Louga, 29 sept (APS) – Les autorités sanitaires de la région de Louga qui se désolent de la faiblesse d’accès des femmes à une contraception moderne ont envisagé de porter le taux actuel de moins de 3% de prévalence contraceptive régionale à 22% à l’horizon 2015, a indiqué, lundi, la responsable du service régional d’éducation à la santé, Bineta Bocoum Sarr.
Mme Sarr qui présentait les résultats d’une enquête sur la perception des femmes sur la planification familiale au cours d’un forum de sensibilisation sur la question avec des acteurs et bénéficiaires a souligné que la région médicale va déployer des stratégies pour amener le taux actuel de 3% à 22% en 2015.
’’Nous allons déployer des efforts supplémentaires, impliquer davantage les époux, les chefs coutumiers et religieux dans la lutte pour le relèvement du taux d’accès à une contraception moderne’’, a soutenu Mme Sarr relevant qu’il y va de l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) liés à la mortalité maternelle et infanto-juvénile.
Il est ressorti des résultats des focus groupe que les 100 femmes interrogées à Louga ont toutes entendu parler au moins de trois méthodes de planning mais n’y ont pas bénéficié du fait de l’ignorance de leurs époux, a estimé Mme Sarr ajoutant que 60% des hommes écoutés ne veulent pas que leurs épouses s’y adonnent.
Elle a relevé que 80% des 40% qui ont donné leur accord ont affirmé n’avoir aucune idée des méthodes de planification.
Les stratégies qui seront déployées par la région médicale pour améliorer l’accès à la planification dans la région s’adresseront particulièrement aux hommes et femmes qui ont une certaine connaissance mais hésitent à franchir le pas, a—t-elle dit.
Le bas niveau d’accès à la planification familiale constaté à Louga milite pour un nécessaire renforcement des actions et activités qui se menaient par ailleurs pour pouvoir atteindre les OMD, a indiqué le médecin-chef de région, Dr Mouhamed Traoré.
’’Nous avons convié, en partenariat avec le réseau ‘’Siggil Jigeen’’, tout le monde pour réfléchir et échanger sur la question afin de trouver des voies et moyens pour amener dans les cinq prochaines années le taux de prévalence contraceptive entre 18 et 22% et réduire, du coup, la mortalité maternelle’’, a estimé Dr Traoré.
La coordonnatrice du réseau ‘’Siggil Jigeen’’, Fatou Ndiaye Turpin a, pour sa part, sur la nécessité d’améliorer la qualité des services dans les districts sanitaires, d’affecter des sages-femmes dans les postes de santé les plus reculés, d’amener les élus locaux à mettre plus de moyens dans le secteur de la santé et les chefs coutumiers et religieux à s’approprier de la question.
La majorité des intervenants à ce forum pour la promotion de la planification familiale a salué le regain d’intérêt affiché par les autorités médicales car, selon le chef du service départemental du développement communautaire, Arame Fall Niasse, ‘’le forum est un déclic pour faire renaître la planification familiale qui battait de l’aile et même les services chargés de sa mise en pratique semblaient être tombés en léthargie’’.
Mme Sarr qui présentait les résultats d’une enquête sur la perception des femmes sur la planification familiale au cours d’un forum de sensibilisation sur la question avec des acteurs et bénéficiaires a souligné que la région médicale va déployer des stratégies pour amener le taux actuel de 3% à 22% en 2015.
’’Nous allons déployer des efforts supplémentaires, impliquer davantage les époux, les chefs coutumiers et religieux dans la lutte pour le relèvement du taux d’accès à une contraception moderne’’, a soutenu Mme Sarr relevant qu’il y va de l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) liés à la mortalité maternelle et infanto-juvénile.
Il est ressorti des résultats des focus groupe que les 100 femmes interrogées à Louga ont toutes entendu parler au moins de trois méthodes de planning mais n’y ont pas bénéficié du fait de l’ignorance de leurs époux, a estimé Mme Sarr ajoutant que 60% des hommes écoutés ne veulent pas que leurs épouses s’y adonnent.
Elle a relevé que 80% des 40% qui ont donné leur accord ont affirmé n’avoir aucune idée des méthodes de planification.
Les stratégies qui seront déployées par la région médicale pour améliorer l’accès à la planification dans la région s’adresseront particulièrement aux hommes et femmes qui ont une certaine connaissance mais hésitent à franchir le pas, a—t-elle dit.
Le bas niveau d’accès à la planification familiale constaté à Louga milite pour un nécessaire renforcement des actions et activités qui se menaient par ailleurs pour pouvoir atteindre les OMD, a indiqué le médecin-chef de région, Dr Mouhamed Traoré.
’’Nous avons convié, en partenariat avec le réseau ‘’Siggil Jigeen’’, tout le monde pour réfléchir et échanger sur la question afin de trouver des voies et moyens pour amener dans les cinq prochaines années le taux de prévalence contraceptive entre 18 et 22% et réduire, du coup, la mortalité maternelle’’, a estimé Dr Traoré.
La coordonnatrice du réseau ‘’Siggil Jigeen’’, Fatou Ndiaye Turpin a, pour sa part, sur la nécessité d’améliorer la qualité des services dans les districts sanitaires, d’affecter des sages-femmes dans les postes de santé les plus reculés, d’amener les élus locaux à mettre plus de moyens dans le secteur de la santé et les chefs coutumiers et religieux à s’approprier de la question.
La majorité des intervenants à ce forum pour la promotion de la planification familiale a salué le regain d’intérêt affiché par les autorités médicales car, selon le chef du service départemental du développement communautaire, Arame Fall Niasse, ‘’le forum est un déclic pour faire renaître la planification familiale qui battait de l’aile et même les services chargés de sa mise en pratique semblaient être tombés en léthargie’’.