Louga : un nouveau plan de prise en charge de la SRAJ en gestation



Louga, 31 mai (APS) – Un atelier de mise à niveau des équipes cadres des districts sanitaires de la région de Louga (Nord), sur les nouveaux standards de suivi de la Santé de la reproduction des adolescents jeunes (SRAJ), s'est achevé vendredi à Louga, avec l'adoption d'un plan qui sera incessamment mis en œuvre, a constaté l'APS.

"Nous sommes là aujourd'hui dans le cadre de l'installation et de la mise à niveau des équipes cadres des districts et de la région sur les standards de suivi des adolescents jeunes. C'est un document stratégique validé en 2012 pour améliorer la prise en charge SRAJ au niveau des structures de santé", a déclaré à l'APS, Sagar Gassama Ndiaye, animatrice de l'atelier.

"On est parti d'un contexte marqué par un faible accès des adolescents aux soins de santé pour voir avec ce document comment améliorer cette situation et mieux appréhender les besoins des adolescents dans le domaine de la Santé de la reproduction", a dit Mme Ndiaye, gestionnaire de projets à la Direction de la santé de la reproduction et de la survie de l'enfant au ministère de la Santé et de l'Action sociale.

"Ce document standard comporte cinq axes portant sur l'information et la sensibilisation, l'organisation dans les structures de santé de prestations adaptées aux besoins des adolescents, le renforcement de capacité et le développement d'attitudes positives des prestataires", a-t-elle souligné.

L'implication de la communauté, y compris les adolescents, et la mise en œuvre d'un système de gestion des données relatives aux adolescents jeunes comptent parmi les axes du document, a rappelé Sagar Gassama Ndiaye.

"Grâce à ce document, on pourra avoir des données sur les tranches d'âge, sur les prestations des adolescents, sur les grossesses non désirées. Actuellement il y a des expériences pilotes sur lesquels on peut s'appuyer, mais il n'y a pas d'enquêtes sur la prise en charge de la santé des adolescents jeunes", a-t-elle indiqué.

Elle a ainsi souligné l'importance d'améliorer la prise en charge de la santé de la reproduction des adolescents jeunes, en raison notamment de la précocité des premiers rapports sexuels qui se font généralement entre 18 et 19 ans, même s'il peut exister des disparités d'une région à une autre ou entre le monde rural et les zones urbaines.

"Cette rencontre a permis à tous les acteurs de la région de partager les nouveaux standards de gestion de la santé de la reproduction des adolescents jeunes", s'est pour sa part réjouie Awa Samb Guèye, coordonnatrice régionale de la santé de la reproduction de Louga.

"Ces standards permettront d'avoir une meilleure visibilité sur les besoins des adolescents et de dégager des stratégies de prise en charge de ces besoins des adolescents", a-t-elle soutenu.

Selon elle, les adolescents constituent une cible vulnérable et généralement dans les structures de santé, il n'y a pas assez de cadres adéquats pouvant permettre de prendre en charge leurs besoins.

"Cela avait d'ailleurs motivé la création d'espaces Ado, mais toutes les structures sanitaires n'en disposent pas. Cela justifie l'importance de cet atelier", a-t-elle fait valoir.

AKS/BK

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