Le Centre national de ressources éducationnelles (Cnre) a récemment organisé un atelier pour échanger sur la campagne de mobilisation de ressources pour le financement de l’alphabétisation. Il ressort de cette rencontre que l’implication des journalistes est fondamentale pour atteindre les objectifs du sous-secteur.
L’éducation occupe une place centrale dans la gestion des questions de développement. C’est pourquoi, dans le cadre de sa campagne de mobilisation de ressources pour le financement de l’alphabétisation, le Centre national de ressources éducationnelles (Cnre) a organisé, dans ses locaux, un atelier de partage avec la presse. Il compte ainsi dérouler une campagne d’information et de mobilisation des ressources financières pour relever les défis. « Cette journée nous permet de regrouper les journalistes, acteurs incontournables dans notre plaidoyer et dans la recherche de ressources additionnelles en faveur de l’alphabétisation des jeunes et des adultes », a expliqué le directeur du Cnre, Sidy Sam.
En effet, le pays compte encore un nombre important d’analphabètes estimé à plus de trois millions dans la tranche d’âge 15 ans et plus. Selon lui, la non ouverture d’Ecoles communautaires de base (Ecb) pour les jeunes déscolarisés et non scolarisés depuis la fin du Projet d’appui au plan d’action (Papa/Enf : Education non formelle) de l’Agence canadienne de développement international (Acdi) vient s’ajouter à la liste des maux. « Le déficit de financement public et des partenaires extérieurs du sous-secteur ne permet pas de lutter efficacement contre l’analphabétisme dans notre pays. Les partenaires techniques et financiers se sont retirés après le financement de grands projets. Et l’Etat du Sénégal, jusqu’à l’année dernière, nous avait octroyé moins de 5 % du budget de l’éducation », a renchéri M. Sam. En initiant cette campagne, le Cnre vise deux objectifs majeurs : la sensibilisation sur l’importance du sous-secteur de l’éducation de base des jeunes et des adultes et la mobilisation des ressources additionnelles pour le financement de l’alphabétisation. Car, même si des efforts considérables ont été consentis dans le budget de 2014 du département de l’Education nationale à hauteur de 5.300.000.000 de FCfa, les attentes sont nombreuses.
C’est dans ce sens que le secrétaire général du ministère de l’Education, Baba Ousseynou Ly, a soutenu que le secteur est encore sous-financé par l’Etat du Sénégal qui lui consacre 1,47 % du budget réservé à l’éducation et à la formation. « 50 % de la population de notre pays sont encore dans l’analphabétisme ; ce qui constitue un frein à notre émergence et aussi à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement. Ce paradoxe de l’insuffisance de ressources, ajouté à la forte demande de l’alphabétisation, mérite une réflexion profonde et des solutions urgentes pour permettre à la population de jouir de son droit à l’éducation », a-t-il soutenu.
Parmi les défis à relever figurent, entre autres, l’accroissement du budget annuel du secteur par l’Etat du Sénégal, l’appui des partenaires techniques et financiers, mais aussi et surtout la prise d’initiatives innovantes pouvant permettre de générer des ressources endogènes pour l’alphabétisation des jeunes et adultes.
Absa NDONG
Le Soleil
L’éducation occupe une place centrale dans la gestion des questions de développement. C’est pourquoi, dans le cadre de sa campagne de mobilisation de ressources pour le financement de l’alphabétisation, le Centre national de ressources éducationnelles (Cnre) a organisé, dans ses locaux, un atelier de partage avec la presse. Il compte ainsi dérouler une campagne d’information et de mobilisation des ressources financières pour relever les défis. « Cette journée nous permet de regrouper les journalistes, acteurs incontournables dans notre plaidoyer et dans la recherche de ressources additionnelles en faveur de l’alphabétisation des jeunes et des adultes », a expliqué le directeur du Cnre, Sidy Sam.
En effet, le pays compte encore un nombre important d’analphabètes estimé à plus de trois millions dans la tranche d’âge 15 ans et plus. Selon lui, la non ouverture d’Ecoles communautaires de base (Ecb) pour les jeunes déscolarisés et non scolarisés depuis la fin du Projet d’appui au plan d’action (Papa/Enf : Education non formelle) de l’Agence canadienne de développement international (Acdi) vient s’ajouter à la liste des maux. « Le déficit de financement public et des partenaires extérieurs du sous-secteur ne permet pas de lutter efficacement contre l’analphabétisme dans notre pays. Les partenaires techniques et financiers se sont retirés après le financement de grands projets. Et l’Etat du Sénégal, jusqu’à l’année dernière, nous avait octroyé moins de 5 % du budget de l’éducation », a renchéri M. Sam. En initiant cette campagne, le Cnre vise deux objectifs majeurs : la sensibilisation sur l’importance du sous-secteur de l’éducation de base des jeunes et des adultes et la mobilisation des ressources additionnelles pour le financement de l’alphabétisation. Car, même si des efforts considérables ont été consentis dans le budget de 2014 du département de l’Education nationale à hauteur de 5.300.000.000 de FCfa, les attentes sont nombreuses.
C’est dans ce sens que le secrétaire général du ministère de l’Education, Baba Ousseynou Ly, a soutenu que le secteur est encore sous-financé par l’Etat du Sénégal qui lui consacre 1,47 % du budget réservé à l’éducation et à la formation. « 50 % de la population de notre pays sont encore dans l’analphabétisme ; ce qui constitue un frein à notre émergence et aussi à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement. Ce paradoxe de l’insuffisance de ressources, ajouté à la forte demande de l’alphabétisation, mérite une réflexion profonde et des solutions urgentes pour permettre à la population de jouir de son droit à l’éducation », a-t-il soutenu.
Parmi les défis à relever figurent, entre autres, l’accroissement du budget annuel du secteur par l’Etat du Sénégal, l’appui des partenaires techniques et financiers, mais aussi et surtout la prise d’initiatives innovantes pouvant permettre de générer des ressources endogènes pour l’alphabétisation des jeunes et adultes.
Absa NDONG
Le Soleil