Plus 51 milliards, c’est ce que l’Etat, en partenariat avec les bailleurs, a mis à la disposition de la société civile afin de l’impliquer davantage dans la lutte contre le sida. Piloté par l’Alliance nationale contre le Sida (ancs), ce financement va servir à la prise en charge des personnes infectées et au renforcement des capacités sur les méthodes de prévention des acteurs de la société civile.
Depuis 2005, l’Etat et les bailleurs de fonds, par le biais de l’Alliance nationale contre le Sida (Ancs), appuient les Ong et associations à élaborer, financer, mettre en œuvre, suivre et évaluer l’exécution des dossiers de sous-projets de lutte contre le sida. C’est ainsi que plus de 51 milliards ont été mis à la disposition des acteurs de la société civile pour les aider à s’impliquer davantage dans l’éradication de ce fléau. Selon le chargé de la communication de l’Ancs, Madické Diagne, ce choix s’explique par le fait que la société civile est plus proche de la population, par conséquent plus apte à les sensibiliser. ‘Le projet est au bénéfice des groupes cibles prioritaires comme les personnes vivant avec le Vih, les enfants vulnérables et les orphelins, les veuves, les femmes, les jeunes, les populations mobiles et les professionnelles du sexe’, soutient-il.
Toutefois, l’Ancs compte renforcer les capacités et l’expertise des organisations de la société civile intervenant dans la lutte contre le sida. Elle s’efforce aussi d’améliorer la connaissance des orientations des acteurs de la société dans le cadre du programme de lutte contre la pauvreté et du plan sectoriel santé. Cependant, pour le docteur Khoudia Sow, la coordination insuffisante des activités des différents partenaires qui ne bénéficient d’aucun cadre stratégique pour leurs interventions, la faiblesse, l’absence de collaboration avec le Comité national de lutte contre le sida doivent être rectifiées pour rendre plus efficace l’intervention de la société. Cette stratégie constitue, pour elle, la meilleure façon de mettre un terme à la propagation du Vih, mais aussi de contribuer à l’épanouissement des personnes affectées. ‘De nouvelles méthodes de sensibilisation doivent être mises en œuvre afin de permettre aux malades d’améliorer leurs conditions de vie’, déclare le médecin.
Selon le Dr Sow, plusieurs obstacles entravent la lutte contre le sida au Sénégal : l’indifférence et l’ignorance de la population (essentiellement les enfants et les femmes), surtout dans les milieux de la prostitution ; la forte perception de la lutte contre le sida comme une affaire de santé et non des autres secteurs. D’où l’intérêt de former les acteurs de société civile pour qu’ils puissent sensibiliser davantage les populations.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri
Depuis 2005, l’Etat et les bailleurs de fonds, par le biais de l’Alliance nationale contre le Sida (Ancs), appuient les Ong et associations à élaborer, financer, mettre en œuvre, suivre et évaluer l’exécution des dossiers de sous-projets de lutte contre le sida. C’est ainsi que plus de 51 milliards ont été mis à la disposition des acteurs de la société civile pour les aider à s’impliquer davantage dans l’éradication de ce fléau. Selon le chargé de la communication de l’Ancs, Madické Diagne, ce choix s’explique par le fait que la société civile est plus proche de la population, par conséquent plus apte à les sensibiliser. ‘Le projet est au bénéfice des groupes cibles prioritaires comme les personnes vivant avec le Vih, les enfants vulnérables et les orphelins, les veuves, les femmes, les jeunes, les populations mobiles et les professionnelles du sexe’, soutient-il.
Toutefois, l’Ancs compte renforcer les capacités et l’expertise des organisations de la société civile intervenant dans la lutte contre le sida. Elle s’efforce aussi d’améliorer la connaissance des orientations des acteurs de la société dans le cadre du programme de lutte contre la pauvreté et du plan sectoriel santé. Cependant, pour le docteur Khoudia Sow, la coordination insuffisante des activités des différents partenaires qui ne bénéficient d’aucun cadre stratégique pour leurs interventions, la faiblesse, l’absence de collaboration avec le Comité national de lutte contre le sida doivent être rectifiées pour rendre plus efficace l’intervention de la société. Cette stratégie constitue, pour elle, la meilleure façon de mettre un terme à la propagation du Vih, mais aussi de contribuer à l’épanouissement des personnes affectées. ‘De nouvelles méthodes de sensibilisation doivent être mises en œuvre afin de permettre aux malades d’améliorer leurs conditions de vie’, déclare le médecin.
Selon le Dr Sow, plusieurs obstacles entravent la lutte contre le sida au Sénégal : l’indifférence et l’ignorance de la population (essentiellement les enfants et les femmes), surtout dans les milieux de la prostitution ; la forte perception de la lutte contre le sida comme une affaire de santé et non des autres secteurs. D’où l’intérêt de former les acteurs de société civile pour qu’ils puissent sensibiliser davantage les populations.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri