Diligentée par la Banque mondiale, en collaboration avec le ministère de l’Education chargé de l’Enseignement préscolaire, de l’élémentaire et du moyen secondaire du Sénégal, la rencontre entend réunir une panoplie d’experts, de décideurs et d’acteurs de l’éducation autour d’une problématique jugée déterminante pour le développement des capacités de l’éducation en Afrique.
Après les trois premiers ateliers qui ont eu lieu au Cap (Afrique du Sud-Juillet 2007), à Tunis (Tunisie-Décembre 2007) et à l’Ile Maurice (Décembre 2008), la rencontre de Dakar compte rassembler plus de 80 participants venant des divers pays en train de préparer ou de mettre en œuvre leurs plans sectoriels de l’Education dans le cadre du Fast Track.
Parmi ceux-ci, on dénote cinq hauts fonctionnaires du ministère de l’Education et deux représentants des donateurs venant de chacun de 08 pays d’Afrique subsaharienne dont le Burkina Faso la République du Congo, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Niger, la République Centrafricaine, le Soudan et le Sénégal. La rencontre sera aussi marquée par la présence des membres du Secrétariat du Fast Track, des représentants du personnel du siège des organismes donateurs, de plusieurs personnes ressources et des membres du personnel de la Banque mondiale.
L’Initiative Fast Track qui est un partenariat mondial entre les donateurs et les pays en développement pour assurer un progrès accéléré vers les Objectifs du Millénaire pour le développement vise entre autres objectifs à instaurer l’éducation primaire pour tous et à doper les stratégies éducatives mises en route dans les pays en voie de développement. Selon le Rapport 2009 de l’Unesco sur le Suivi de l’éducation pour tous, plusieurs pays d’Afrique subsaharienne ont obtenu des progrès tangibles entre 1999 et 2006.
Parmi ceux-ci, on remarque le Bénin, Madagascar, la République-Unie de Tanzanie et la Zambie qui sont passés d’un taux de scolarisation de 50% et 70% à des niveaux plus conséquents de 80%, voire de l’Ethiopie qui a commencé à partir d’une base encore plus faible et a doublé son taux de solarisation net de 71%. Et cela, grâce à un ambitieux programme de construction d’écoles dans les zones rurales, l’abolition des frais scolaires et l’augmentation de recrutement des enseignants.
Le Rapport 2009 de l’Unesco note toutefois que, parmi les 31 pays d’Afrique subsaharienne dont on dispose de données statistiques, onze ont des taux de redoublement supérieurs à 20% au grade CI et CP, alors que 75% des adolescents ne sont pas scolarisés dans le secondaire. Pis, onze des vingt et un pays à faible revenu pour lesquelles les données sont connues consacrent moins de 04% de leur Produit national brut à l’éducation.
Notons enfin que l’objectif principal de cette série d’ateliers organisés dans le cadre du Fast Track est de promouvoir le leadership des pays cibles et de créer un forum d’échange et de partage de connaissances, voire d’expériences entre les équipes nationales et les donateurs en matière de conception, de financement et de mise en œuvre de plans sectoriels de l’Education, des plans qui se veulent durables et efficaces pour le développement d’une éducation de qualité en Afrique subsaharienne.
Le quatrième atelier du Fast Track se tiendra sera ouvert par Kalidou Diallo, ministre de l’Education chargé de l’Enseignement préscolaire, de l’élémentaire et du moyen secondaire du Sénégal.
Sud Quotidien
Après les trois premiers ateliers qui ont eu lieu au Cap (Afrique du Sud-Juillet 2007), à Tunis (Tunisie-Décembre 2007) et à l’Ile Maurice (Décembre 2008), la rencontre de Dakar compte rassembler plus de 80 participants venant des divers pays en train de préparer ou de mettre en œuvre leurs plans sectoriels de l’Education dans le cadre du Fast Track.
Parmi ceux-ci, on dénote cinq hauts fonctionnaires du ministère de l’Education et deux représentants des donateurs venant de chacun de 08 pays d’Afrique subsaharienne dont le Burkina Faso la République du Congo, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Niger, la République Centrafricaine, le Soudan et le Sénégal. La rencontre sera aussi marquée par la présence des membres du Secrétariat du Fast Track, des représentants du personnel du siège des organismes donateurs, de plusieurs personnes ressources et des membres du personnel de la Banque mondiale.
L’Initiative Fast Track qui est un partenariat mondial entre les donateurs et les pays en développement pour assurer un progrès accéléré vers les Objectifs du Millénaire pour le développement vise entre autres objectifs à instaurer l’éducation primaire pour tous et à doper les stratégies éducatives mises en route dans les pays en voie de développement. Selon le Rapport 2009 de l’Unesco sur le Suivi de l’éducation pour tous, plusieurs pays d’Afrique subsaharienne ont obtenu des progrès tangibles entre 1999 et 2006.
Parmi ceux-ci, on remarque le Bénin, Madagascar, la République-Unie de Tanzanie et la Zambie qui sont passés d’un taux de scolarisation de 50% et 70% à des niveaux plus conséquents de 80%, voire de l’Ethiopie qui a commencé à partir d’une base encore plus faible et a doublé son taux de solarisation net de 71%. Et cela, grâce à un ambitieux programme de construction d’écoles dans les zones rurales, l’abolition des frais scolaires et l’augmentation de recrutement des enseignants.
Le Rapport 2009 de l’Unesco note toutefois que, parmi les 31 pays d’Afrique subsaharienne dont on dispose de données statistiques, onze ont des taux de redoublement supérieurs à 20% au grade CI et CP, alors que 75% des adolescents ne sont pas scolarisés dans le secondaire. Pis, onze des vingt et un pays à faible revenu pour lesquelles les données sont connues consacrent moins de 04% de leur Produit national brut à l’éducation.
Notons enfin que l’objectif principal de cette série d’ateliers organisés dans le cadre du Fast Track est de promouvoir le leadership des pays cibles et de créer un forum d’échange et de partage de connaissances, voire d’expériences entre les équipes nationales et les donateurs en matière de conception, de financement et de mise en œuvre de plans sectoriels de l’Education, des plans qui se veulent durables et efficaces pour le développement d’une éducation de qualité en Afrique subsaharienne.
Le quatrième atelier du Fast Track se tiendra sera ouvert par Kalidou Diallo, ministre de l’Education chargé de l’Enseignement préscolaire, de l’élémentaire et du moyen secondaire du Sénégal.
Sud Quotidien