Le Sénégal a obtenu d’importants résultats qui, en plus d’être reconnus par les partenaires, ont fait reculer le paludisme, a soutenu mardi à Pikine (Dakar) le ministre de la Santé et de la Prévention, Modou Diagne Fada.
‘’Aujourd’hui, nous vivons un tournant pour avoir enregistré d’importants résultats qui ont fait reculer le paludisme dans le Sénégal’’, a dit M. Diagne. Les efforts du Sénégal dans ce domaine, a-t-il indiqué, sont reconnus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et tous ses partenaires engagés dans cette tâche. Modou Diagne Fada donnait un point de presse au terme de la campagne itinérante de lutte contre le paludisme et les maladies de l’hivernage. Cette campagne avait démarré le 30 août 2010 à Pout (Thiès). Une caravane a sillonné plusieurs villes dont Bambey, Touba, Kaolack, Kaffrine, Koumpentoum et Tambacounda.
A cette occasion, a indiqué le ministre de la Santé et de la Prévention, 4.586 personnes ont été consultées. 199 cas de paludisme été diagnostiqués, mais aucune mort n’a été enregistrée. ‘‘Notre objectif est de faire une évaluation (de la lutte contre le paludisme) avant le prochain sommet mondial du développement durable en 2015. Et nous ambitionnons d’arriver à zéro cas de décès dus au paludisme au Sénégal’’, a-t-il signalé.
Cet objectif ‘’est largement à notre portée’’, a poursuivi M. Diagne, relevant que ce serait bien de l’atteindre avant 2015, date fixée par l’ONU pour éliminer le paludisme dans ses pays membres. Selon lui, la lutte contre le paludisme a porté ses fruits dans la mesure où cette maladie ne constitue plus la première cause de mortalité au Sénégal. Toutefois, a-t-il relevé, il n’y a pas de raison de baisser la garde. Le ministère de la Santé et de la Prévention, pour aller de l’avant dans l’éradication de cette maladie, va ‘’appuyer sur l’accélérateur pour vaincre le paludisme et faire de telle sorte qu’il ne tue plus dans notre pays’’.
‘’Aujourd’hui, notre objectif pour l’année prochaine n’est pas d’annoncer que l’anophèle ne fera plus de victime, mais de réduire à néant le taux de mortalité et travailler à réduire le taux de morbidité’’. Des dispositions sont prises pour ‘’atteindre ces objectifs’’, a ajouté M. Diagne, citant la vulgarisation des moustiquaires.
La distribution des moustiquaires a connu des succès à Tambacounda, Kédougou et Kolda grâce à l’appui de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), a-t-il dit, rappelant que ces régions sont ‘’des zones où le paludisme sévit encore assez sévèrement’’. Il espère que, grâce à ces efforts, le ministère de la Santé et de la Prévention arrivera à ‘’contenir les indicateurs’’ du paludisme dans ces trois régions. Il a rappelé que les ACT, des médicaments contre cette maladie, sont distribués gratuitement.
APS
‘’Aujourd’hui, nous vivons un tournant pour avoir enregistré d’importants résultats qui ont fait reculer le paludisme dans le Sénégal’’, a dit M. Diagne. Les efforts du Sénégal dans ce domaine, a-t-il indiqué, sont reconnus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et tous ses partenaires engagés dans cette tâche. Modou Diagne Fada donnait un point de presse au terme de la campagne itinérante de lutte contre le paludisme et les maladies de l’hivernage. Cette campagne avait démarré le 30 août 2010 à Pout (Thiès). Une caravane a sillonné plusieurs villes dont Bambey, Touba, Kaolack, Kaffrine, Koumpentoum et Tambacounda.
A cette occasion, a indiqué le ministre de la Santé et de la Prévention, 4.586 personnes ont été consultées. 199 cas de paludisme été diagnostiqués, mais aucune mort n’a été enregistrée. ‘‘Notre objectif est de faire une évaluation (de la lutte contre le paludisme) avant le prochain sommet mondial du développement durable en 2015. Et nous ambitionnons d’arriver à zéro cas de décès dus au paludisme au Sénégal’’, a-t-il signalé.
Cet objectif ‘’est largement à notre portée’’, a poursuivi M. Diagne, relevant que ce serait bien de l’atteindre avant 2015, date fixée par l’ONU pour éliminer le paludisme dans ses pays membres. Selon lui, la lutte contre le paludisme a porté ses fruits dans la mesure où cette maladie ne constitue plus la première cause de mortalité au Sénégal. Toutefois, a-t-il relevé, il n’y a pas de raison de baisser la garde. Le ministère de la Santé et de la Prévention, pour aller de l’avant dans l’éradication de cette maladie, va ‘’appuyer sur l’accélérateur pour vaincre le paludisme et faire de telle sorte qu’il ne tue plus dans notre pays’’.
‘’Aujourd’hui, notre objectif pour l’année prochaine n’est pas d’annoncer que l’anophèle ne fera plus de victime, mais de réduire à néant le taux de mortalité et travailler à réduire le taux de morbidité’’. Des dispositions sont prises pour ‘’atteindre ces objectifs’’, a ajouté M. Diagne, citant la vulgarisation des moustiquaires.
La distribution des moustiquaires a connu des succès à Tambacounda, Kédougou et Kolda grâce à l’appui de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), a-t-il dit, rappelant que ces régions sont ‘’des zones où le paludisme sévit encore assez sévèrement’’. Il espère que, grâce à ces efforts, le ministère de la Santé et de la Prévention arrivera à ‘’contenir les indicateurs’’ du paludisme dans ces trois régions. Il a rappelé que les ACT, des médicaments contre cette maladie, sont distribués gratuitement.
APS