Reçu par le Conseil économique et social, le Pr Moustapha Sourang, ministre de l’Enseignement supérieur, des Universités et des Collèges universitaires régionaux, a largement débattu la politique de l’Etat en matière d’Enseignement supérieur.
Le Pr Moustapha Sourang a indiqué hier que « l’investis-sement dans l’éducation est un pari sur l’avenir ». C’était lors de son passage hier au Conseil économique et social. Le Pr Sourang d’ajouter : « le Sénégal émergent, que nous voulons construire selon les options du chef de l’Etat, passe nécessairement par une formation universitaire et supérieure de qualité ouverte à tous ». De l’avis du ministre, l’Enseignement supérieur doit désormais devenir « un des moteurs essentiels de la croissance, par la pertinence de ses programmes et par le dynamisme de sa recherche scientifique ». Chiffres à l’appui, le Pr Sourang a rappelé qu’entre 2001 et 2008, le nombre de nouveaux bacheliers a plus que doublé, passant de 9.159 à 20.476.
Sur les réformes et innovations, il a noté la montée en puissance des autres établissements, la diversification et la professionnalisation de l’offre de formation, la poursuite de la mise en œuvre de la nouvelle carte universitaire par l’implantation des Cur et des universités décentralisées, l’amélioration de la recherche universitaire et l’adoption du système LMD. Toutes choses qui constituent aujourd’hui les principaux défis du sous-secteur. Il a rappelé l’ouverture de nouvelles structures comportant des filières professionnelles et conduisant à des métiers et des filières basées sur le savoir.
« Le concept d’université des métiers apparaît comme le maillon marquant devant combler le déficit énorme en artisans certifiés, en ouvriers qualifiés, en techniciens opérationnels et en ingénieurs de mise en œuvre », a reconnu le ministre. Il a cité les différentes universités qui seront ouvertes à l’intérieur du pays.
Par ailleurs, le ministre a déclaré que le président de la République considère que le recours aux Tic constitue d’une part, une nécessité et une opportunité et d’autre part, la voie la plus rapide et la plus efficiente pour combler le gap qui nous sépare du Nord en matière d’éducation et de formation. Au cours des débats, les conseillers ont félicité le ministre pour son brillant exposé avant de l’interpeller sur certaines questions notamment la place de l’enseignement privé, les grèves récurrentes, etc.
El Hadji Abdoulaye THIAM
Le Soleil
Le Pr Moustapha Sourang a indiqué hier que « l’investis-sement dans l’éducation est un pari sur l’avenir ». C’était lors de son passage hier au Conseil économique et social. Le Pr Sourang d’ajouter : « le Sénégal émergent, que nous voulons construire selon les options du chef de l’Etat, passe nécessairement par une formation universitaire et supérieure de qualité ouverte à tous ». De l’avis du ministre, l’Enseignement supérieur doit désormais devenir « un des moteurs essentiels de la croissance, par la pertinence de ses programmes et par le dynamisme de sa recherche scientifique ». Chiffres à l’appui, le Pr Sourang a rappelé qu’entre 2001 et 2008, le nombre de nouveaux bacheliers a plus que doublé, passant de 9.159 à 20.476.
Sur les réformes et innovations, il a noté la montée en puissance des autres établissements, la diversification et la professionnalisation de l’offre de formation, la poursuite de la mise en œuvre de la nouvelle carte universitaire par l’implantation des Cur et des universités décentralisées, l’amélioration de la recherche universitaire et l’adoption du système LMD. Toutes choses qui constituent aujourd’hui les principaux défis du sous-secteur. Il a rappelé l’ouverture de nouvelles structures comportant des filières professionnelles et conduisant à des métiers et des filières basées sur le savoir.
« Le concept d’université des métiers apparaît comme le maillon marquant devant combler le déficit énorme en artisans certifiés, en ouvriers qualifiés, en techniciens opérationnels et en ingénieurs de mise en œuvre », a reconnu le ministre. Il a cité les différentes universités qui seront ouvertes à l’intérieur du pays.
Par ailleurs, le ministre a déclaré que le président de la République considère que le recours aux Tic constitue d’une part, une nécessité et une opportunité et d’autre part, la voie la plus rapide et la plus efficiente pour combler le gap qui nous sépare du Nord en matière d’éducation et de formation. Au cours des débats, les conseillers ont félicité le ministre pour son brillant exposé avant de l’interpeller sur certaines questions notamment la place de l’enseignement privé, les grèves récurrentes, etc.
El Hadji Abdoulaye THIAM
Le Soleil