Cent mille nouveaux diplômés viennent empêcher, chaque année, que ne baisse le taux national de chômage estimé à 43 %. Des statistiques qui ont incité l'Ong Synapse Center à développer, parallèlement aux efforts de l'Etat, différents programmes pour l'insertion des jeunes diplômés dans le tissu socioprofessionnel.
La persistance du chômage des jeunes diplômés en zone urbaine met en exergue l'inadéquation des profils des demandeurs d'emploi et l'absence d'habiletés personnelles et d'expériences professionnelles. Résultat, selon le directeur de l'Ong Synapse Ciré Kane et son chargé de communication Mamadou Ndiaye qui ont échangé avec la presse : les 100 000 nouveaux diplômés enregistrés chaque année au Sénégal permettent difficilement d'affaisser le taux actuel de chômage du pays estimé à 43 %, malgré la quantité annuelle d'absorption dans le secteur privé évaluée au maximum à 24 000 emplois. Les conclusions de ce diagnostic cachent mal les difficultés énormes que rencontrent les jeunes diplômés à s’insérer dans le tissu socioprofessionnel.
Pour faire face à cette problématique de l'employabilité des jeunes au Sénégal, l’Ong Synapse développe, depuis 2008, différents programmes basés sur le renforcement de l'employabilité des jeunes dans un partenariat avec les acteurs privés et publics. L'idée est de faciliter le placement des jeunes, dont la tranche d'âges est comprise entre 18 et 35 ans, dans les entreprises, Ong ou collectivités locales, par une formation et un encadrement dans des programmes en phase avec les différentes offres d'emploi de l'heure. Parmi ces programmes, selon Mamadou Ndiaye, le chargé de communication de l’Ong, figure ‘Passeport pour l'emploi’ lancé entre 2008 et 2009 et qui a formé et accompagné vers l'emploi 1 273 jeunes diplômés et étudiants des écoles de formation et des universités, au terme de leurs cycles. C’est ainsi que 198 entreprises publiques et privées ont accueilli les bénéficiaires de ce programme.
L'Ong avait, auparavant, lancé le Programme Challenge en 2008 qui s'est soldé par la formation de 1 924 jeunes dans la perspective de réalisation par eux-mêmes d'entreprises durables soucieuses de leur rentabilité économique et de leur impact positif dans la société. Dans le cadre de leur formation, l'Ong Synapse organise, d'ailleurs, une cérémonie de remise d'attestations aux bénéficiaires dudit programme. La manifestation qui aura lieu le 24 avril prochain à l'auditorium de l'Ucad II de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar sera l'occasion pour cette Ong à but non lucratif, mise sur pied au Sénégal en 2003, de lancer la seconde édition de ‘Challenge’ qui devra, selon M. Ndiaye, former et accompagner 2 200 autres jeunes de la même tranche d'âge.
Selon le directeur de Synapse Center Ciré Kane, si les différentes structures de l'Etat chargées de la promotion de l'emploi des jeunes au Sénégal donnent l'impression d'avoir échoué dans leurs missions, c'est parce que les universités produisent des diplômés pour des secteurs d'activité déjà saturés. Il s'agit d’étudiants qui sortent de l'université avec une maîtrise en histoire et géographie, en lettres modernes, en langues étrangères et en droit. A son avis, la seule alternative qui vaille face à la situation inquiétante de l'employabilité des jeunes diplômés demeure la promotion de l'auto-emploi.
Abdoulaye SIDY
Wal Fadjri
La persistance du chômage des jeunes diplômés en zone urbaine met en exergue l'inadéquation des profils des demandeurs d'emploi et l'absence d'habiletés personnelles et d'expériences professionnelles. Résultat, selon le directeur de l'Ong Synapse Ciré Kane et son chargé de communication Mamadou Ndiaye qui ont échangé avec la presse : les 100 000 nouveaux diplômés enregistrés chaque année au Sénégal permettent difficilement d'affaisser le taux actuel de chômage du pays estimé à 43 %, malgré la quantité annuelle d'absorption dans le secteur privé évaluée au maximum à 24 000 emplois. Les conclusions de ce diagnostic cachent mal les difficultés énormes que rencontrent les jeunes diplômés à s’insérer dans le tissu socioprofessionnel.
Pour faire face à cette problématique de l'employabilité des jeunes au Sénégal, l’Ong Synapse développe, depuis 2008, différents programmes basés sur le renforcement de l'employabilité des jeunes dans un partenariat avec les acteurs privés et publics. L'idée est de faciliter le placement des jeunes, dont la tranche d'âges est comprise entre 18 et 35 ans, dans les entreprises, Ong ou collectivités locales, par une formation et un encadrement dans des programmes en phase avec les différentes offres d'emploi de l'heure. Parmi ces programmes, selon Mamadou Ndiaye, le chargé de communication de l’Ong, figure ‘Passeport pour l'emploi’ lancé entre 2008 et 2009 et qui a formé et accompagné vers l'emploi 1 273 jeunes diplômés et étudiants des écoles de formation et des universités, au terme de leurs cycles. C’est ainsi que 198 entreprises publiques et privées ont accueilli les bénéficiaires de ce programme.
L'Ong avait, auparavant, lancé le Programme Challenge en 2008 qui s'est soldé par la formation de 1 924 jeunes dans la perspective de réalisation par eux-mêmes d'entreprises durables soucieuses de leur rentabilité économique et de leur impact positif dans la société. Dans le cadre de leur formation, l'Ong Synapse organise, d'ailleurs, une cérémonie de remise d'attestations aux bénéficiaires dudit programme. La manifestation qui aura lieu le 24 avril prochain à l'auditorium de l'Ucad II de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar sera l'occasion pour cette Ong à but non lucratif, mise sur pied au Sénégal en 2003, de lancer la seconde édition de ‘Challenge’ qui devra, selon M. Ndiaye, former et accompagner 2 200 autres jeunes de la même tranche d'âge.
Selon le directeur de Synapse Center Ciré Kane, si les différentes structures de l'Etat chargées de la promotion de l'emploi des jeunes au Sénégal donnent l'impression d'avoir échoué dans leurs missions, c'est parce que les universités produisent des diplômés pour des secteurs d'activité déjà saturés. Il s'agit d’étudiants qui sortent de l'université avec une maîtrise en histoire et géographie, en lettres modernes, en langues étrangères et en droit. A son avis, la seule alternative qui vaille face à la situation inquiétante de l'employabilité des jeunes diplômés demeure la promotion de l'auto-emploi.
Abdoulaye SIDY
Wal Fadjri