Mbour, 13 déc (APS) - Le district sanitaire de Mbour (ouest) a formé 30 ‘’badiénou gokh’’ (marraines) qui ont été installées officiellement samedi pour ‘’combattre’’ la morbidité et la mortalité maternelles, néonatales et infanto-juvéniles, a constaté le correspondant permanent de l’APS.
Cette initiative, a indiqué Dr Mor Diaw, médecin-chef du district sanitaire de Mbour, revêt ‘’une importance capitale’’ pour le système de santé en général et pour sa structure en particulier.
Selon Dr Diaw, l’installation de ces femme est le début d’un processus qui devrait permettre ‘’d’assurer’’ un plus grand nombre de recrutement de ‘’badiénou gokh’’ qui constituent des relais et des leaders communautaires féminins et qui devraient aider ‘’à assurer une meilleure demande de la population’’ par rapport à la santé de la reproduction.
’’Au Sénégal, pour améliorer les visites prénatales, assurer les accouchements dans les structures sanitaires et une meilleure vaccination des enfants, on a beaucoup de difficultés’’, a déploré le médecin-chef du district sanitaire de Mbour.
Il a indiqué que l’installation de ces relais n’est qu’une partie de l’initiative du chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, qui vise ‘’à appuyer’’ l’amélioration de la santé de la reproduction, et à ‘’assurer’’ l’atteinte des objectifs 4 et 5 du Millénaire pour le développement, dans le cadre de la mortalité maternelle et infanto-juvénile.
Mor Diaw a ajouté qu’au niveau du district sanitaire de Mbour, ‘’beaucoup d’efforts ont été faits’’, notamment dans le cadre du Programme élargi de vaccination (PEV).
Pour la couverture pour les antigènes, la fièvre jaune et la rougeole, ‘’nous sommes actuellement à 80% chez les enfants de 0 à 11 mois, pour le pentavalent nous sommes à plus de 105%’’, a-t-il renseigné.
Seulement, ces indicateurs cachent mal les difficultés rencontrées par les services de santé en matière de prise en charge ‘’totale’’ de la santé de la reproduction.
Pour les visites prénatales, ‘’nous sommes à 54% du taux d’achèvement’’, a-t-il signalé, estimant que cela constitue ‘’une faiblesse’’ par rapport aux objectifs fixés.
Il a ajouté que sur 70% des femmes enceintes n’arrivent pas à faire leur quatrième visite. ‘’Nous avons aussi des difficultés pour assurer l’accouchement dans les structures sanitaires. C’est aussi une de nos faiblesses’’, a reconnu Dr Mor Diaw.
L’adjointe au préfet du département de Mbour, Oumou Diamanka, a promis tout le soutien des autorités pour faciliter l’accomplissement des missions des ‘’badiénou gokh’’ qui se sont ‘’engagées’’ dans le cadre de ce programme communautaire pour la promotion de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant.
Cette initiative, a indiqué Dr Mor Diaw, médecin-chef du district sanitaire de Mbour, revêt ‘’une importance capitale’’ pour le système de santé en général et pour sa structure en particulier.
Selon Dr Diaw, l’installation de ces femme est le début d’un processus qui devrait permettre ‘’d’assurer’’ un plus grand nombre de recrutement de ‘’badiénou gokh’’ qui constituent des relais et des leaders communautaires féminins et qui devraient aider ‘’à assurer une meilleure demande de la population’’ par rapport à la santé de la reproduction.
’’Au Sénégal, pour améliorer les visites prénatales, assurer les accouchements dans les structures sanitaires et une meilleure vaccination des enfants, on a beaucoup de difficultés’’, a déploré le médecin-chef du district sanitaire de Mbour.
Il a indiqué que l’installation de ces relais n’est qu’une partie de l’initiative du chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, qui vise ‘’à appuyer’’ l’amélioration de la santé de la reproduction, et à ‘’assurer’’ l’atteinte des objectifs 4 et 5 du Millénaire pour le développement, dans le cadre de la mortalité maternelle et infanto-juvénile.
Mor Diaw a ajouté qu’au niveau du district sanitaire de Mbour, ‘’beaucoup d’efforts ont été faits’’, notamment dans le cadre du Programme élargi de vaccination (PEV).
Pour la couverture pour les antigènes, la fièvre jaune et la rougeole, ‘’nous sommes actuellement à 80% chez les enfants de 0 à 11 mois, pour le pentavalent nous sommes à plus de 105%’’, a-t-il renseigné.
Seulement, ces indicateurs cachent mal les difficultés rencontrées par les services de santé en matière de prise en charge ‘’totale’’ de la santé de la reproduction.
Pour les visites prénatales, ‘’nous sommes à 54% du taux d’achèvement’’, a-t-il signalé, estimant que cela constitue ‘’une faiblesse’’ par rapport aux objectifs fixés.
Il a ajouté que sur 70% des femmes enceintes n’arrivent pas à faire leur quatrième visite. ‘’Nous avons aussi des difficultés pour assurer l’accouchement dans les structures sanitaires. C’est aussi une de nos faiblesses’’, a reconnu Dr Mor Diaw.
L’adjointe au préfet du département de Mbour, Oumou Diamanka, a promis tout le soutien des autorités pour faciliter l’accomplissement des missions des ‘’badiénou gokh’’ qui se sont ‘’engagées’’ dans le cadre de ce programme communautaire pour la promotion de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant.