Mbourwaye : Un poste de santé neuf pour diminuer les accouchements à domicile
Mbourwaye, un village de 6000 âmes, blotti au cœur de la communauté rurale de Ngoundiane, dans l’arrondissement de Thiénaba, vient d’étrenner un poste de santé flambant neuf. Un fruit d’une amitié entre Ousmane Diouf, un fils du terroir émigré en Espagne et une Ong hispanique dénommée : Allô Gorée Sénégal Nanga Deff.
Estimé à un coût de 55 millions de nos francs dont les 20 millions concernent les équipements sanitaires, ce poste présente toutes les commodités nécessaires garantissant une offre de service adéquat en matière de santé pour les populations.
Venu présider la cérémonie d’ouverture, Dr Assane Yaradou a, au nom du ministre de la Santé et de la Prévention, salué l’initiative et invité les populations, en relation avec leurs autorités sanitaires locales, à bien entretenir les lieux.
Selon lui, l’édification de ce poste de santé à Mbourwaye participe à la consolidation du Plan national de développement sanitaire (Pnds) qui est d’améliorer l’offre et l’accès des services de santé pour un meilleur bien être des populations sénégalaises. Alors « nous rendons un vibrant hommage aux partenaires espagnols et à l’initiateur du projet », dit-il.
Revenant sur l’opportunité d’ériger la case de santé de Mbourwaye en poste de santé, le président de la communauté rurale de Ngoundiane, Ablaye Gora Ngom, demande au ministère de la Santé et de la Prévention d’y affecter au plus vite un infirmier chef de poste et une sage-femme. Car, le poste de santé dispose aussi d’une maternité avec une capacité de cinq lits, une salle d’accouchement et de consultations. « La présence d’une sage-femme devrait réduire sensiblement les accouchements à domicile et le taux encore préoccupant des consultations prénatales », indique-t-il. Un point de vue entièrement partagé par Astou Gningue, responsable des femmes de l’union de la communauté rurale de Ngoundiane. Selon elle, certaines pesanteurs sociales qui veulent que les questions liées à la maternité restent encore une affaire exclusive de femmes dans leur société, font qu’en ayant en face d’elles une femme pour prendre en charge leur santé de la reproduction, nul doute que le taux de fréquentation du poste de santé par les dames devrait atteindre le niveau escompté par les spécialistes de la santé.
Auparavant, l’initiateur du projet Ousmane Diouf et ses partenaires espagnols ont salué la disponibilité et la diligence avec lesquelles les autorités sanitaires et administratives locales ont traité ce dossier.
Le Soleil
Estimé à un coût de 55 millions de nos francs dont les 20 millions concernent les équipements sanitaires, ce poste présente toutes les commodités nécessaires garantissant une offre de service adéquat en matière de santé pour les populations.
Venu présider la cérémonie d’ouverture, Dr Assane Yaradou a, au nom du ministre de la Santé et de la Prévention, salué l’initiative et invité les populations, en relation avec leurs autorités sanitaires locales, à bien entretenir les lieux.
Selon lui, l’édification de ce poste de santé à Mbourwaye participe à la consolidation du Plan national de développement sanitaire (Pnds) qui est d’améliorer l’offre et l’accès des services de santé pour un meilleur bien être des populations sénégalaises. Alors « nous rendons un vibrant hommage aux partenaires espagnols et à l’initiateur du projet », dit-il.
Revenant sur l’opportunité d’ériger la case de santé de Mbourwaye en poste de santé, le président de la communauté rurale de Ngoundiane, Ablaye Gora Ngom, demande au ministère de la Santé et de la Prévention d’y affecter au plus vite un infirmier chef de poste et une sage-femme. Car, le poste de santé dispose aussi d’une maternité avec une capacité de cinq lits, une salle d’accouchement et de consultations. « La présence d’une sage-femme devrait réduire sensiblement les accouchements à domicile et le taux encore préoccupant des consultations prénatales », indique-t-il. Un point de vue entièrement partagé par Astou Gningue, responsable des femmes de l’union de la communauté rurale de Ngoundiane. Selon elle, certaines pesanteurs sociales qui veulent que les questions liées à la maternité restent encore une affaire exclusive de femmes dans leur société, font qu’en ayant en face d’elles une femme pour prendre en charge leur santé de la reproduction, nul doute que le taux de fréquentation du poste de santé par les dames devrait atteindre le niveau escompté par les spécialistes de la santé.
Auparavant, l’initiateur du projet Ousmane Diouf et ses partenaires espagnols ont salué la disponibilité et la diligence avec lesquelles les autorités sanitaires et administratives locales ont traité ce dossier.
Le Soleil
