Dakar, 1-er (APS) – Le directeur exécutif d’ONUSIDA, Michel Sidibé, a estimé, jeudi, sur les ondes de Radio France internationale (RFI), que le traitement contre le Sida ne doit plus se faire de manière isolée, malgré le caractère exceptionnel de cette maladie.
‘’Quand on a 14 milliards de dollars mobilisés chaque année, ils doivent être utilisés pour produire des résultats de développement’’, a notamment indiqué M. Sidibé, invité jeudi de l’émission ‘’Priorité santé’’ sur RFI.
A ce propos, il a souligné que c’est pour cela qu’il se bat pour l’élimination de la transmission du Sida de la mère à l’enfant.
C’est pour cela, dit-il, qu’il est ‘’inacceptable’’ qu’il y ait 400 000 enfants qui naissent dans les pays en voie de développement, particulièrement en Afrique avec le Sida’’. Il a, à ce sujet, souligné, que cela n’existe pratiquement plus dans les pays développés.
‘’Je pense que la plus grande injustice en santé publique qu’on observe aujourd’hui, est l’injustice qui frappe les mères africaines’’, a encore dit Michel Sidibé.
Selon lui, le combat qui vaille la peine d’être mené, c’est la création d’un mouvement continental qui va s’articuler sur l’Union africaine pour faire en sorte que les stratégies développées sur la transmission soient bien appliquées pour permettre ‘’à moins’’ d’enfants d’être infectés.
Evoquant les conclusions du rapport d’ONUSIDA et selon lesquelles certaines populations à risque ne seraient toujours pas touchées par les messages de prévention adaptés, il indique que cette situation qui relève du droit humain, est plutôt un obstacle universel, lorsqu’on parle de populations à risque.
A l’en croire, on ne pourra pas aller vers une transformation réelle, si on ne permet pas à ces populations à risque (homosexuels, prostitués, drogués), de sortir de cette situation de stigmate, de discrimination, de préjudice, où l’homophobie devient une règle.
‘’Il y a plus de 80 pays qui ont des lois homophobes’’, a fait remarquer le directeur exécutif de l’ONUSIDA, estimant que le combat qui mérite d’être mené à ce niveau, ce n’est pas de créer un droit particulier pour les travailleurs du sexe ou pour les drogués, mais de faire en sorte que les droits universels, dont nous jouissons, soient les mêmes droits pour ces personnes là.
‘’Quand on a 14 milliards de dollars mobilisés chaque année, ils doivent être utilisés pour produire des résultats de développement’’, a notamment indiqué M. Sidibé, invité jeudi de l’émission ‘’Priorité santé’’ sur RFI.
A ce propos, il a souligné que c’est pour cela qu’il se bat pour l’élimination de la transmission du Sida de la mère à l’enfant.
C’est pour cela, dit-il, qu’il est ‘’inacceptable’’ qu’il y ait 400 000 enfants qui naissent dans les pays en voie de développement, particulièrement en Afrique avec le Sida’’. Il a, à ce sujet, souligné, que cela n’existe pratiquement plus dans les pays développés.
‘’Je pense que la plus grande injustice en santé publique qu’on observe aujourd’hui, est l’injustice qui frappe les mères africaines’’, a encore dit Michel Sidibé.
Selon lui, le combat qui vaille la peine d’être mené, c’est la création d’un mouvement continental qui va s’articuler sur l’Union africaine pour faire en sorte que les stratégies développées sur la transmission soient bien appliquées pour permettre ‘’à moins’’ d’enfants d’être infectés.
Evoquant les conclusions du rapport d’ONUSIDA et selon lesquelles certaines populations à risque ne seraient toujours pas touchées par les messages de prévention adaptés, il indique que cette situation qui relève du droit humain, est plutôt un obstacle universel, lorsqu’on parle de populations à risque.
A l’en croire, on ne pourra pas aller vers une transformation réelle, si on ne permet pas à ces populations à risque (homosexuels, prostitués, drogués), de sortir de cette situation de stigmate, de discrimination, de préjudice, où l’homophobie devient une règle.
‘’Il y a plus de 80 pays qui ont des lois homophobes’’, a fait remarquer le directeur exécutif de l’ONUSIDA, estimant que le combat qui mérite d’être mené à ce niveau, ce n’est pas de créer un droit particulier pour les travailleurs du sexe ou pour les drogués, mais de faire en sorte que les droits universels, dont nous jouissons, soient les mêmes droits pour ces personnes là.