Dakar, 28 oct (APS) – Kaolack, Fatick et Kaffrine (centre) ont bénéficié de la réhabilitation et de la mise aux normes de 36 postes de santé grâce au Projet d’appui aux systèmes de santé des régions médicales de Kaolack et Fatick (ASSRMKF) installé depuis 2006 dans la zone, a indiqué le directeur dudit projet, le Dr Omar Sarr.
L’ASSMKF qui a été ensuite élargi à la nouvelle région de Kaffrine, a pu ‘’en plus apporter tout l’équipement nécessaire à tous les postes de santé des trois régions et à cinq centres de santé et mettre un système de référence contre-référence qui a permis de mieux gérer toutes les évacuations sanitaires’’, a-t-il en outre signalé jeudi à Dakar au cours de la rencontre de restitution du projet.
‘’Le programme, a-t-il expliqué, a démarré en 2006 avec pour mandat de piloter le projet sur la base d’un document technique et financier et la mouture a été adoptée à l’environnement de la région avant de commencer l’exécution.’’
Au cours de la mise en œuvre, a -t- ajouté, la démarche participative a été adoptée en impliquant tous les acteurs du secteur, les techniciens de la santé, les collectivités locales, les comités de santé, la société civile de façon globale pour mener à bien le programme.
Cela a abouti à ‘’des résultats assez probants parce que, globalement, les objectifs ont été largement atteints avec, en plus, un partenariat établi avec la faculté de médecine pour développer la chirurgie du district qui a été une des valeurs ajoutée du projet’’, a-t-il noté.
‘’Cette chirurgie de district a permis véritablement de mener des activités chirurgicales au niveau le plus périphérique et des activités chirurgicales de qualité. Cela a été très apprécié par les populations et permettra de voir comment pérenniser cela pour que tout le monde soit touché’’, a souligné le Dr Omar Sarr.
La rencontre de restitution organisée pour le bilan du projet qui tire à sa fin en décembre 2010 rentre dans ce cadre ‘’en termes de pérennisation’’, a-t-il précisé, soulignant qu’‘’il y aura d’autres projets qui vont continuer ce que nous sommes entrain de faire’’. En fait, pour les ‘’activités phares comme la chirurgie, le ministre de la Santé s’est engagé à recruter des chirurgiens pour les centres de santé périphériques’’.
‘’Cela est devenu effectif dans deux centres de santé où ils ont été recrutés. Ainsi l’activité chirurgicale a été pérennisée et il suffit de voir comment élargir cette gamme d’activités au niveau des autres centres de santé’’, a-t-il ajouté.
L’acquisition de 4 ambulances médicalisées au niveau des districts de Kaffrine, Sokone, Koungeul et Gossas et celle de sept véhicules de liaison ont été mises au bilan des réalisations du programme sénégalo-belge.
Pour Laurence Janssens, représentante de la Coopération technique belge (CTB) qui a financé le projet, celui-ci visait ‘’l’amélioration de l’accessibilité d’environ 200 000 habitants des régions ciblés à des soins de qualité en agissant à la fois sur l’offre et la demande’’. Satisfaite du bilan réalisé en 4 ans, Mme Janssens a souligné que l’objectif était d’appuyer le développement d’un dispositif durable de soins de qualité au niveau opérationnel du système de santé.
Elle a assuré que d’autres programmes vont venir pour appuyer le ministre de la Santé dans ce sens.
Venu présider la cérémonie d’ouverture de la rencontre qui prend fin vendredi, le représentant du ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Djibril Amadou Bâ a précisé que la mise en œuvre du projet entre dans le cadre de la 2ème phase du Plan national de développement sanitaire (PNDS).
Il a salué les résultats ‘’largement atteints’’ du programme avec notamment ‘’la remise aux normes des postes de santé et la construction de nouveaux services au niveau des centres de santé’’.
La contribution totale du projet a tourné autour de 6 milliards de francs CFa pour une durée de 4 ans (2006-2010).
24% de cette somme a été alloué aux infrastructures, 20% aux équipements, le reste étant réservé aux activités de fonctionnement et de management. Beaucoup d’activités ont été aussi menées pour appuyer les régions médicales et les districts à mieux gérer le système de santé global, selon les intervenants.
ADL/ASG
L’ASSMKF qui a été ensuite élargi à la nouvelle région de Kaffrine, a pu ‘’en plus apporter tout l’équipement nécessaire à tous les postes de santé des trois régions et à cinq centres de santé et mettre un système de référence contre-référence qui a permis de mieux gérer toutes les évacuations sanitaires’’, a-t-il en outre signalé jeudi à Dakar au cours de la rencontre de restitution du projet.
‘’Le programme, a-t-il expliqué, a démarré en 2006 avec pour mandat de piloter le projet sur la base d’un document technique et financier et la mouture a été adoptée à l’environnement de la région avant de commencer l’exécution.’’
Au cours de la mise en œuvre, a -t- ajouté, la démarche participative a été adoptée en impliquant tous les acteurs du secteur, les techniciens de la santé, les collectivités locales, les comités de santé, la société civile de façon globale pour mener à bien le programme.
Cela a abouti à ‘’des résultats assez probants parce que, globalement, les objectifs ont été largement atteints avec, en plus, un partenariat établi avec la faculté de médecine pour développer la chirurgie du district qui a été une des valeurs ajoutée du projet’’, a-t-il noté.
‘’Cette chirurgie de district a permis véritablement de mener des activités chirurgicales au niveau le plus périphérique et des activités chirurgicales de qualité. Cela a été très apprécié par les populations et permettra de voir comment pérenniser cela pour que tout le monde soit touché’’, a souligné le Dr Omar Sarr.
La rencontre de restitution organisée pour le bilan du projet qui tire à sa fin en décembre 2010 rentre dans ce cadre ‘’en termes de pérennisation’’, a-t-il précisé, soulignant qu’‘’il y aura d’autres projets qui vont continuer ce que nous sommes entrain de faire’’. En fait, pour les ‘’activités phares comme la chirurgie, le ministre de la Santé s’est engagé à recruter des chirurgiens pour les centres de santé périphériques’’.
‘’Cela est devenu effectif dans deux centres de santé où ils ont été recrutés. Ainsi l’activité chirurgicale a été pérennisée et il suffit de voir comment élargir cette gamme d’activités au niveau des autres centres de santé’’, a-t-il ajouté.
L’acquisition de 4 ambulances médicalisées au niveau des districts de Kaffrine, Sokone, Koungeul et Gossas et celle de sept véhicules de liaison ont été mises au bilan des réalisations du programme sénégalo-belge.
Pour Laurence Janssens, représentante de la Coopération technique belge (CTB) qui a financé le projet, celui-ci visait ‘’l’amélioration de l’accessibilité d’environ 200 000 habitants des régions ciblés à des soins de qualité en agissant à la fois sur l’offre et la demande’’. Satisfaite du bilan réalisé en 4 ans, Mme Janssens a souligné que l’objectif était d’appuyer le développement d’un dispositif durable de soins de qualité au niveau opérationnel du système de santé.
Elle a assuré que d’autres programmes vont venir pour appuyer le ministre de la Santé dans ce sens.
Venu présider la cérémonie d’ouverture de la rencontre qui prend fin vendredi, le représentant du ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Djibril Amadou Bâ a précisé que la mise en œuvre du projet entre dans le cadre de la 2ème phase du Plan national de développement sanitaire (PNDS).
Il a salué les résultats ‘’largement atteints’’ du programme avec notamment ‘’la remise aux normes des postes de santé et la construction de nouveaux services au niveau des centres de santé’’.
La contribution totale du projet a tourné autour de 6 milliards de francs CFa pour une durée de 4 ans (2006-2010).
24% de cette somme a été alloué aux infrastructures, 20% aux équipements, le reste étant réservé aux activités de fonctionnement et de management. Beaucoup d’activités ont été aussi menées pour appuyer les régions médicales et les districts à mieux gérer le système de santé global, selon les intervenants.
ADL/ASG