De 33,57 % en 2006, le taux de cas de paludéens est passé à 22,25% en 2007, soit une baisse totale de 11 points enregistrée au Sénégal par le programme de lutte contre la malaria tristement connue chez nous sous le nom de paludisme. Ainsi on est passé du nombre total de 1. 555 234 cas de personnes atteintes de la maladie à celui de 1.170 210 de cas. Ce sont là les chiffres des données épidémiologiques qui ont été révélés hier, à Dakar par le Dr docteur Sylla Thiam en prélude de la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre la maladie dont les manifestations seront organisées cette année à Dagana dans la région du Fleuve. Cette baisse enregistrée au Sénégal s’explique selon le technicien par les dispositions techniques mises en place. Toutefois le spécialiste du palu a révélé que la morbidité est totalement différente selon les régions. Elle est en train de faire des ravages dans le centre et le sud du pays, notamment à Tambacounda, Kolda, Matam, Fatick, Ziguinchor et Kaolack où les taux sont en moyenne entre 30 % et 25%. Tandis que les régions comme Dakar enregistrent (17,91%), contrairement à celles de Thiès et Saint Louis où les taux sont en deçà de la moyenne nationale qui se situe à 22,25%.
Pour le paludologue Cheikh Sokhna, cette maladie est presque totalement éradiquée en Europe alors qu’elle continue à résister en Afrique où les cas de morbité et de mortalité sont observés avec un taux 95% contre 5% pour le reste du monde. Autrement dit, la maladie menace 40% de la population mondiale dont 500 millions de personnes sont touchées chaque année avec un nombre de plus d’un million de morts. La spécificité du palu en Afrique tropicale est liée à la présence de l’anophèle gambiae qui le principal vecteur du paludisme et qu’on retrouve uniquement en Afrique tropicale.
Toujours dans cette même zone, révèlent en outre les experts, 60% des femmes enceintes sont touchées par la maladie. Ainsi, au moment de l’accouchement plus de 10 % d’entre elles décèdent et 24% des enfants mis au monde par ces femmes meurent aussitôt après leur naissance.
Sud Quotidien
Pour le paludologue Cheikh Sokhna, cette maladie est presque totalement éradiquée en Europe alors qu’elle continue à résister en Afrique où les cas de morbité et de mortalité sont observés avec un taux 95% contre 5% pour le reste du monde. Autrement dit, la maladie menace 40% de la population mondiale dont 500 millions de personnes sont touchées chaque année avec un nombre de plus d’un million de morts. La spécificité du palu en Afrique tropicale est liée à la présence de l’anophèle gambiae qui le principal vecteur du paludisme et qu’on retrouve uniquement en Afrique tropicale.
Toujours dans cette même zone, révèlent en outre les experts, 60% des femmes enceintes sont touchées par la maladie. Ainsi, au moment de l’accouchement plus de 10 % d’entre elles décèdent et 24% des enfants mis au monde par ces femmes meurent aussitôt après leur naissance.
Sud Quotidien