Les acteurs de la Société civile impliqués dans le domaine de la Santé ont mené une réflexion sur la participation communautaire dans les politiques de santé. C’est à l’occasion du forum international sur la promotion de la santé communautaire en Afrique qui se tient à Dakar jusqu’au 12 juin.
Le forum international sur la promotion de la santé communautaire en Afrique tient sa première édition au Sénégal. C’est une initiative du Congad (Conseil des Ong pour l’appui au développement). Il vise à consolider le partenariat entre la Société civile, les institutions et les services étatiques pour la construction et la mise en œuvre de réponses communautaires efficientes face aux problèmes de santé. Cette rencontre, en tant que prolongement de la conférence internationale conjointe sur la santé communautaire tenue en novembre 2006 à Addis-Abeba, traduit, selon le représentant de l’Oms (Organisation mondiale de la Santé), « le respect par le Sénégal et les pays de la sous-région, des engagements internationaux sur les politiques de promotion de la santé ».
A Dakar, au cours de la cérémonie d’ouverture, le représentant de l’Oms a précisé que « l’un des principes de cette rencontre internationale est de traduire en actions au niveau national, les résolutions de la conférence ».
Dans la même lancée, Farba Lamine Sall, directeur de Cabinet du ministre de la Santé, a affirmé que « la santé communautaire est incontournable pour un développement durable, car les huit Objectifs du millénaire pour le développement, Omd, sont liés à la promotion de la santé ». Il a rappelé la nécessité de l’application de la charte d’Ottawa qui met en exergue la participation communautaire à l’effort de santé. Il n’a pas manqué de poser la problématique de la conception et de la mise en œuvre de politiques de santé basées sur une approche communautaire et participative. « Comment mobiliser les ressources locales nécessaires et comment maximiser les efforts pour une réelle implication communautaire ? », s’est-il interrogé avant de mettre en exergue les efforts faits par le Sénégal dans la promotion de la santé communautaire avec l’initiative « Badiénou Gokh » (femmes leaders) et la stratégie « médecins sans blouse ».
Farba Lamine Sall a ainsi invité les acteurs de la Société civile en partenariat avec l’Etat à approfondir la réflexion pour une parfaite implication des ressources locales et à puiser sur les potentialités endogènes pour la conception de politiques de santé pertinentes.
La coalition de la Société civile a apporté une importante contribution sur les interventions de santé communautaire. Comme l’affirme Momar Talla Kane, président du Congad.
Selon lui, « la faible prévalence du Vih/Sida est le résultat d’une synergie d’actions des organisations de la Société civile dans la prévention, le dépistage et la prise en charge des Personnes vivant avec le Vih ».
La rencontre s’achève demain.
Ndèye Mane BA
Le Soleil
Le forum international sur la promotion de la santé communautaire en Afrique tient sa première édition au Sénégal. C’est une initiative du Congad (Conseil des Ong pour l’appui au développement). Il vise à consolider le partenariat entre la Société civile, les institutions et les services étatiques pour la construction et la mise en œuvre de réponses communautaires efficientes face aux problèmes de santé. Cette rencontre, en tant que prolongement de la conférence internationale conjointe sur la santé communautaire tenue en novembre 2006 à Addis-Abeba, traduit, selon le représentant de l’Oms (Organisation mondiale de la Santé), « le respect par le Sénégal et les pays de la sous-région, des engagements internationaux sur les politiques de promotion de la santé ».
A Dakar, au cours de la cérémonie d’ouverture, le représentant de l’Oms a précisé que « l’un des principes de cette rencontre internationale est de traduire en actions au niveau national, les résolutions de la conférence ».
Dans la même lancée, Farba Lamine Sall, directeur de Cabinet du ministre de la Santé, a affirmé que « la santé communautaire est incontournable pour un développement durable, car les huit Objectifs du millénaire pour le développement, Omd, sont liés à la promotion de la santé ». Il a rappelé la nécessité de l’application de la charte d’Ottawa qui met en exergue la participation communautaire à l’effort de santé. Il n’a pas manqué de poser la problématique de la conception et de la mise en œuvre de politiques de santé basées sur une approche communautaire et participative. « Comment mobiliser les ressources locales nécessaires et comment maximiser les efforts pour une réelle implication communautaire ? », s’est-il interrogé avant de mettre en exergue les efforts faits par le Sénégal dans la promotion de la santé communautaire avec l’initiative « Badiénou Gokh » (femmes leaders) et la stratégie « médecins sans blouse ».
Farba Lamine Sall a ainsi invité les acteurs de la Société civile en partenariat avec l’Etat à approfondir la réflexion pour une parfaite implication des ressources locales et à puiser sur les potentialités endogènes pour la conception de politiques de santé pertinentes.
La coalition de la Société civile a apporté une importante contribution sur les interventions de santé communautaire. Comme l’affirme Momar Talla Kane, président du Congad.
Selon lui, « la faible prévalence du Vih/Sida est le résultat d’une synergie d’actions des organisations de la Société civile dans la prévention, le dépistage et la prise en charge des Personnes vivant avec le Vih ».
La rencontre s’achève demain.
Ndèye Mane BA
Le Soleil