Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a accepté hier, la main tendue de Médisol International pour un partenariat avec l’Etat du Sénégal dans le cadre de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) en matière de santé. La cérémonie de lancement officiel a eu pour cadre la salle des banquets de la présidence de la République.
Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a accepté le soutien des spécialistes de la Santé, non sans dire sa conception de la santé qui nécessite de porter attention sur tout ce qui est en amont de la maladie, notamment la prévention sociale et l’hygiène publique. Dans son argumentaire, le chef de l’Etat a noté que le système de la médecine classique développée un peu partout impose au malade d’aller voir le médecin et de payer la consultation. Mais, a-t-il souligné, « la course contre la maladie est perdue d’avance, non pas parce qu’il n’existe pas de soins de qualité, mais parce deux éléments exercent une pression sur les structures de Santé ». Notamment “la croissance démographique et de la mobilité des populations qui ne permettent pas aux infrastructures de Santé de résister à la pression ». De l’avis du président Abdoulaye Wade, la prévention publique est externe aux structures de Santé et celle sociale comme l’hygiène publique sont des « axes essentiels de la santé ».
Il a aussi évoqué le concept de médecin sans blouse qui transmettrait des connaissances aux populations dans les coins les plus reculés du pays. Pour lui, cette dimension de compréhension des mécanismes de transmission de la maladie aux populations est très importante. Aussi, il a invité les médecins à expliquer, à travers des notions simples, les maladies. Me Abdoulaye Wade est aussi revenu sur l’approche des caravanes préconisée par l’association Médisol Internatio-nal qui, selon lui, permet de donner des soins à des populations qui ne peuvent pas aller voir un médecin.
Repenser le système de Santé
Le président a estimé qu’il faut repenser le système de Santé. Il a cité l’exemple de l’approche cubaine (celle des médecins des masses) qui a permis de vaincre le paludisme. Pour faire face au refus des médecins d’exercer dans les coins les plus reculés du pays, il envisage de créer des centres multifonctionnels médico-sociaux modernes qui seront implantés à l’intérieur du pays. Le problème de la santé, a-t-il estimé, doit être repensé, puisqu’elle a une dimension environnementale et exige que les populations maintiennent une hygiène de vie acceptable. « Cela est possible », a-t-il fait remarquer. Le président de la République a aussi cité l’initiative des « Badiénou Gokh » qui permet une auto-surveillance sociale de la femme enceinte et de l’amener à l’hôpital. Enfin, il a salué l’engagement de Médisol International. « C’est tout à l’honneur du corps des médecins d’accomplir cette mission hautement patriotique », a conclu le chef de l’Etat.
La présidente de Médisol International (Sénégal), Dr Rose Wardini, a rappelé l’attitude courageuse du chef de l’Etat devant la tribune des Nations unies pour avoir refusé la vision pessimiste de l’Afrique décrite par les pays nantis sur l’atteinte des Omd en 2015. Elle a salué cette conviction basée sur le fait que le développement repose sur l’investissement sur la qualité des ressources humaines d’un pays.
Elle a précisé que l’initiative « Badiénou Gokh », cette volonté de développer, à travers la sensibilisation, des comportements indispensables pour la survie de la mère et de l’enfant, est un credo majeur pour son organisation, mentionnant un plan d’action national de promotion et de coordination des activités afin de mettre en déroute la maladie et la pauvreté.
Le secrétaire exécutif de Médisol International, Adel Arab, a indiqué que Médisol International fait de la santé, de l’éducation et de la communication son cheval de bataille. Ainsi, 50 % des efforts sont consentis dans l’éducation et la sensibilisation des populations et les 50 % autres dans les caravanes de consultations médicales et de dons de médicaments. Une méthode qui commence à donner ses fruits et qui permet d’être optimiste sur l’atteinte des Omd.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil
Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a accepté le soutien des spécialistes de la Santé, non sans dire sa conception de la santé qui nécessite de porter attention sur tout ce qui est en amont de la maladie, notamment la prévention sociale et l’hygiène publique. Dans son argumentaire, le chef de l’Etat a noté que le système de la médecine classique développée un peu partout impose au malade d’aller voir le médecin et de payer la consultation. Mais, a-t-il souligné, « la course contre la maladie est perdue d’avance, non pas parce qu’il n’existe pas de soins de qualité, mais parce deux éléments exercent une pression sur les structures de Santé ». Notamment “la croissance démographique et de la mobilité des populations qui ne permettent pas aux infrastructures de Santé de résister à la pression ». De l’avis du président Abdoulaye Wade, la prévention publique est externe aux structures de Santé et celle sociale comme l’hygiène publique sont des « axes essentiels de la santé ».
Il a aussi évoqué le concept de médecin sans blouse qui transmettrait des connaissances aux populations dans les coins les plus reculés du pays. Pour lui, cette dimension de compréhension des mécanismes de transmission de la maladie aux populations est très importante. Aussi, il a invité les médecins à expliquer, à travers des notions simples, les maladies. Me Abdoulaye Wade est aussi revenu sur l’approche des caravanes préconisée par l’association Médisol Internatio-nal qui, selon lui, permet de donner des soins à des populations qui ne peuvent pas aller voir un médecin.
Repenser le système de Santé
Le président a estimé qu’il faut repenser le système de Santé. Il a cité l’exemple de l’approche cubaine (celle des médecins des masses) qui a permis de vaincre le paludisme. Pour faire face au refus des médecins d’exercer dans les coins les plus reculés du pays, il envisage de créer des centres multifonctionnels médico-sociaux modernes qui seront implantés à l’intérieur du pays. Le problème de la santé, a-t-il estimé, doit être repensé, puisqu’elle a une dimension environnementale et exige que les populations maintiennent une hygiène de vie acceptable. « Cela est possible », a-t-il fait remarquer. Le président de la République a aussi cité l’initiative des « Badiénou Gokh » qui permet une auto-surveillance sociale de la femme enceinte et de l’amener à l’hôpital. Enfin, il a salué l’engagement de Médisol International. « C’est tout à l’honneur du corps des médecins d’accomplir cette mission hautement patriotique », a conclu le chef de l’Etat.
La présidente de Médisol International (Sénégal), Dr Rose Wardini, a rappelé l’attitude courageuse du chef de l’Etat devant la tribune des Nations unies pour avoir refusé la vision pessimiste de l’Afrique décrite par les pays nantis sur l’atteinte des Omd en 2015. Elle a salué cette conviction basée sur le fait que le développement repose sur l’investissement sur la qualité des ressources humaines d’un pays.
Elle a précisé que l’initiative « Badiénou Gokh », cette volonté de développer, à travers la sensibilisation, des comportements indispensables pour la survie de la mère et de l’enfant, est un credo majeur pour son organisation, mentionnant un plan d’action national de promotion et de coordination des activités afin de mettre en déroute la maladie et la pauvreté.
Le secrétaire exécutif de Médisol International, Adel Arab, a indiqué que Médisol International fait de la santé, de l’éducation et de la communication son cheval de bataille. Ainsi, 50 % des efforts sont consentis dans l’éducation et la sensibilisation des populations et les 50 % autres dans les caravanes de consultations médicales et de dons de médicaments. Une méthode qui commence à donner ses fruits et qui permet d’être optimiste sur l’atteinte des Omd.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil