De plus en plus, le Vih/sida prend un visage féminin. Pour des raisons d’ordre social, culturel et physiologique, les femmes se retrouvent en effet plus exposées que les hommes à l’infection à Vih. Pour endiguer ce phénomène qui risque à terme de fragiliser davantage la gent féminine, le Programme commun des Nations unies sur le Vih/sida (Onusida) a décidé de lancer un Plan d’action quinquennal pour assurer aux femmes une meilleure protection contre le Vih.
Devant couvrir la période 2010-2014, le plan d’action mis en route par l’Onusida entend de manière spécifique intensifier les initiatives concernant les femmes, les filles, l’égalité entre les sexes et le Vih. Pour autant, il abordera le problème des inégalités entre les sexes et des violations des droits de l’homme, qui continuent à exposer davantage les femmes et les filles au risque d’infection par le Vih. Le Plan d’action qui a été lancé, selon des sources de l’Onusida, à l’occasion d’une réunion de haut niveau organisée dans le cadre de la 54ème session de la Commission de la condition de la femme, qui s’est tenue à New York au mois de mars dernier, envisage une série de mesures pour atteindre les objectifs fixés.
Parmi celles-ci, on relève l’amélioration de la collecte et de l’analyse des données, afin de mieux comprendre la manière dont l’épidémie affecte les femmes et les filles, le renforcement de la campagne « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes », une initiative du Secrétaire général des Nations Unies à travers la riposte au sida, voire la garantie d’une intégration de la violence à l’égard des femmes dans les programmes de prévention, de traitement, de prise en charge et d’appui en matière de Vih. Dans la même dynamique, le plan d’action quinquennal de l’Onusida se propose également d’analyser l’impact des facteurs socioculturels et économiques, qui empêchent les femmes de se protéger contre le Vih, d’apporter son soutien aux associations de femmes et aux réseaux de femmes vivant avec le Vih dans l’établissement des engagements pris par les gouvernements sur la question des femmes et du Vih, et au final d’œuvrer au renforcement de la participation des organisations d’hommes et de garçons à la défense des droits des femmes et des filles.
Autant de mesures qui pourraient contribuer, selon les responsables de l’Onusida, à refréner le processus de féminisation du Vih qui préoccupe fortement la communauté internationale. Pour rappel, plus de la moitié des 33 millions de séropositifs qui vivent dans le monde sont actuellement des femmes, alors qu’à ses débuts, l’épidémie du sida touchait surtout les hommes. Les taux d’infection féminine les plus élevés sont enregistrés dans les pays où l’épidémie s’est généralisée et où la transmission est principalement hétérosexuelle, souvent entre époux. Soixante dix-sept pour cent (77%) de toutes les femmes séropositives du monde vivent en Afrique.
Sud Quotidien
Devant couvrir la période 2010-2014, le plan d’action mis en route par l’Onusida entend de manière spécifique intensifier les initiatives concernant les femmes, les filles, l’égalité entre les sexes et le Vih. Pour autant, il abordera le problème des inégalités entre les sexes et des violations des droits de l’homme, qui continuent à exposer davantage les femmes et les filles au risque d’infection par le Vih. Le Plan d’action qui a été lancé, selon des sources de l’Onusida, à l’occasion d’une réunion de haut niveau organisée dans le cadre de la 54ème session de la Commission de la condition de la femme, qui s’est tenue à New York au mois de mars dernier, envisage une série de mesures pour atteindre les objectifs fixés.
Parmi celles-ci, on relève l’amélioration de la collecte et de l’analyse des données, afin de mieux comprendre la manière dont l’épidémie affecte les femmes et les filles, le renforcement de la campagne « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes », une initiative du Secrétaire général des Nations Unies à travers la riposte au sida, voire la garantie d’une intégration de la violence à l’égard des femmes dans les programmes de prévention, de traitement, de prise en charge et d’appui en matière de Vih. Dans la même dynamique, le plan d’action quinquennal de l’Onusida se propose également d’analyser l’impact des facteurs socioculturels et économiques, qui empêchent les femmes de se protéger contre le Vih, d’apporter son soutien aux associations de femmes et aux réseaux de femmes vivant avec le Vih dans l’établissement des engagements pris par les gouvernements sur la question des femmes et du Vih, et au final d’œuvrer au renforcement de la participation des organisations d’hommes et de garçons à la défense des droits des femmes et des filles.
Autant de mesures qui pourraient contribuer, selon les responsables de l’Onusida, à refréner le processus de féminisation du Vih qui préoccupe fortement la communauté internationale. Pour rappel, plus de la moitié des 33 millions de séropositifs qui vivent dans le monde sont actuellement des femmes, alors qu’à ses débuts, l’épidémie du sida touchait surtout les hommes. Les taux d’infection féminine les plus élevés sont enregistrés dans les pays où l’épidémie s’est généralisée et où la transmission est principalement hétérosexuelle, souvent entre époux. Soixante dix-sept pour cent (77%) de toutes les femmes séropositives du monde vivent en Afrique.
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