Plaidoyer pour l’accroissement des ressources allouées aux programmes de santé maternelle et infantile



Tivaouane, 15 sept (APS) – La représentante adjointe du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), Dr Edwige Adékambi Domingo, a invité mercredi l’Etat sénégalais à accorder plus de ressources financières aux programmes de santé maternelle et infantile pour soutenir l’action des ’’bàjenu gox’’.

‘’En dépit des efforts déployés par le gouvernement du Sénégal, les ressources allouées à la santé génésique et à la santé maternelle et infantile restent en deçà des engagements pris dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale’’, a dit Mme Domingo.

Elle intervenait au nom des partenaires techniques et financiers en poste au Sénégal à l’occasion de la cérémonie de remise d’attestations aux ’’bàjenu gox’’ du district de Tivaouane.

Le programme ’’bàjenu gox’’ est une initiative du président de la République en faveur de la santé de la mère et de l’enfant, basée sur la participation de femmes leaders dans le suivi de la grossesse, de la prise en charge de l’accouchement et de la santé du couple mère-enfant.

L’initiative entre aussi dans le cadre des interventions visant à accélérer l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), notamment en ces composantes 4 et 5.

L’évaluation à mi parcours de cette ’’feuille de route’’ démarrera cette année, a fait savoir la fonctionnaire du FNUAP, a annoncé Dr Edwige Adékambi Domingo.

’’Même si les données récentes montrent que la santé maternelle et infantile s’améliore dans la plupart des pays, nous sommes loin des engagements pris pour 2015’’, a-t-elle souligné.

Selon elle, les estimations de l’OMS indiquent que sur un total de 136 millions de naissances par an, moins des deux tiers des femmes des pays en développement accouchent avec l’aide d’un personnel de santé qualifié.

Et c’est pourquoi, ajoute-t-elle, des centaines de milliers de femmes meurent chaque année de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Elle a précisé que 99 % de ces femmes vivent dans les pays en développement.

‘’Par ailleurs, près de 90 % des décès d’enfants de moins de 5 ans sont attribuables à des problèmes de santé connus’’, a dit la porte-parole des partenaires techniques et financiers.

Elle a invité, a cet effet, les pays en développement à réfléchir à des stratégies novatrices pour améliorer les connaissances et la prise de conscience des communautés sur la problématique de la santé maternelle et infantile.

Pour elle, l’amélioration des services de santé doit aller de pair avec le développement d’actions communautaires afin de garantir aux femmes et aux nouveaux-nés, un accès réel aux soins dont ils ont besoin et au moment où ils en ont besoin.

LTF/ADC

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