Dakar, 11 mai (APS) - Le docteur Annette Seck Ndiaye, responsable du secteur privé au projet Initiative sénégalaise de santé urbaine (ISSU), a plaidé mercredi pour une collaboration plus féconde entre les secteurs public et privé pour être en phase avec le Plan national de développement sanitaire (PNDS) qui en a fait une priorité.
‘’Le PNDS n’a, jusqu’à présent, pas pu trouver une solution pratique pour mettre ensemble les forces de ces deux secteurs et permettre au système de santé de capitaliser pour atteindre les objectifs qui lui sont fixés et, notamment les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD)’’, a-t-elle expliqué.
Elle s’exprimait mercredi en marge d’un atelier de partage et de validation d’une stratégie du secteur privé tendant à augmenter le taux de prévalence contraceptive dans les zones urbaines défavorisées du Sénégal à l’initiative du projet ISSU.
Ce projet initié par l’ONG Intrahealth International vient en appui au ministère de la Santé et de la Prévention pour une meilleure prise en charge des problèmes de santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI), mais également de la Planification familiale (PF).
Sa contribution est orientée vers la promotion de la santé des populations vivant dans les zones urbaines défavorisées afin qu’elles accèdent davantage et utilisent de manière durable les services de PF.
Dans ce cadre, le médecin a expliqué les missions de Marie Stopes International (MSI), une ONG spécialisée dans la santé de la reproduction et particulièrement dans la PF.
Cette organisation est venue proposer son expertise pour pouvoir engager le secteur privé dans la mise en œuvre de politique de santé de la reproduction au Sénégal.
Dr Annette Seck Ndiaye a indiqué que le but de la stratégie qui est proposée est de pouvoir booster les indicateurs, particulièrement ceux en matière de santé de la reproduction pour l’atteinte des composantes 4 et 5 des OMD.
Point focal de MSI au projet ISSU, elle a rappelé l’importance des indicateurs nationaux de santé qui font que tous les acteurs du secteur de la santé sont obligés de réfléchir à des stratégies innovantes pour atteindre ces OMD.
‘’Aujourd’hui, au Sénégal, tous les acteurs de la santé sont conscients que le secteur privé joue un rôle important dans le système de santé. Malheureusement, il n’est pas suffisamment impliqué dans la mise en œuvre de la politique nationale de santé’’, a-t-elle regretté.
Pour apporter sa touche, a-t-elle signalé, Marie Stopes International se propose de créer la synergie entre les deux secteurs à travers quelques axes d’intervention avec, notamment, la franchise sociale pour étendre les services de santé de la reproduction existants aux prestataires privés.
S’y ajoutent le marketing social pour voir comment augmenter la diversité des sources d’approvisionnement des produits contraceptifs et le financement basé sur les résultats permettant de voir comment arriver à rendre accessible les services et les produits.
LTF/SAB
‘’Le PNDS n’a, jusqu’à présent, pas pu trouver une solution pratique pour mettre ensemble les forces de ces deux secteurs et permettre au système de santé de capitaliser pour atteindre les objectifs qui lui sont fixés et, notamment les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD)’’, a-t-elle expliqué.
Elle s’exprimait mercredi en marge d’un atelier de partage et de validation d’une stratégie du secteur privé tendant à augmenter le taux de prévalence contraceptive dans les zones urbaines défavorisées du Sénégal à l’initiative du projet ISSU.
Ce projet initié par l’ONG Intrahealth International vient en appui au ministère de la Santé et de la Prévention pour une meilleure prise en charge des problèmes de santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI), mais également de la Planification familiale (PF).
Sa contribution est orientée vers la promotion de la santé des populations vivant dans les zones urbaines défavorisées afin qu’elles accèdent davantage et utilisent de manière durable les services de PF.
Dans ce cadre, le médecin a expliqué les missions de Marie Stopes International (MSI), une ONG spécialisée dans la santé de la reproduction et particulièrement dans la PF.
Cette organisation est venue proposer son expertise pour pouvoir engager le secteur privé dans la mise en œuvre de politique de santé de la reproduction au Sénégal.
Dr Annette Seck Ndiaye a indiqué que le but de la stratégie qui est proposée est de pouvoir booster les indicateurs, particulièrement ceux en matière de santé de la reproduction pour l’atteinte des composantes 4 et 5 des OMD.
Point focal de MSI au projet ISSU, elle a rappelé l’importance des indicateurs nationaux de santé qui font que tous les acteurs du secteur de la santé sont obligés de réfléchir à des stratégies innovantes pour atteindre ces OMD.
‘’Aujourd’hui, au Sénégal, tous les acteurs de la santé sont conscients que le secteur privé joue un rôle important dans le système de santé. Malheureusement, il n’est pas suffisamment impliqué dans la mise en œuvre de la politique nationale de santé’’, a-t-elle regretté.
Pour apporter sa touche, a-t-elle signalé, Marie Stopes International se propose de créer la synergie entre les deux secteurs à travers quelques axes d’intervention avec, notamment, la franchise sociale pour étendre les services de santé de la reproduction existants aux prestataires privés.
S’y ajoutent le marketing social pour voir comment augmenter la diversité des sources d’approvisionnement des produits contraceptifs et le financement basé sur les résultats permettant de voir comment arriver à rendre accessible les services et les produits.
LTF/SAB