Planification familiale : le Sénégal loin d’atteindre les OMD (expert)
Dakar, 8 sept (APS) – Le Sénégal est loin d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans le domaine de la Santé de la reproduction en particulier, a soutenu mercredi à Dakar, le directeur exécutif de l’Association sénégalaise pour le bien être familial (ASBEF), Balla Moussa Diédhiou.
"On a des objectifs qui sont relativement bas par rapport au pic qui est alloué à la santé de la reproduction qui accuse un gap de financement de 50 pour cent", a notamment déclaré le docteur Diédhiou lors d’un panel organisé sur les OMD.
Selon lui, si la feuille de route n’est pas financée, on ne pourra "jamais" atteindre les composantes 4 et 5 des OMD.
Le panel organisé au siège de l’ASBEF a permis à différents membres de la Société civile, de faire la relecture du rapport que le gouvernement sénégalais devra présenter du 20 au 23 septembre à New York, pour l’évaluation à mi-parcours de l’atteinte des OMD.
Mais pour Balla Moussa Diédhiou, la présentation du seul rapport ne suffirait pas pour obtenir la caution de l’ONU. Pour lui, il est nécessaire que la Société civile, dans son ensemble, fasse une relecture dudit rapport.
A cet effet, il a relevé que les recommandations issues de ce panel seront versées dans le rapport gouvernemental, pour l’appuyer à dérouler la feuille de route.
Il a dit que suivant les tendances projetées par le gouvernement, les OMD ne seront pas atteints qu’en 2075 concernant la mortalité maternelle. Par contre, si la tendance de la feuille de route est choisie, en appliquant tout ce qu’elle édicte, il y aura une tendance moyenne qui mènerait à atteindre les OMD vers 2025.
"C’est pourquoi on s’est dit qu’il faut qu’il y ait des stratégies et des initiatives beaucoup plus importantes pour que d’ici 2015, cette composante puisse s’approcher de l’atteinte des OMD", a expliqué le directeur exécutif de l’ASBEF.
"C’est vrai, a-t-il poursuivi, qu’il y a des initiatives concernant le repositionnement de la planification familiale qui sont prises par les autorités sanitaires depuis un an, avec notamment avec la Campagne d’accélération pour la réduction de la mortalité et de la morbidité et infantile en Afrique (CARMA)".
Mais, a-t-il ajouté, toutes ces stratégies ne seront viables que s’il y a derrière une réelle volonté politique qui les porte.
Il a fait savoir que si les ressources octroyées au ministère de la Santé ne parviennent pas aux domaines particuliers où sont logés les OMD, il sera difficile de les atteindre.
"C’est pourquoi, j’estime qu’il faut faire une priorisation de ces ressources, afin de pouvoir définir des stratégies pouvant aider à l’atteinte des OMD et que plus de ressources soient allouées aux secteurs qui sont responsables des OMD", a suggéré le docteur Diédhiou.
LTF/BK
"On a des objectifs qui sont relativement bas par rapport au pic qui est alloué à la santé de la reproduction qui accuse un gap de financement de 50 pour cent", a notamment déclaré le docteur Diédhiou lors d’un panel organisé sur les OMD.
Selon lui, si la feuille de route n’est pas financée, on ne pourra "jamais" atteindre les composantes 4 et 5 des OMD.
Le panel organisé au siège de l’ASBEF a permis à différents membres de la Société civile, de faire la relecture du rapport que le gouvernement sénégalais devra présenter du 20 au 23 septembre à New York, pour l’évaluation à mi-parcours de l’atteinte des OMD.
Mais pour Balla Moussa Diédhiou, la présentation du seul rapport ne suffirait pas pour obtenir la caution de l’ONU. Pour lui, il est nécessaire que la Société civile, dans son ensemble, fasse une relecture dudit rapport.
A cet effet, il a relevé que les recommandations issues de ce panel seront versées dans le rapport gouvernemental, pour l’appuyer à dérouler la feuille de route.
Il a dit que suivant les tendances projetées par le gouvernement, les OMD ne seront pas atteints qu’en 2075 concernant la mortalité maternelle. Par contre, si la tendance de la feuille de route est choisie, en appliquant tout ce qu’elle édicte, il y aura une tendance moyenne qui mènerait à atteindre les OMD vers 2025.
"C’est pourquoi on s’est dit qu’il faut qu’il y ait des stratégies et des initiatives beaucoup plus importantes pour que d’ici 2015, cette composante puisse s’approcher de l’atteinte des OMD", a expliqué le directeur exécutif de l’ASBEF.
"C’est vrai, a-t-il poursuivi, qu’il y a des initiatives concernant le repositionnement de la planification familiale qui sont prises par les autorités sanitaires depuis un an, avec notamment avec la Campagne d’accélération pour la réduction de la mortalité et de la morbidité et infantile en Afrique (CARMA)".
Mais, a-t-il ajouté, toutes ces stratégies ne seront viables que s’il y a derrière une réelle volonté politique qui les porte.
Il a fait savoir que si les ressources octroyées au ministère de la Santé ne parviennent pas aux domaines particuliers où sont logés les OMD, il sera difficile de les atteindre.
"C’est pourquoi, j’estime qu’il faut faire une priorisation de ces ressources, afin de pouvoir définir des stratégies pouvant aider à l’atteinte des OMD et que plus de ressources soient allouées aux secteurs qui sont responsables des OMD", a suggéré le docteur Diédhiou.
LTF/BK
