Sur les traces de son illustre grand-père, Cheikh Mouhamadou Bamba Mbacké, Serigne Fallou Mbacké Souhaibou crée une école coranique qui s’ouvre aux Nouvelles technologies de l’information afin de valoriser la culture islamique. L’école sera inaugurée, ce mercredi, par le Khalife général des mourides.
Le Centre d’appui et de recherche pour la formation et l’éducation islamique en Afrique, nommé Daara Serigne Souhaibou Mbacké, ouvre sa section académique ce mercredi 28 janvier. La cérémonie inaugurale sera présidée par le khalife général des mourides, Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké. Cette initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de réalisation des objectifs de l’Ong Afeis (Association pour la formation et l’éducation islamique au Sénégal), dirigée par Serigne Fallou Mbacké Souhaibou. Doté d’une capacité d’accueil de 648 élèves, le centre va proposer à ses pensionnaires un apprentissage du saint Coran, de l’informatique et une formation professionnelle sur des secteurs qui débouchent sur un emploi.
L’édifice, note Serigne Fallou Mbacké, est implanté à Dakar pour lutter contre la débauche et la déperdition scolaire qui anime les jeunes de la capitale. Les ambitions de l’Ong Afeis se déclinent en quatre phases, dont le Centre d’appui et de recherche pour la formation et l’éducation islamique au Sénégal ne constitue que la première étape. La prochaine étape, qui se veut ‘à court terme’, c’est l’ouverture d’une pouponnière pour accueillir les bébés abonnés et ceux qui ne peuvent bénéficier d’aucune prise en charge parentale.
La troisième phase sera axée sur l’échange d’expériences et le développement des relations de coopération avec les projets similaires. Cette stratégie va s’inscrire dans le cadre de l’évaluation et du suivi, en accord avec l’Etat et les collectivités locales, avant que la quatrième phase ne prenne en compte la formation professionnelle pour faciliter à ses anciens élèves l’intégration dans la vie active. ‘On connaît alors les difficultés d’insertion des Sénégalais qui, pour une raison ou une autre, ont pris le parti d’étudier en Arabe, au Sénégal ou à l’étranger. Même s’ils sont parfois des diplômés à part entière, le système a tendance à les considérer comme des individus à part’, se désole le secrétaire général de l’Ong, Mansour Diouf.
‘Il est indéniable, avoue notre interlocuteur, que l’Ong Afeis rencontre quelques difficultés à se faire accepter encore comme partenaire à part entière en matière d’éducation’. Selon Mansour Diouf, les autorités ont encore tendance à considérer comme ‘informel’ tout ce qui tourne autour de programmes non français (ou non anglais). ‘L’initiateur du centre a compris ces difficultés, et a agi en incluant l’enseignement franco-arabe, anglais, et l’informatique dans le programme scolaire du Daara’, affirme le secrétaire général.
Wal Fadjri
Le Centre d’appui et de recherche pour la formation et l’éducation islamique en Afrique, nommé Daara Serigne Souhaibou Mbacké, ouvre sa section académique ce mercredi 28 janvier. La cérémonie inaugurale sera présidée par le khalife général des mourides, Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké. Cette initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de réalisation des objectifs de l’Ong Afeis (Association pour la formation et l’éducation islamique au Sénégal), dirigée par Serigne Fallou Mbacké Souhaibou. Doté d’une capacité d’accueil de 648 élèves, le centre va proposer à ses pensionnaires un apprentissage du saint Coran, de l’informatique et une formation professionnelle sur des secteurs qui débouchent sur un emploi.
L’édifice, note Serigne Fallou Mbacké, est implanté à Dakar pour lutter contre la débauche et la déperdition scolaire qui anime les jeunes de la capitale. Les ambitions de l’Ong Afeis se déclinent en quatre phases, dont le Centre d’appui et de recherche pour la formation et l’éducation islamique au Sénégal ne constitue que la première étape. La prochaine étape, qui se veut ‘à court terme’, c’est l’ouverture d’une pouponnière pour accueillir les bébés abonnés et ceux qui ne peuvent bénéficier d’aucune prise en charge parentale.
La troisième phase sera axée sur l’échange d’expériences et le développement des relations de coopération avec les projets similaires. Cette stratégie va s’inscrire dans le cadre de l’évaluation et du suivi, en accord avec l’Etat et les collectivités locales, avant que la quatrième phase ne prenne en compte la formation professionnelle pour faciliter à ses anciens élèves l’intégration dans la vie active. ‘On connaît alors les difficultés d’insertion des Sénégalais qui, pour une raison ou une autre, ont pris le parti d’étudier en Arabe, au Sénégal ou à l’étranger. Même s’ils sont parfois des diplômés à part entière, le système a tendance à les considérer comme des individus à part’, se désole le secrétaire général de l’Ong, Mansour Diouf.
‘Il est indéniable, avoue notre interlocuteur, que l’Ong Afeis rencontre quelques difficultés à se faire accepter encore comme partenaire à part entière en matière d’éducation’. Selon Mansour Diouf, les autorités ont encore tendance à considérer comme ‘informel’ tout ce qui tourne autour de programmes non français (ou non anglais). ‘L’initiateur du centre a compris ces difficultés, et a agi en incluant l’enseignement franco-arabe, anglais, et l’informatique dans le programme scolaire du Daara’, affirme le secrétaire général.
Wal Fadjri