REUNION DE COORDINATION SUR LES PROBLEMES DE SANTE A ZIGUINCHOR ET KOLDA, Les acteurs appellent à une décentralisation des écoles de formation et à l’extension des sites

Les acteurs de la santé se sont donné rendez-vous hier, à Ziguinchor pour passer en revue les problèmes auxquels le secteur est confronté. Dans les différents exposés, la santé est malade et la région de Kolda demeure la plus affectée de par sa situation géographique. Certaines localités étant enclavées, l’évacuation des malades dans les districts les plus performants pose problème. Le manque d’équipements dans les centres de santés des régions de Ziguinchor et Kolda, l’abandon des postes et le manque de sage-femmes, restent une équation à résoudre pour les blouses blanches qui recherchent à travers ces échanges une meilleure formule de prise en charge de ce domaine. Pour une sortie de crise, les participants ont opté pour une formation qualifiée des agents de santé, la décentralisation des écoles de formation mais aussi une dotation en équipements afin de mieux mener les travaux de supervision.

La région sud de la Casamance compte aujourd’hui cinq districts : Bignona, Oussouye, Thionk Essy, Diouloulou et Ziguinchor. Ce qui est vraiment insuffisante pour une prise en charge des malades. L’hôpital de la paix construit, sous l’ère du parti socialiste pour renforcer les infrastructures sanitaires, n’est toujours pas fonctionnel. Hier encore, cet institut de la santé est revenu au cœur des débats.

Le directeur de cabinet du ministre de la santé, Issa Sané rassure « le financement de 4millards est déjà acquis pour terminer les travaux des hôpitaux de la paix de Ziguinchor et Factif. Les sentiers sont confiés au ministère de l’Urbanisme et le président de la République veille à ça. Nous avons reçu une correspondance et je vous assure que les travaux vont bientôt démarrer ». Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’une telle promesse a été faite et les populations de Ziguinchor sont toujours à l’attente de ce joyau.

Sud Quotidien