Avoir une dimension réflexive et productive afin d’améliorer la qualité du système éducatif. Tel est le l’objectif que se fixe la revue bilan-programmation du Programme décennal de l’éducation et de la formation (Pdef) 2009 qui se tiendra du 20 au 23 avril 2009 à Dakar.
Si les acquis en matière d’accès sont réels dans le système (avec un Tbs qui avoisine les 90 %), au plan de son efficience, la phase 2 du Pdef reste contrastée et même décevante, puisque les acquis du programme, ramenés à la dimension des importants moyens financiers, sont par souvent fragiles. Autrement dit, l’efficacité et l’efficience (la qualité) sont les grands défis actuels. La revue 2009 s’inscrit dans la recherche de cette qualité, a expliqué le Directeur de la planification et de la réforme de l’éducation (Dpre), Djibril Ndiaye Diouf.
« L’atelier a pour objectif d’améliorer l’efficacité et l’efficience », a-t-il expliqué. Il s’agit d’améliorer les performances en matière de construction des infrastructures scolaires, rendre la gestion plus efficace et plus efficiente, actualiser la gestion des Ressources humaines (Rh), réfléchir sur les nouveaux curricula (de base et du moyen), la modernisation des « daaras », la stratégie de contrôle et d’accompagnement de l’enseignement privé, les défis et enjeux de la formation professionnelle et doter l’alphabétisation d’une nouvelle vision.
En effet, a indiqué le Dpre, repenser le pilotage est une nécessité. Par exemple, le pourcentage de maîtres, craie en main, est de 70 % dans le primaire. D’où la nécessité d’actualiser la gestion des Rh et avoir des enseignants de qualité. Et de proposer le retour du concours national, la suppression du quota sécuritaire, de corser le concours du volontariat en introduisant outre le français, les maths et études du milieu (géographie, histoire, etc.).
« Cela permettra un recrutement transparent et équitable », a signalé M. Diouf. Il a aussi proposé d’assurer une formation initiale et continuée efficace en allant vers la fusion des Ecoles de formation des instituteurs (Efi) et des Pôles de régionaux de formation (Prf) afin de renforcer les capacités de formation.
D’autant que « le système se propose de recycler, 30 % par an, des effectifs du préscolaire au secondaire et de l’enseignement technique, de maintenir les enseignants dans les classes. Il s’agit, d’ici 2015, de ramener le taux d’enseignants hors classe à 15 % dans l’élémentaire et à 5 % pour les autres niveaux », a noté le Dpre. Mais a-t-il averti, « cela suppose une autre façon de gérer, un système de motivation à travers des mesures incitatives ».
Daouda MANE
Le Soleil
Si les acquis en matière d’accès sont réels dans le système (avec un Tbs qui avoisine les 90 %), au plan de son efficience, la phase 2 du Pdef reste contrastée et même décevante, puisque les acquis du programme, ramenés à la dimension des importants moyens financiers, sont par souvent fragiles. Autrement dit, l’efficacité et l’efficience (la qualité) sont les grands défis actuels. La revue 2009 s’inscrit dans la recherche de cette qualité, a expliqué le Directeur de la planification et de la réforme de l’éducation (Dpre), Djibril Ndiaye Diouf.
« L’atelier a pour objectif d’améliorer l’efficacité et l’efficience », a-t-il expliqué. Il s’agit d’améliorer les performances en matière de construction des infrastructures scolaires, rendre la gestion plus efficace et plus efficiente, actualiser la gestion des Ressources humaines (Rh), réfléchir sur les nouveaux curricula (de base et du moyen), la modernisation des « daaras », la stratégie de contrôle et d’accompagnement de l’enseignement privé, les défis et enjeux de la formation professionnelle et doter l’alphabétisation d’une nouvelle vision.
En effet, a indiqué le Dpre, repenser le pilotage est une nécessité. Par exemple, le pourcentage de maîtres, craie en main, est de 70 % dans le primaire. D’où la nécessité d’actualiser la gestion des Rh et avoir des enseignants de qualité. Et de proposer le retour du concours national, la suppression du quota sécuritaire, de corser le concours du volontariat en introduisant outre le français, les maths et études du milieu (géographie, histoire, etc.).
« Cela permettra un recrutement transparent et équitable », a signalé M. Diouf. Il a aussi proposé d’assurer une formation initiale et continuée efficace en allant vers la fusion des Ecoles de formation des instituteurs (Efi) et des Pôles de régionaux de formation (Prf) afin de renforcer les capacités de formation.
D’autant que « le système se propose de recycler, 30 % par an, des effectifs du préscolaire au secondaire et de l’enseignement technique, de maintenir les enseignants dans les classes. Il s’agit, d’ici 2015, de ramener le taux d’enseignants hors classe à 15 % dans l’élémentaire et à 5 % pour les autres niveaux », a noté le Dpre. Mais a-t-il averti, « cela suppose une autre façon de gérer, un système de motivation à travers des mesures incitatives ».
Daouda MANE
Le Soleil