A compter du 1er mars prochain, la césarienne sera gratuite dans la banlieue dakaroise pour toutes les parturientes présentant des complications. Tel est l’un des bienfaits du protocole d’accord signé hier entre le ministère de la Santé et celui de la Famille.
Face au drame de la mortalité maternelle dans la banlieue darakoise, le ministre de la Santé a annoncé que la césarienne y sera gratuite à partir du 1er mars. Face à la presse hier à l’occasion de la signature de protocole d’accord entre son département et le ministère de la Famille, Modou Diagne Fada a déclaré que le fait de rendre la césarienne gratuite a pour principal but de permettre aux femmes démunies d’accéder sans difficulté aux soins de santé nécessaire. Elle vise aussi à réduire considérablement la mortalité infantile qui sévit dans la banlieue.
D’après les statistiques, une mère décède toutes les heures soit en donnant naissance, soit au cours de la grossesse. Au même moment, les services de santé font état du décès de quatre-vingt nouveau-nés chaque jour. Pour le ministre de la Santé, la plupart des causes de décès maternels et néonatals peuvent être prévenues si la femme enceinte pouvait bénéficier d’un accouchement assisté par un personnel qualifié et des soins obstétricaux d’urgence lors des complications en rapport avec la grossesse. Aussi promet-il que son département œuvrera au renforcement de la capacité des médecins, mais aussi à pousser les médecins généralistes à se spécialiser afin de pouvoir les utiliser dans d’autres domaines, notamment celui de la santé de reproduction. A cet effet, il a souligné que le protocole d’accord sur la prévention de la mortalité infantile qu’il vient de signer avec le ministère de la Famille aura pour impact d’amener les départements ministériels à améliorer la capacitation des ‘badiènou gokh’ et des associations féminines. ‘Elles vont suivre des formations plus approfondies pour pouvoir informer et sensibiliser les populations sur les moyens de prévention de certaines maladies’, déclare-t-il.
Pour sa part, le ministre de la Famille, Ndèye Khady Diop, a soutenu que les femmes en tant que porteuses de voix ont besoin d’être outillées moralement et techniquement. Ce n’est que dans ces conditions qu’elles pourront mettre sur pied des stratégies de lutte contre la mortalité infantile. ‘Les femmes peuvent jouer un rôle essentiel dans la prévention de la mortalité infantile et dans l’atteinte des Omd sur la santé’, confirmera le ministre de la Santé.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri
Face au drame de la mortalité maternelle dans la banlieue darakoise, le ministre de la Santé a annoncé que la césarienne y sera gratuite à partir du 1er mars. Face à la presse hier à l’occasion de la signature de protocole d’accord entre son département et le ministère de la Famille, Modou Diagne Fada a déclaré que le fait de rendre la césarienne gratuite a pour principal but de permettre aux femmes démunies d’accéder sans difficulté aux soins de santé nécessaire. Elle vise aussi à réduire considérablement la mortalité infantile qui sévit dans la banlieue.
D’après les statistiques, une mère décède toutes les heures soit en donnant naissance, soit au cours de la grossesse. Au même moment, les services de santé font état du décès de quatre-vingt nouveau-nés chaque jour. Pour le ministre de la Santé, la plupart des causes de décès maternels et néonatals peuvent être prévenues si la femme enceinte pouvait bénéficier d’un accouchement assisté par un personnel qualifié et des soins obstétricaux d’urgence lors des complications en rapport avec la grossesse. Aussi promet-il que son département œuvrera au renforcement de la capacité des médecins, mais aussi à pousser les médecins généralistes à se spécialiser afin de pouvoir les utiliser dans d’autres domaines, notamment celui de la santé de reproduction. A cet effet, il a souligné que le protocole d’accord sur la prévention de la mortalité infantile qu’il vient de signer avec le ministère de la Famille aura pour impact d’amener les départements ministériels à améliorer la capacitation des ‘badiènou gokh’ et des associations féminines. ‘Elles vont suivre des formations plus approfondies pour pouvoir informer et sensibiliser les populations sur les moyens de prévention de certaines maladies’, déclare-t-il.
Pour sa part, le ministre de la Famille, Ndèye Khady Diop, a soutenu que les femmes en tant que porteuses de voix ont besoin d’être outillées moralement et techniquement. Ce n’est que dans ces conditions qu’elles pourront mettre sur pied des stratégies de lutte contre la mortalité infantile. ‘Les femmes peuvent jouer un rôle essentiel dans la prévention de la mortalité infantile et dans l’atteinte des Omd sur la santé’, confirmera le ministre de la Santé.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri