La région et la commune de Saint-Louis ont voté leurs budgets de l’année 2011 en fin de semaine dernière. Ils sont en baisse par rapport à l’an dernier.
(Correspondance) - La session budgétaire de l’année 2011 du conseil régional de Saint-Louis s’est tenue en fin de semaine. Au cours de cette rencontre entre conseillers régionaux, a été voté le budget pour l’année 2011. D’un montant de 1 871 444 386 francs, ledit budget initial a connu une baisse de 197 041 105 par rapport à celui de l’année 2010. Cette réduction s’explique par souci de réalisme. ‘Nous avons voulu voter un budget réaliste en attendant que la dotation réelle qui nous est allouée nous soit parvenue. Nous ne pouvons pas nous aventurer à mettre des chiffres qui ne correspondront pas à la réalité’, indique le président du conseil régional. Selon Aliou Niang, ce budget est réalisé pour toucher les secteurs les plus importants dans le cadre des compétences transférées au conseil régional et dans le cadre de sa mission de développement. Ainsi, dit-il, ‘les préoccupations de la Région ont été en majorité prises en compte’. Sur cette liste de réalisations, figure en bonne place le domaine éducatif avec la création du lycée de Mboumba, situé dans le département de Podor. Financé à hauteur de 1 milliard 300 millions grâce au concours des partenaires français de la région Nord-Pas-de-Calais, ce lycée, en semi-internat, va sortir de terre d’ici la fin de l’année.
Par ailleurs, pour le président du conseil, la région de Saint-Louis est une région d’avenir car renfermant beaucoup de potentialités. ‘Cette région, futur grenier du Sénégal, peut permettre à notre pays d’atteindre l’autosuffisance en riz’.
Cependant, sur l’érection de Rao en communauté rurale comme nourri par ses populations, Aliou Niang a informé que, leur est parvenu un dossier très incomplet. D’après son président, le conseil régional n’a pas des éléments d’appréciation dans la mesure où l’Agence régionale de développement (Ard) chargé de faire des études techniques sur le terrain n’a pas eu le temps matériel nécessaire pour terminer ce travail. En plus, sur le dossier, est mentionné que certains villages ont manifesté un refus catégorique d’être transférés dans la nouvelle communauté rurale. D’autres, par contre, devant être dans la nouvelle communauté rurale, veulent rester dans l’ancienne. ‘Il y a quelques problèmes que l’Etat et les collectivités concernées se chargeront de régler’, souligne-t-il. Ne disposant pas d’éléments nécessaires pour se prononcer concrètement sur la question, les conseillers ont décidé de retourner le dossier, et ce, en attendant d’avoir toutes les informations nécessaires. ‘On pourra se prononcer à la prochaine session ou encore en session extraordinaire’, confie le président du conseil régional Aliou Niang.
Moins de 8 % dans le budget de la commune
De 1 milliard 899 millions, le budget annuel de la mairie est en baisse de 8 % sur celui de 2010. Limitée, cette proportion vise, à en croire le maire, le souci de coller à la réalité compte tenu ‘de la situation et de la morosité ambiantes’. Ainsi, pour conforter chaque chose avec des résultats réels sur le terrain, la commune de Saint-Louis s’est engagée dans un travail d’assiette en vue de maîtriser réellement le niveau de la contribution dans la commune. ‘Des conseillers municipaux sont descendus sur le terrain avec les agents de la mairie pour faire le travail de recensement et savoir exactement quel est l’état réel des recettes de la commune’, informe le maire de la ville.
Se disant confiant sur le budget proportionnel aux dépenses de la commune, Cheikh Bamba Dièye est revenu sur les chantiers de la commune qui couvrent les 322 millions du budget. Et hors budget, un montant de 2 millions de dollars, soit 900 millions, y sera injecté. ‘Sans compter d’autres perspectives sur lesquelles nous nous sommes déjà engagés qui vont nous valoir un ajout d’au moins 300 millions de francs’, ajoute le maire de Saint-Louis.
Aïda C. DIOP
Wal Fadjri
(Correspondance) - La session budgétaire de l’année 2011 du conseil régional de Saint-Louis s’est tenue en fin de semaine. Au cours de cette rencontre entre conseillers régionaux, a été voté le budget pour l’année 2011. D’un montant de 1 871 444 386 francs, ledit budget initial a connu une baisse de 197 041 105 par rapport à celui de l’année 2010. Cette réduction s’explique par souci de réalisme. ‘Nous avons voulu voter un budget réaliste en attendant que la dotation réelle qui nous est allouée nous soit parvenue. Nous ne pouvons pas nous aventurer à mettre des chiffres qui ne correspondront pas à la réalité’, indique le président du conseil régional. Selon Aliou Niang, ce budget est réalisé pour toucher les secteurs les plus importants dans le cadre des compétences transférées au conseil régional et dans le cadre de sa mission de développement. Ainsi, dit-il, ‘les préoccupations de la Région ont été en majorité prises en compte’. Sur cette liste de réalisations, figure en bonne place le domaine éducatif avec la création du lycée de Mboumba, situé dans le département de Podor. Financé à hauteur de 1 milliard 300 millions grâce au concours des partenaires français de la région Nord-Pas-de-Calais, ce lycée, en semi-internat, va sortir de terre d’ici la fin de l’année.
Par ailleurs, pour le président du conseil, la région de Saint-Louis est une région d’avenir car renfermant beaucoup de potentialités. ‘Cette région, futur grenier du Sénégal, peut permettre à notre pays d’atteindre l’autosuffisance en riz’.
Cependant, sur l’érection de Rao en communauté rurale comme nourri par ses populations, Aliou Niang a informé que, leur est parvenu un dossier très incomplet. D’après son président, le conseil régional n’a pas des éléments d’appréciation dans la mesure où l’Agence régionale de développement (Ard) chargé de faire des études techniques sur le terrain n’a pas eu le temps matériel nécessaire pour terminer ce travail. En plus, sur le dossier, est mentionné que certains villages ont manifesté un refus catégorique d’être transférés dans la nouvelle communauté rurale. D’autres, par contre, devant être dans la nouvelle communauté rurale, veulent rester dans l’ancienne. ‘Il y a quelques problèmes que l’Etat et les collectivités concernées se chargeront de régler’, souligne-t-il. Ne disposant pas d’éléments nécessaires pour se prononcer concrètement sur la question, les conseillers ont décidé de retourner le dossier, et ce, en attendant d’avoir toutes les informations nécessaires. ‘On pourra se prononcer à la prochaine session ou encore en session extraordinaire’, confie le président du conseil régional Aliou Niang.
Moins de 8 % dans le budget de la commune
De 1 milliard 899 millions, le budget annuel de la mairie est en baisse de 8 % sur celui de 2010. Limitée, cette proportion vise, à en croire le maire, le souci de coller à la réalité compte tenu ‘de la situation et de la morosité ambiantes’. Ainsi, pour conforter chaque chose avec des résultats réels sur le terrain, la commune de Saint-Louis s’est engagée dans un travail d’assiette en vue de maîtriser réellement le niveau de la contribution dans la commune. ‘Des conseillers municipaux sont descendus sur le terrain avec les agents de la mairie pour faire le travail de recensement et savoir exactement quel est l’état réel des recettes de la commune’, informe le maire de la ville.
Se disant confiant sur le budget proportionnel aux dépenses de la commune, Cheikh Bamba Dièye est revenu sur les chantiers de la commune qui couvrent les 322 millions du budget. Et hors budget, un montant de 2 millions de dollars, soit 900 millions, y sera injecté. ‘Sans compter d’autres perspectives sur lesquelles nous nous sommes déjà engagés qui vont nous valoir un ajout d’au moins 300 millions de francs’, ajoute le maire de Saint-Louis.
Aïda C. DIOP
Wal Fadjri