Tambacounda, 20 fév (APS) - Le conseil municipal de Tambacounda (Est) a voté jeudi un budget de un milliard 363 millions 811 mille 550 francs CFA pour l'année en cours, a constaté l'APS.
Les dépenses de fonctionnement sont de un milliard 23 millions 911 mille 468 francs CFA. Les dépenses d'investissement s'élèvent à 339 millions 900 mille francs.
Par rapport à l'exercice 2013, le budget a connu une "légère hausse", qui s'explique par de "gros investissements", selon le secrétaire municipal, Mamadou Moustapha Dieng.
Les investissements prévus concernent par exemple le Programme de renforcement et d'équipement des collectivités locales (PRECOL), pour lequel sont prévus dans le budget 2014 de la mairie 175 millions de francs CFA, a-t-il indiqué lors de la session budgétaire, qui a duré six heures.
Plusieurs conseillers ont déploré la faiblesse des montants alloués à certaines rubriques considérées comme étant des priorités. On peut citer l'éclairage public et l'action sociale en faveur des victimes de sinistres (inondations par exemple) et des indigents.
Ils ont suggéré, par mesure de "correction", que soient effectuées des ponctions sur les rubriques "fourre-tout", dont le chapitre "dépenses diverses" (12 millions de francs CFA).
Le conseiller municipal Mamadou Sankaré a par exemple estimé que le matériel de signalisation routière pour lequel sont prévus 14 millions de francs CFA est un "luxe" pour la ville de Tambacounda. Selon lui, ce matériel peut être détruit lors des mouvements d'humeur (grèves) des élèves de la commune.
Jugeant "dérisoires" les quatre millions de francs CFA affectés aux indigents et aux sinistrés, le conseiller Kéba Kébé a dit que la somme devrait être "décuplée", en raison de l'ampleur de la pauvreté dans la ville de Tambacounda.
Les 20 millions de francs CFA affectés à l’éclairage public, qui est le "ventre mou de la gestion municipale", devraient aussi, à son avis, être revus à la hausse. La baisse du financement affecté à l’éducation, par rapport à l’exercice 2013, "ne se justifie pas", a-t-il fait valoir.
Le cabinet du maire s’est vu affecter 151 millions 530 mille, dont 20 millions pour les frais de mission, contre 45 millions 450 mille pour le nettoiement, 10 millions pour la construction d'un dispensaire, etc.
Assane Ndiaye a regretté l’absence de bilan et de compte administratif, depuis le début du mandat de l'actuel conseil municipal élu en 2009. "On n’a pas de compte administratif, on n’a pas de bilan. Seulement des discours", a-t-il déploré.
Il a approuvé cependant le projet de lotissement et de restructuration de certains quartiers de Tambacounda, dont Saré Guilèle, Kothiarinding, Gourel Hamath, Saré Modou, Darou Salam et Tamba Socé.
D’autres quartiers, comme Diamwelli, Saré Siby, Kalbora et Pont 3 (ex-Ile Maurice) seront restructurés, avec une partie du budget 2014. Pont 3 et Liberté 2 (ex-Liberté complémentaire) deviennent respectivement les 29e et 30e quartiers de Tambacounda.
Le conseil municipal a aussi décidé d'octroyer des parcelles à 73 projets à caractères agricole, éducatif, touristique, etc.
Les membres du conseil municipal ont décidé à l’unanimité de réduire de moitié les frais de bornage à payer par les bénéficiaires de nouvelles parcelles à usage d'habitation. Ils passent de 50 mille à 25 mille francs CFA.
ADI/ESF
Les dépenses de fonctionnement sont de un milliard 23 millions 911 mille 468 francs CFA. Les dépenses d'investissement s'élèvent à 339 millions 900 mille francs.
Par rapport à l'exercice 2013, le budget a connu une "légère hausse", qui s'explique par de "gros investissements", selon le secrétaire municipal, Mamadou Moustapha Dieng.
Les investissements prévus concernent par exemple le Programme de renforcement et d'équipement des collectivités locales (PRECOL), pour lequel sont prévus dans le budget 2014 de la mairie 175 millions de francs CFA, a-t-il indiqué lors de la session budgétaire, qui a duré six heures.
Plusieurs conseillers ont déploré la faiblesse des montants alloués à certaines rubriques considérées comme étant des priorités. On peut citer l'éclairage public et l'action sociale en faveur des victimes de sinistres (inondations par exemple) et des indigents.
Ils ont suggéré, par mesure de "correction", que soient effectuées des ponctions sur les rubriques "fourre-tout", dont le chapitre "dépenses diverses" (12 millions de francs CFA).
Le conseiller municipal Mamadou Sankaré a par exemple estimé que le matériel de signalisation routière pour lequel sont prévus 14 millions de francs CFA est un "luxe" pour la ville de Tambacounda. Selon lui, ce matériel peut être détruit lors des mouvements d'humeur (grèves) des élèves de la commune.
Jugeant "dérisoires" les quatre millions de francs CFA affectés aux indigents et aux sinistrés, le conseiller Kéba Kébé a dit que la somme devrait être "décuplée", en raison de l'ampleur de la pauvreté dans la ville de Tambacounda.
Les 20 millions de francs CFA affectés à l’éclairage public, qui est le "ventre mou de la gestion municipale", devraient aussi, à son avis, être revus à la hausse. La baisse du financement affecté à l’éducation, par rapport à l’exercice 2013, "ne se justifie pas", a-t-il fait valoir.
Le cabinet du maire s’est vu affecter 151 millions 530 mille, dont 20 millions pour les frais de mission, contre 45 millions 450 mille pour le nettoiement, 10 millions pour la construction d'un dispensaire, etc.
Assane Ndiaye a regretté l’absence de bilan et de compte administratif, depuis le début du mandat de l'actuel conseil municipal élu en 2009. "On n’a pas de compte administratif, on n’a pas de bilan. Seulement des discours", a-t-il déploré.
Il a approuvé cependant le projet de lotissement et de restructuration de certains quartiers de Tambacounda, dont Saré Guilèle, Kothiarinding, Gourel Hamath, Saré Modou, Darou Salam et Tamba Socé.
D’autres quartiers, comme Diamwelli, Saré Siby, Kalbora et Pont 3 (ex-Ile Maurice) seront restructurés, avec une partie du budget 2014. Pont 3 et Liberté 2 (ex-Liberté complémentaire) deviennent respectivement les 29e et 30e quartiers de Tambacounda.
Le conseil municipal a aussi décidé d'octroyer des parcelles à 73 projets à caractères agricole, éducatif, touristique, etc.
Les membres du conseil municipal ont décidé à l’unanimité de réduire de moitié les frais de bornage à payer par les bénéficiaires de nouvelles parcelles à usage d'habitation. Ils passent de 50 mille à 25 mille francs CFA.
ADI/ESF