Après l’initiative « Bajénou Gokh » lancée par le président de la République pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale, c’est un nouveau programme dénommé « Kangourou » pour la santé des nouveaux-nés dont la phase pilote sera officiellement lancée aujourd’hui au centre de santé Roi Baudin du département de Guédiawaye.
Revenant sur les enjeux du nouveau programme, le Professeur Ousmane Ndiaye, Pédiatre Néonatologiste soutient que cette méthode a pour avantage d’apporter, aux nouveaux nés, surtout de faible poids, une source de chaleur naturelle lui permettant de maintenir sa température stable, de bénéficier de l’allaitement maternel et d’affection. Elle permet également de faire participer la mère et/ou la famille aux soins du nouveau-né. Le Professeur Ndiaye a indiqué en outre que le coût de cette méthode de soins est peu onéreux et permet de réduire de manière drastique les décès des nouveaux-nés.
D’ailleurs, a-t-il assuré, les décès des enfants âgés de 28 jours et moins représentent à peu près 40% des cas chez les enfants de moins de 5 ans. Et de rappeler qu’au Sénégal, un taux de 35 pour mille naissances vivantes est rapporté avec des disparités interrégionales mais également entre zones urbaines et rurales. Les causes de cette mortalité sont essentiellement dominées par les infections (32%), l’asphyxie néonatale (29%), la prématurité (24%) et/ou le faible poids à la naissance, a t-il poursuivi.
Selon toujours lui, une étude rétrospective portant sur une cohorte de nouveaux-nés prématurés soignés par cette stratégie et suivie en ambulatoire à la clinique gynéco-obstétricale du centre hospitalier universitaire Le Dantec entre 2003 et 2004, a permis de confirmer son efficacité, sur la thermorégulation, le gain pondéral et la survie de la population cible.
En somme, la méthode « kangourou » de l’avis du Professeur Pédiatre est accessible pour nos pays à faibles ressources technologiques. Son application est possible à tous les niveaux de la pyramide de santé y compris le niveau des communautés.
La rencontre d’aujourd’hui sera présidée par Mme le ministre de la Santé et de la prévention en présence de sa collègue ministre de la famille, de l’entreprenariat féminin, de la solidarité et des représentants de l’Unicef.
Sud Quotidien
Revenant sur les enjeux du nouveau programme, le Professeur Ousmane Ndiaye, Pédiatre Néonatologiste soutient que cette méthode a pour avantage d’apporter, aux nouveaux nés, surtout de faible poids, une source de chaleur naturelle lui permettant de maintenir sa température stable, de bénéficier de l’allaitement maternel et d’affection. Elle permet également de faire participer la mère et/ou la famille aux soins du nouveau-né. Le Professeur Ndiaye a indiqué en outre que le coût de cette méthode de soins est peu onéreux et permet de réduire de manière drastique les décès des nouveaux-nés.
D’ailleurs, a-t-il assuré, les décès des enfants âgés de 28 jours et moins représentent à peu près 40% des cas chez les enfants de moins de 5 ans. Et de rappeler qu’au Sénégal, un taux de 35 pour mille naissances vivantes est rapporté avec des disparités interrégionales mais également entre zones urbaines et rurales. Les causes de cette mortalité sont essentiellement dominées par les infections (32%), l’asphyxie néonatale (29%), la prématurité (24%) et/ou le faible poids à la naissance, a t-il poursuivi.
Selon toujours lui, une étude rétrospective portant sur une cohorte de nouveaux-nés prématurés soignés par cette stratégie et suivie en ambulatoire à la clinique gynéco-obstétricale du centre hospitalier universitaire Le Dantec entre 2003 et 2004, a permis de confirmer son efficacité, sur la thermorégulation, le gain pondéral et la survie de la population cible.
En somme, la méthode « kangourou » de l’avis du Professeur Pédiatre est accessible pour nos pays à faibles ressources technologiques. Son application est possible à tous les niveaux de la pyramide de santé y compris le niveau des communautés.
La rencontre d’aujourd’hui sera présidée par Mme le ministre de la Santé et de la prévention en présence de sa collègue ministre de la famille, de l’entreprenariat féminin, de la solidarité et des représentants de l’Unicef.
Sud Quotidien