L’hivernage s’installe progressivement dans la région Sud. Cette période est sans doute très propice à la propagation des gîtes larvaires des moustiques, donc de l’anophèle, principal agent pathogène du paludisme. Il constitue toujours le premier motif des consultations médicales dans les différentes structures sanitaires de la région. Le consortium « Kafoo » sonne la mobilisation et joint l’action au verbe en lançant ce mercredi 14 Mai une très vaste campagne de distribution de moustiquaires imprégnées dans les collectivités locales du département de Sédhiou grâce au concours du programme national de lutte contre le paludisme.
A en croire Momar THIAM le Responsable du bureau régional du programme de renforcement de la nutrition de Kolda, ‘ ce geste entre dans le cadre du programme de renforcement de la nutrition qu’a lieu cette campagne de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action qui ciblent les mères d’enfant de zéro à cinq ans. C’est un programme qui couvre l’ensemble des collectivités de la région. C’est une contribution du programme national de lutte contre le paludisme qui est mis en œuvre par l’Etat du Sénégal certes dans la perspective de l’hivernage qui s’installe mais aussi dans une perspective à plus long terme parce que ce sont des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action d’environ cinq ans et qui peuvent être ré utilisées durant toute cette période ‘ a-t-il dit.
Pour ce qui est des stratégies pratiques de mise à disposition des moustiquaires imprégnées aux populations, le Docteur Moussa Souané coordonnateur du projet « Kafoo » PRN à Sédhiou relève que « la distribution concerne tous les villages du département de Sédhiou sans exclusive. Pour la distribution, on a installé un comité dans chaque communauté rurale et qui est composé du président du conseil rural, de l’infirmier chef de poste, le président du comité de santé, des membres du Kafoo, et les groupements de femmes. Au niveau des arrondissements, le sous-préfet fera également un tour dans les sites de distribution pour superviser le déroulement des opérations. Les membres procéderont à la distribution suivant la liste qui a été préalablement établie. Il convient de rappeler qu’avant d’utiliser cette moustiquaire, il faut l’étaler à l’ombre pendant au moins quarante huit heures pour atténuer la toxicité du produit ».
Des vivres de soudures pour motiver les membres des comités
En plus des moustiquaires qui ont été attribuées par la banque mondiale, souligne le Docteur Moussa Souané, le programme alimentaire mondial a donné sa contribution en nature à savoir des vivres de soudure pour venir en appui aux activités de communication pour le changement de comportements des populations. « Nous sommes en période de soudure et nous requerrons le service des femmes de ménage qu’il faut tout naturellement motiver pour prétendre à des résultats conséquents. Il ne s’agira pas de distribuer à toutes les femmes mais à seulement celles qui nous aideront dans nos activités. A la fin de chaque mois ou au bout de chaque quinzaine, nous leur donnerons leurs dotations d’aliments.
Par cette approche, les responsables en charge du dossier pensent faire un maillage exhaustif des communautés de la région. Le responsable de l’Education pour la santé au district sanitaire de Sédhiou par ailleurs superviseur des soins de santé primaires se dit optimiste : « comme vous le savez, la moustiquaire imprégnée est l’outil numéro un de prévention du paludisme avant de parler des autres stratégies. Avec ce nombre important de moustiquaires que nous n’avions jamais obtenu ici, je peux dire qu’aujourd’hui nous sommes rassuré que le paludisme va davantage reculer. Dans le district, la maladie est baisse. De 56% le taux de prévalence il y’a seulement quelques années, on se retrouve à 36%. Et avec l’avènement des Tests de Diagnostic Rapide (TDR) le taux va davantage chuter et le palu ne sera plus le premier motif des consultations ici à Sédhiou. »
Dans le schéma directeur de distribution des moustiquaires imprégnées, les communes de Goudomp et de Marsassoum n’en font pas parties. Ce qui n’a pas manqué de susciter l’ire des élus de ces collectivités : « nous applaudissons des deux mains l’initiative de vulgariser ces moustiquaires imprégnées mais dans le même temps nous exprimons notre déception pour l’exclusion dont nous avons fait l’objet. Nous interpellons, le ministère de tutelle à penser à nous communes de Goudomp et Marsassoum car ici aussi, l’anophèle sévit avec acuité surtout que ce sont des communes dites rurales » a dit Omar Michel Seydi le premier maire adjoint de Goudomp.
Interpellé sur la question lors d’un point de presse, le responsable du bureau régional du PRN de Kolda n’a pas jugé nécessaire de faire un commentaire là déçu. Quant aux femmes bénéficiaires, elles expriment leur satisfaction et promettent d’en faire un très bon usage comme combattre le paludisme qui, faut-il le rappeler, empêche bon nombre de producteurs à s’occuper de leurs travaux champêtres durant l’hivernage. D’où l’urgence de faire un front commun contre le moustique.
Sud Quotidien
A en croire Momar THIAM le Responsable du bureau régional du programme de renforcement de la nutrition de Kolda, ‘ ce geste entre dans le cadre du programme de renforcement de la nutrition qu’a lieu cette campagne de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action qui ciblent les mères d’enfant de zéro à cinq ans. C’est un programme qui couvre l’ensemble des collectivités de la région. C’est une contribution du programme national de lutte contre le paludisme qui est mis en œuvre par l’Etat du Sénégal certes dans la perspective de l’hivernage qui s’installe mais aussi dans une perspective à plus long terme parce que ce sont des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action d’environ cinq ans et qui peuvent être ré utilisées durant toute cette période ‘ a-t-il dit.
Pour ce qui est des stratégies pratiques de mise à disposition des moustiquaires imprégnées aux populations, le Docteur Moussa Souané coordonnateur du projet « Kafoo » PRN à Sédhiou relève que « la distribution concerne tous les villages du département de Sédhiou sans exclusive. Pour la distribution, on a installé un comité dans chaque communauté rurale et qui est composé du président du conseil rural, de l’infirmier chef de poste, le président du comité de santé, des membres du Kafoo, et les groupements de femmes. Au niveau des arrondissements, le sous-préfet fera également un tour dans les sites de distribution pour superviser le déroulement des opérations. Les membres procéderont à la distribution suivant la liste qui a été préalablement établie. Il convient de rappeler qu’avant d’utiliser cette moustiquaire, il faut l’étaler à l’ombre pendant au moins quarante huit heures pour atténuer la toxicité du produit ».
Des vivres de soudures pour motiver les membres des comités
En plus des moustiquaires qui ont été attribuées par la banque mondiale, souligne le Docteur Moussa Souané, le programme alimentaire mondial a donné sa contribution en nature à savoir des vivres de soudure pour venir en appui aux activités de communication pour le changement de comportements des populations. « Nous sommes en période de soudure et nous requerrons le service des femmes de ménage qu’il faut tout naturellement motiver pour prétendre à des résultats conséquents. Il ne s’agira pas de distribuer à toutes les femmes mais à seulement celles qui nous aideront dans nos activités. A la fin de chaque mois ou au bout de chaque quinzaine, nous leur donnerons leurs dotations d’aliments.
Par cette approche, les responsables en charge du dossier pensent faire un maillage exhaustif des communautés de la région. Le responsable de l’Education pour la santé au district sanitaire de Sédhiou par ailleurs superviseur des soins de santé primaires se dit optimiste : « comme vous le savez, la moustiquaire imprégnée est l’outil numéro un de prévention du paludisme avant de parler des autres stratégies. Avec ce nombre important de moustiquaires que nous n’avions jamais obtenu ici, je peux dire qu’aujourd’hui nous sommes rassuré que le paludisme va davantage reculer. Dans le district, la maladie est baisse. De 56% le taux de prévalence il y’a seulement quelques années, on se retrouve à 36%. Et avec l’avènement des Tests de Diagnostic Rapide (TDR) le taux va davantage chuter et le palu ne sera plus le premier motif des consultations ici à Sédhiou. »
Dans le schéma directeur de distribution des moustiquaires imprégnées, les communes de Goudomp et de Marsassoum n’en font pas parties. Ce qui n’a pas manqué de susciter l’ire des élus de ces collectivités : « nous applaudissons des deux mains l’initiative de vulgariser ces moustiquaires imprégnées mais dans le même temps nous exprimons notre déception pour l’exclusion dont nous avons fait l’objet. Nous interpellons, le ministère de tutelle à penser à nous communes de Goudomp et Marsassoum car ici aussi, l’anophèle sévit avec acuité surtout que ce sont des communes dites rurales » a dit Omar Michel Seydi le premier maire adjoint de Goudomp.
Interpellé sur la question lors d’un point de presse, le responsable du bureau régional du PRN de Kolda n’a pas jugé nécessaire de faire un commentaire là déçu. Quant aux femmes bénéficiaires, elles expriment leur satisfaction et promettent d’en faire un très bon usage comme combattre le paludisme qui, faut-il le rappeler, empêche bon nombre de producteurs à s’occuper de leurs travaux champêtres durant l’hivernage. D’où l’urgence de faire un front commun contre le moustique.
Sud Quotidien