Confrontés au manque de moyens, des chercheurs de l’Afrique de l’Ouest unissent leur force. Ils ont mis en place le Réseau ouest-africain de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, « Wanetam », si l’on se réfère au sigle anglo-saxon.
Le Sida, le paludisme et la tuberculose sont responsables, chaque année en Afrique, de plus de 6 millions de décès. D’où l’urgence des chercheurs africains d’unir leurs forces pour essayer de trouver des remèdes à ces fléaux. Cette union est manifestée par la mise en place du Wanetam (West african network against aids, Tb and malaria » ou Réseau ouest-africain de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme dont le lancement a eu lieu lundi dernier à Dakar.
Ce réseau permet de réaliser des essais cliniques pouvant aboutir à la validation de nouveaux outils thérapeutiques indispensables pour lutter contre le Vih/Sida, la tuberculose et le paludisme qui sont des défis majeurs, selon son coordinateur, le Pr Souleymane Mboup, par ailleurs chef du Laboratoire bactériologie-virologie de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar.
Il a indiqué que le réseau regroupe 14 institutions de recherche parmi les plus réputées du Burkina Faso, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Nigeria et du Sénégal. Il a un objectif de renforcement de capacités et de transfert de technologie pour préparer les institutions d’Afrique de l’Ouest à la conduite qualitative d’essais cliniques.
Ce réseau est venu à son heure d’après le Pr Mboup, qui a estimé que peu de progrès scientifique a été réalisé en Afrique dans la fabrication des médicaments, des microbicides ou des vaccins qui répondent aux besoins des populations des pays en développement.
L’insuffisance des ressources allouées à la recherche dans les pays sous-développés est l’unique obstacle des chercheurs du continent, alors que l’information scientifique et technologique est de plus en plus commercialisée et de manière onéreuse, a-t-il indiqué.
Pour aider ces chercheurs dans le domaine de la santé, les pays de l’Union européenne ont initié l’instauration d’un partenariat avec les pays en développement, en vue d’accélérer la mise au point de nouveaux vaccins et des médicaments pour combattre les trois maladies et cela en soutenant les essais cliniques en Afrique, a-t-il indiqué.
Le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Abdou Salam Sall, qui a présidé la cérémonie de lancement de ce réseau, a rendu un hommage aux chercheurs africains, avant de déclarer que le Sida, la tuberculose et le paludisme constituent les principales causes de la pauvreté en Afrique. Il a plaidé pour le renforcement des mesures de prévention. Lesquelles passent par une formation de qualité.
Eugène KALY
Le Soleil
Le Sida, le paludisme et la tuberculose sont responsables, chaque année en Afrique, de plus de 6 millions de décès. D’où l’urgence des chercheurs africains d’unir leurs forces pour essayer de trouver des remèdes à ces fléaux. Cette union est manifestée par la mise en place du Wanetam (West african network against aids, Tb and malaria » ou Réseau ouest-africain de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme dont le lancement a eu lieu lundi dernier à Dakar.
Ce réseau permet de réaliser des essais cliniques pouvant aboutir à la validation de nouveaux outils thérapeutiques indispensables pour lutter contre le Vih/Sida, la tuberculose et le paludisme qui sont des défis majeurs, selon son coordinateur, le Pr Souleymane Mboup, par ailleurs chef du Laboratoire bactériologie-virologie de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar.
Il a indiqué que le réseau regroupe 14 institutions de recherche parmi les plus réputées du Burkina Faso, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Nigeria et du Sénégal. Il a un objectif de renforcement de capacités et de transfert de technologie pour préparer les institutions d’Afrique de l’Ouest à la conduite qualitative d’essais cliniques.
Ce réseau est venu à son heure d’après le Pr Mboup, qui a estimé que peu de progrès scientifique a été réalisé en Afrique dans la fabrication des médicaments, des microbicides ou des vaccins qui répondent aux besoins des populations des pays en développement.
L’insuffisance des ressources allouées à la recherche dans les pays sous-développés est l’unique obstacle des chercheurs du continent, alors que l’information scientifique et technologique est de plus en plus commercialisée et de manière onéreuse, a-t-il indiqué.
Pour aider ces chercheurs dans le domaine de la santé, les pays de l’Union européenne ont initié l’instauration d’un partenariat avec les pays en développement, en vue d’accélérer la mise au point de nouveaux vaccins et des médicaments pour combattre les trois maladies et cela en soutenant les essais cliniques en Afrique, a-t-il indiqué.
Le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Abdou Salam Sall, qui a présidé la cérémonie de lancement de ce réseau, a rendu un hommage aux chercheurs africains, avant de déclarer que le Sida, la tuberculose et le paludisme constituent les principales causes de la pauvreté en Afrique. Il a plaidé pour le renforcement des mesures de prévention. Lesquelles passent par une formation de qualité.
Eugène KALY
Le Soleil