STRUCTURES SANITAIRES : L’Etat s’engage à éponger la dette
Le budget du ministère de la Santé et de la Prévention a été adopté hier par les députés. Il a connu une hausse de plus de 2 milliards de nos francs. Le ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Safiétou Thiam, a annoncé que l’Etat va éponger la dette des structures sanitaires qui s’élève à 14 milliards de Fcfa.
Le ministre de la Santé et de la Prévention le Dr Safiétou Thiam Sy a annoncé hier à l’Assemblée nationale que l’Etat du Sénégal s’est engagé à éponger la dette des structures sanitaires sénégalaises qui s’élève à près de 14 milliards de Fcfa et qui plombe leur fonctionnement. Mais avant de payer cette dette, a précisé le ministre, il a été mis en place une commission d’audit interne de la dette. « L’Etat ne peut fermer les yeux et payer une dette sans qu’elle ne soit justifiée », a déclaré le ministre de la Santé et de la Prévention. Le Dr Safiétou Thiam défendait, hier le projet de budget de son ministère. Un budget arrêté pour la gestion 2009 à la somme de 97.022.102.580 francs Cfa, contre 94.102. 399.580 francs Cfa pour l’année 2008, soit une augmentation de 2. 919.703.000 Fcfa en valeur absolue et 3,1% en valeur relative. Cette hausse du budget s’explique par le projet de construction de centres de Santé notamment à Kayar, Ndiaganiao (région de Thiès), Mlomp (région de Ziguinchor), ainsi que la reprise des travaux du centre de Santé de Podor (région de Saint-Louis).
De nombreuses préoccupations soulevées
Mme le ministre de la Santé et de la Prévention a été interpellée sur plusieurs questions : l’arrêt des travaux des hôpitaux de Fatick et de Ziguinchor, les problèmes d’évacuation sanitaire, l’accès aux soins, la cherté des hôpitaux, les médecins qui transforment le service public en privé, la publicité « mensongère » vulgarisée à travers les médiats par certains tradipraticiens, la dotation des centres de Santé en ambulances adaptées aux pistes rurales, le renouvellement des équipements ou matériels obsolètes. Egalement, la transformation des dispensaires traditionnels en centres de Santé dans les gros villages enclavés, les pannes répétées des scanners dans les services de radiologie de l’hôpital Principal et Aristide Le Dantec de Dakar, le renforcement du plateau technique des hôpitaux, l’achèvement des travaux de la maternité d’Aristide Le Dantec, l’augmentation de la ligne de crédits affectée à la Planification familiale, la Santé de la reproduction, etc.
Me Ndèye Fatou Touré a demandé la non délocalisation de l’hôpital Aristide Le Dantec, parce que, a-t-elle soutenu, « c’est un centre de formation des médecins africains », proposant plutôt « sa modernisation ». Certains députés ont jugé le budget insuffisant, parce qu’en deçà des normes de l’Oms et de la Cedeao, qui est de « 15 % du budget global ».
Dans ses réponses, le Dr Safiétou Thiam a partagé plusieurs préoccupations des élus. Pour les hôpitaux de Ziguinchor et de Fatick, le ministre reconnaît que le démarrage des travaux dans un cours délai sera difficile. Tout simplement parce que les équipements de ces hôpitaux sont aujourd’hui obsolètes et ne peuvent pas être utilisés. « L’Etat reprendra à zéro les travaux. Cela nécessite plusieurs milliards supplémentaires. En attendant, le chef de l’Etat cherche des fonds pour la construction d’hôpitaux de petite taille à Fatick et à Ziguinchor ».
Le Dr Thiam a informé que pour la publicité « mensongère », « une loi réglementant la médecine traditionnelle est dans le circuit et mettrait fin à ces genres de publicité ». Notant l’effort fait par l’Etat en matière d’équipement des hôpitaux en ambulances, le ministre a indiqué que le ministère avait décaissé 700 millions pour l’achat des ambulances. Quant à la délocalisation de l’hôpital Le Dantec, une commission d’étude est mise en place mais le dernier mot reviendra au chef de l’Etat.
Le Soleil
Le ministre de la Santé et de la Prévention le Dr Safiétou Thiam Sy a annoncé hier à l’Assemblée nationale que l’Etat du Sénégal s’est engagé à éponger la dette des structures sanitaires sénégalaises qui s’élève à près de 14 milliards de Fcfa et qui plombe leur fonctionnement. Mais avant de payer cette dette, a précisé le ministre, il a été mis en place une commission d’audit interne de la dette. « L’Etat ne peut fermer les yeux et payer une dette sans qu’elle ne soit justifiée », a déclaré le ministre de la Santé et de la Prévention. Le Dr Safiétou Thiam défendait, hier le projet de budget de son ministère. Un budget arrêté pour la gestion 2009 à la somme de 97.022.102.580 francs Cfa, contre 94.102. 399.580 francs Cfa pour l’année 2008, soit une augmentation de 2. 919.703.000 Fcfa en valeur absolue et 3,1% en valeur relative. Cette hausse du budget s’explique par le projet de construction de centres de Santé notamment à Kayar, Ndiaganiao (région de Thiès), Mlomp (région de Ziguinchor), ainsi que la reprise des travaux du centre de Santé de Podor (région de Saint-Louis).
De nombreuses préoccupations soulevées
Mme le ministre de la Santé et de la Prévention a été interpellée sur plusieurs questions : l’arrêt des travaux des hôpitaux de Fatick et de Ziguinchor, les problèmes d’évacuation sanitaire, l’accès aux soins, la cherté des hôpitaux, les médecins qui transforment le service public en privé, la publicité « mensongère » vulgarisée à travers les médiats par certains tradipraticiens, la dotation des centres de Santé en ambulances adaptées aux pistes rurales, le renouvellement des équipements ou matériels obsolètes. Egalement, la transformation des dispensaires traditionnels en centres de Santé dans les gros villages enclavés, les pannes répétées des scanners dans les services de radiologie de l’hôpital Principal et Aristide Le Dantec de Dakar, le renforcement du plateau technique des hôpitaux, l’achèvement des travaux de la maternité d’Aristide Le Dantec, l’augmentation de la ligne de crédits affectée à la Planification familiale, la Santé de la reproduction, etc.
Me Ndèye Fatou Touré a demandé la non délocalisation de l’hôpital Aristide Le Dantec, parce que, a-t-elle soutenu, « c’est un centre de formation des médecins africains », proposant plutôt « sa modernisation ». Certains députés ont jugé le budget insuffisant, parce qu’en deçà des normes de l’Oms et de la Cedeao, qui est de « 15 % du budget global ».
Dans ses réponses, le Dr Safiétou Thiam a partagé plusieurs préoccupations des élus. Pour les hôpitaux de Ziguinchor et de Fatick, le ministre reconnaît que le démarrage des travaux dans un cours délai sera difficile. Tout simplement parce que les équipements de ces hôpitaux sont aujourd’hui obsolètes et ne peuvent pas être utilisés. « L’Etat reprendra à zéro les travaux. Cela nécessite plusieurs milliards supplémentaires. En attendant, le chef de l’Etat cherche des fonds pour la construction d’hôpitaux de petite taille à Fatick et à Ziguinchor ».
Le Dr Thiam a informé que pour la publicité « mensongère », « une loi réglementant la médecine traditionnelle est dans le circuit et mettrait fin à ces genres de publicité ». Notant l’effort fait par l’Etat en matière d’équipement des hôpitaux en ambulances, le ministre a indiqué que le ministère avait décaissé 700 millions pour l’achat des ambulances. Quant à la délocalisation de l’hôpital Le Dantec, une commission d’étude est mise en place mais le dernier mot reviendra au chef de l’Etat.
Le Soleil
