Mbour, 16 déc (APS) – Les populations de Saly-aérodrome, un quartier situé entre les communes de Mbour, la communauté rurale de Malicounda et la commune de Saly-Portudal, ont dénoncé dimanche le morcellement de 2 des 4,5 hectares dédiés à la construction d’un nouveau lycée d’enseignement général.
Réunies en assemblée générale, elles ont dénoncé cet ‘’acte anti-citoyen’’ qui serait le fait de particuliers. Ces individus dont on ignore pour l’heure l’identité sont en train de construire des bâtiments sur le site.
‘’Nous avons rencontré le maire de Saly-Portudal qui nous a dit que les 4,5 ha étaient destinés à la construction de ce lycée d’enseignement général et que toute autre construction faite par des privés sur ce site était illégale. Nous sommes également allés voir le responsable du service domanial des impôts et domaines de Mbour qui nous a dit la même chose que le maire de Saly’’, a expliqué Mamadou Ndiouga Dione, porte-parole des populations de Saly-aérodrome.
‘’Nous voulons que les travaux s’arrêtent, et que l’entière totalité réservée au lycée soit restituée aux populations et à la communauté éducative. Nous demandons à ceux qui y construisent de se retirer du site. Nous allons poursuivre la lutte, en sensibilisant les autorités locales pour que justice soit faite. Nous allons nous battre jusqu’à ce que les deux hectares nous soient restitués’’, a lancé M. Dione.
Venu prêter main forte aux protestataires, Ardo Fall, coordonnateur du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants (CUSE), a dit constater ‘’une situation inquiétante’’ sur le terrain.
‘’Nous avons estimé qu’il faut se préparer à agir, tout en se prémunissant des moyens légaux, en allant d’abord sensibiliser les autorités, pour que les travaux puissent être arrêtés’’, a lancé le syndicaliste.
‘’Cette bataille est une cause juste, parce que l’école doit être sauvée, et il faut que les gens restent debout. Nous sommes venus participer à cette assemblée générale pour aller avec les populations le plus loin possible, afin que tous les 4,5 ha reviennent au lycée et non pas à des parcelles à usage d’habitation’’, a déclaré M. Fall.
ADE/ASG
Réunies en assemblée générale, elles ont dénoncé cet ‘’acte anti-citoyen’’ qui serait le fait de particuliers. Ces individus dont on ignore pour l’heure l’identité sont en train de construire des bâtiments sur le site.
‘’Nous avons rencontré le maire de Saly-Portudal qui nous a dit que les 4,5 ha étaient destinés à la construction de ce lycée d’enseignement général et que toute autre construction faite par des privés sur ce site était illégale. Nous sommes également allés voir le responsable du service domanial des impôts et domaines de Mbour qui nous a dit la même chose que le maire de Saly’’, a expliqué Mamadou Ndiouga Dione, porte-parole des populations de Saly-aérodrome.
‘’Nous voulons que les travaux s’arrêtent, et que l’entière totalité réservée au lycée soit restituée aux populations et à la communauté éducative. Nous demandons à ceux qui y construisent de se retirer du site. Nous allons poursuivre la lutte, en sensibilisant les autorités locales pour que justice soit faite. Nous allons nous battre jusqu’à ce que les deux hectares nous soient restitués’’, a lancé M. Dione.
Venu prêter main forte aux protestataires, Ardo Fall, coordonnateur du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants (CUSE), a dit constater ‘’une situation inquiétante’’ sur le terrain.
‘’Nous avons estimé qu’il faut se préparer à agir, tout en se prémunissant des moyens légaux, en allant d’abord sensibiliser les autorités, pour que les travaux puissent être arrêtés’’, a lancé le syndicaliste.
‘’Cette bataille est une cause juste, parce que l’école doit être sauvée, et il faut que les gens restent debout. Nous sommes venus participer à cette assemblée générale pour aller avec les populations le plus loin possible, afin que tous les 4,5 ha reviennent au lycée et non pas à des parcelles à usage d’habitation’’, a déclaré M. Fall.
ADE/ASG