Le district sanitaire de Kolda veut faire passer le taux de prévalence contraceptive de 10,5 à 16 % d’ici à 2015. Il organise une série d’actions pour permettre aux populations de mieux comprendre les avantages de la planification familiale.
Malgré les efforts consentis par l’Etat pour préserver la santé de la mère, le taux de prévalence contraceptive est encore très faible dans la région de Kolda. Il est seulement de 10,5 %, alors que la moyenne nationale est de 12 %. Le district sanitaire a décidé d’inverser la tendance en portant ce taux à 16 % d’ici à 2015, conformément aux instructions du ministère de la Santé et de l’Action sociale qui table, au niveau national, sur un taux de prévalence contraceptive de 27 % dans les 2 ans à venir. « Nous avons fait une répartition pour atteindre cet objectif. Cela veut dire qu’il faudra enrôler 7750 femmes en union dans le programme de planification familiale, dont 5000 pour le secteur public, 250 pour le secteur privé et 2500 pour le niveau communautaire. Et chacun de ces secteurs doit atteindre les objectifs qui lui sont assignés d’ici à 2015. C’est pour cela que le district sanitaire a décidé de mener une série d’actions de sensibilisation qui a démarré avec la campagne de promotion de la planification familiale », déclare Sékou Baldé, responsable de l’Education pour la santé au district sanitaire de Kolda.
Ce faisant, les autorités sanitaires ont organisé une série d’actions, notamment une exposition de produits de planification familiale, des prestations de services de santé avec les sages-femmes, de la communication/sensibilisation, des visites et une émission radiophonique sur les ondes d’une radio de la place. Il convient, par ailleurs, de rappeler que malgré les efforts déployés par les pouvoirs publics, le taux de mortalité maternelle est encore très élevé dans la région de Kolda. La situation n’est guère meilleure pour la mortalité infantile et infanto-juvénile. Il en est de même pour le taux d’accouchement à domicile et celui d’indice synthétique de fécondité. Ces facteurs s’expliquent par le fort taux de pauvreté des populations, l’insuffisance d’infrastructures sanitaires et de personnel de santé et la démotivation de certains agents. Aujourd’hui, le district sanitaire de Kolda se fixe comme objectif prioritaire de renforcer le service communautaire pour mieux couvrir les populations éloignées des centres de santé, de promouvoir les méthodes de longue durée de planification familiale, d’assurer la formation du personnel de santé et de faire le plaidoyer auprès des élus, des collectivités locales, des leaders d’opinion, des « badienou gokhe », des journalistes, entre autres.
Mamadou Aliou DIALLO
Le Soleil
Malgré les efforts consentis par l’Etat pour préserver la santé de la mère, le taux de prévalence contraceptive est encore très faible dans la région de Kolda. Il est seulement de 10,5 %, alors que la moyenne nationale est de 12 %. Le district sanitaire a décidé d’inverser la tendance en portant ce taux à 16 % d’ici à 2015, conformément aux instructions du ministère de la Santé et de l’Action sociale qui table, au niveau national, sur un taux de prévalence contraceptive de 27 % dans les 2 ans à venir. « Nous avons fait une répartition pour atteindre cet objectif. Cela veut dire qu’il faudra enrôler 7750 femmes en union dans le programme de planification familiale, dont 5000 pour le secteur public, 250 pour le secteur privé et 2500 pour le niveau communautaire. Et chacun de ces secteurs doit atteindre les objectifs qui lui sont assignés d’ici à 2015. C’est pour cela que le district sanitaire a décidé de mener une série d’actions de sensibilisation qui a démarré avec la campagne de promotion de la planification familiale », déclare Sékou Baldé, responsable de l’Education pour la santé au district sanitaire de Kolda.
Ce faisant, les autorités sanitaires ont organisé une série d’actions, notamment une exposition de produits de planification familiale, des prestations de services de santé avec les sages-femmes, de la communication/sensibilisation, des visites et une émission radiophonique sur les ondes d’une radio de la place. Il convient, par ailleurs, de rappeler que malgré les efforts déployés par les pouvoirs publics, le taux de mortalité maternelle est encore très élevé dans la région de Kolda. La situation n’est guère meilleure pour la mortalité infantile et infanto-juvénile. Il en est de même pour le taux d’accouchement à domicile et celui d’indice synthétique de fécondité. Ces facteurs s’expliquent par le fort taux de pauvreté des populations, l’insuffisance d’infrastructures sanitaires et de personnel de santé et la démotivation de certains agents. Aujourd’hui, le district sanitaire de Kolda se fixe comme objectif prioritaire de renforcer le service communautaire pour mieux couvrir les populations éloignées des centres de santé, de promouvoir les méthodes de longue durée de planification familiale, d’assurer la formation du personnel de santé et de faire le plaidoyer auprès des élus, des collectivités locales, des leaders d’opinion, des « badienou gokhe », des journalistes, entre autres.
Mamadou Aliou DIALLO
Le Soleil