Sida: l'ANCS mise sur approche communautaire dans les espaces transfrontaliers
Ziguinchor, 22 nov (APS) - L’Alliance nationale contre le sida (ANCS) veut s'appuyer sur une approche communautaire et intégrée pour une meilleure prise en charge des personnes les plus vulnérables à la transmission du sida dans les zones transfrontalières, a déclaré son chargé de programme, Massogui Thiandoum, vendredi à Ziguinchor (Sud).
"La gestion des espaces frontaliers dans le cadre de la lutte contre le sida est d'une importance capitale en ce sens que nous avons beaucoup de mouvement de populations qui se déplacent à travers les régions du pays. Cela a un impact au niveau de l'évolution du VIH/Sida au niveau du pays et des pays limitrophes", a-t-il dit.
M. Thiandoum s'exprimait en marge d'une journée de convergence des communautés transfrontalières de la Guinée-Bissau, de la Gambie et de la région de Ziguinchor.
"Frontières et vulnérabilités liées au VIH" est le thème de cette rencontre qui a vu la participation des autorités administratives de trois pays frontaliers.
"L'objectif est d'améliorer l'harmonisation des interventions et la coordination pour une meilleure qualité du suivi et de la prise en charge des professionnelles du sexe, les hommes qui ont des relations sexuelles avec les hommes et les personnes vivant avec le VIH dans les espaces transfrontaliers", a-t-il précisé.
L'ANCS a pu élaborer avec les acteurs de la sous-région un programme qui cible les personnes les plus vulnérables à l'infection du virus du sida, avec l'appui de l'USAID (agence américaine pour le développement international), a-t-il dit.
Le chargé du programme de l'ANCS a signalé qu'un plan d'action a déjà été élaboré dans le but de discuter des activités clé qui seront menées ensemble dans les pays limitrophes.
Le médecin-chef de la région médicale de Ziguinchor, El Hadji Malick Diop, a insisté sur les insuffisances notées dans la gestion transfrontalière du VIH.
"Chaque jour, c'est un nombre important de personnes qui abandonnent leur traitement. Malheureusement, ce sont ces malades que nous perdons de vue", a-t-il déploré,tout en saluant cette journée d’échanges entre les acteurs des trois pays transfrontaliers.
Selon le gouverneur de la région de Ziguinchor, Cheikh Tidiane Dieng, la mobilité et l'interpénétration des populations expliquent le fort taux d'infection au virus du sida noté dans ces zones.
Il a invité les responsables de l'ANCS et les partenaires techniques et financiers à intégrer dans le plan d'action des ateliers de sensibilisation en Gambie et en Guinée-Bissau pour éviter que les efforts fournis jusque-là dans la lutte contre le Sida ne soient pas un vœu pieux.
ASB/SAB
"La gestion des espaces frontaliers dans le cadre de la lutte contre le sida est d'une importance capitale en ce sens que nous avons beaucoup de mouvement de populations qui se déplacent à travers les régions du pays. Cela a un impact au niveau de l'évolution du VIH/Sida au niveau du pays et des pays limitrophes", a-t-il dit.
M. Thiandoum s'exprimait en marge d'une journée de convergence des communautés transfrontalières de la Guinée-Bissau, de la Gambie et de la région de Ziguinchor.
"Frontières et vulnérabilités liées au VIH" est le thème de cette rencontre qui a vu la participation des autorités administratives de trois pays frontaliers.
"L'objectif est d'améliorer l'harmonisation des interventions et la coordination pour une meilleure qualité du suivi et de la prise en charge des professionnelles du sexe, les hommes qui ont des relations sexuelles avec les hommes et les personnes vivant avec le VIH dans les espaces transfrontaliers", a-t-il précisé.
L'ANCS a pu élaborer avec les acteurs de la sous-région un programme qui cible les personnes les plus vulnérables à l'infection du virus du sida, avec l'appui de l'USAID (agence américaine pour le développement international), a-t-il dit.
Le chargé du programme de l'ANCS a signalé qu'un plan d'action a déjà été élaboré dans le but de discuter des activités clé qui seront menées ensemble dans les pays limitrophes.
Le médecin-chef de la région médicale de Ziguinchor, El Hadji Malick Diop, a insisté sur les insuffisances notées dans la gestion transfrontalière du VIH.
"Chaque jour, c'est un nombre important de personnes qui abandonnent leur traitement. Malheureusement, ce sont ces malades que nous perdons de vue", a-t-il déploré,tout en saluant cette journée d’échanges entre les acteurs des trois pays transfrontaliers.
Selon le gouverneur de la région de Ziguinchor, Cheikh Tidiane Dieng, la mobilité et l'interpénétration des populations expliquent le fort taux d'infection au virus du sida noté dans ces zones.
Il a invité les responsables de l'ANCS et les partenaires techniques et financiers à intégrer dans le plan d'action des ateliers de sensibilisation en Gambie et en Guinée-Bissau pour éviter que les efforts fournis jusque-là dans la lutte contre le Sida ne soient pas un vœu pieux.
ASB/SAB
