Projet panafricain concernant 24 universités réparties dans 17 pays du réseau francophone, anglophone et lusophone, le Programme de renforcement des capacités de l’Université virtuelle africaine (Uva) a officiellement clos ses volets hier, lundi 26 janvier, à Dakar. L’atelier de clôture présidé par le Pr Moustapha Sourang, ministre de l’Enseignement secondaire, des centres universitaires régionaux et des universités, a permis aux divers participants de jauger une ultime fois l’impact d’un projet destiné à développer les capacités des institutions universitaires en enseignement à distance grâce à l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication et, consécutivement, à créer une masse critique de professionnels et une communauté critique sur Internet regroupant les diverses universités membres dudit programme.
Pour le recteur de l’Uva Bakary Diallo, l’enseignement à distance reste, à l’ère du développement exponentiel des Tic, une nécessité incontournable pour l’accès à une éducation universitaire de qualité. Toutefois, a-t-il indiqué, « il est nécessaire que les institutions d’enseignement supérieur soient dotées des moyens d’adopter efficacement les méthodes de formation innovante utilisant les technologies de l’information et de la communication. Toute chose qui reste « un défi important pour les pays africains » d’autant que « nos universités traditionnelles ne sont plus en mesure d’absorber tous les nouveaux bacheliers ».
Mais, comme l’E-learning ou enseignement à distance pour promouvoir la qualité de l’éducation reste encore une possibilité pour les pays africains malgré les diverses contraintes et barrières techniques, a révélé Bakary Diallo, « le manque de places dans les universités ne constitue plus un frein à la massification de l’enseignement supérieur ». Et le recteur de l’Université virtuelle africaine de donner la preuve de la viabilité du E-learning en Afrique en citant comme exemple son institution qui a réussi la prouesse de former depuis sa création, en juillet 1997, quelque 40 000 étudiants.
Abondant dans la même perspective, le Pr Moustapha Sourang, ministre de l’Enseignement secondaire, des centres universitaires régionaux et des universités, a réaffirmé pour sa part l’option du Sénégal de miser sur les technologies de l’information et de la communication comme moyen de renforcer l’accès à l’enseignement supérieur. D’autant que, a précisé le Pr Sourang, « les Tic doivent permettre de relayer, du point de vue des différents campus disséminés partout, l’ensemble des apprentissages tout en permettant d’avoir un enseignement normalisé ».
Pour promouvoir ainsi l’utilisation des Tic à l’école, le Sénégal s’est inscrit dans une « dynamique d’anticipation », a affirmé le Pr Sourang qui a indiqué que « près de 3000 ordinateurs sont en train d’être distribués dans les lycées et universités » du pays. Notons pour finir que quelque135 universitaires sont ainsi en train de finir leur formation par le biais du programme e-capacitation de l’Uva, dont 60 dans 9 pays francophones parmi lesquels le Sénégal.
Ce programme de renforcement des capacités des universités africaines dans le domaine de l’enseignement à distance avait été lancé en février 2008, à Dakar. Il s’inscrit, selon un document de présentation, dans le cadre d’un projet multinational financé principalement par la Banque africaine de développement (Bad), avec l’appui de l’0rganisation des Nations Unies.
Sud Quotidien
Pour le recteur de l’Uva Bakary Diallo, l’enseignement à distance reste, à l’ère du développement exponentiel des Tic, une nécessité incontournable pour l’accès à une éducation universitaire de qualité. Toutefois, a-t-il indiqué, « il est nécessaire que les institutions d’enseignement supérieur soient dotées des moyens d’adopter efficacement les méthodes de formation innovante utilisant les technologies de l’information et de la communication. Toute chose qui reste « un défi important pour les pays africains » d’autant que « nos universités traditionnelles ne sont plus en mesure d’absorber tous les nouveaux bacheliers ».
Mais, comme l’E-learning ou enseignement à distance pour promouvoir la qualité de l’éducation reste encore une possibilité pour les pays africains malgré les diverses contraintes et barrières techniques, a révélé Bakary Diallo, « le manque de places dans les universités ne constitue plus un frein à la massification de l’enseignement supérieur ». Et le recteur de l’Université virtuelle africaine de donner la preuve de la viabilité du E-learning en Afrique en citant comme exemple son institution qui a réussi la prouesse de former depuis sa création, en juillet 1997, quelque 40 000 étudiants.
Abondant dans la même perspective, le Pr Moustapha Sourang, ministre de l’Enseignement secondaire, des centres universitaires régionaux et des universités, a réaffirmé pour sa part l’option du Sénégal de miser sur les technologies de l’information et de la communication comme moyen de renforcer l’accès à l’enseignement supérieur. D’autant que, a précisé le Pr Sourang, « les Tic doivent permettre de relayer, du point de vue des différents campus disséminés partout, l’ensemble des apprentissages tout en permettant d’avoir un enseignement normalisé ».
Pour promouvoir ainsi l’utilisation des Tic à l’école, le Sénégal s’est inscrit dans une « dynamique d’anticipation », a affirmé le Pr Sourang qui a indiqué que « près de 3000 ordinateurs sont en train d’être distribués dans les lycées et universités » du pays. Notons pour finir que quelque135 universitaires sont ainsi en train de finir leur formation par le biais du programme e-capacitation de l’Uva, dont 60 dans 9 pays francophones parmi lesquels le Sénégal.
Ce programme de renforcement des capacités des universités africaines dans le domaine de l’enseignement à distance avait été lancé en février 2008, à Dakar. Il s’inscrit, selon un document de présentation, dans le cadre d’un projet multinational financé principalement par la Banque africaine de développement (Bad), avec l’appui de l’0rganisation des Nations Unies.
Sud Quotidien