Au cours d’un comité régional de développement présidé par l’adjoint au développement, Christian Diatta, la responsable du service de l’éducation pour la santé de la région médicale, Bineta Bocoum Sarr, a souligné que les vaccinateurs vont cibler 30.214 femmes à Dahra et 23.554 à Linguère, deux localités qui font partie des sept districts sanitaires de quatre régions concernées par la campagne.
Le tétanos est une maladie grave provoquée par des spores toxiques libérées par le bacille de Nicolaier, a indiqué Mme Sarr ajoutant qu’elle tue plus de 450.000 nouveaux-nés par an dans le monde et 40.000 mères la contractent au cours de l’accouchement. Des cas surviennent au Sénégal principalement dans neuf districts sanitaires (Bambey, Linguère, Dahra, Kaffrine, Kaolack, Ndoffane, Tambacounda, Kédougou et Saraya), a-t-elle relevé. Plus de 60% des pays en développement ont toutefois atteint l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui est de moins d’un cas pour 1000 nouvelles naissances. Le Sénégal a pris l’engagement d’éliminer l’infection en vaccinant les femmes enceintes, en âge de reproduction vivant dans des régions à haut risque et de promouvoir l’hygiène à l’accouchement et les soins du cordon, a rappelé Bineta Bocoum Sarr.
Les vaccinateurs avaient réussi à vacciner lors de leur premier passage en mai dernier, 23.820 femmes à Dahra sur un objectif de 30.214, soit un taux de 79% et 18.304 à Linguère sur les 23.554 prévues, soit 78% de réussite, a-t-elle signalé rappelant l’objectif de 80%. Selon elle, les difficultés rencontrées étaient de plusieurs ordres dont l’insuffisance de la logistique roulante, du carburant alloué par le niveau central, la période de grande transhumance et au refus, par endroit, de la vaccination. Parallèlement à la campagne de vaccination contre le tétanos maternel et néonatal, la région médicale a également ouvert un autre front qui est l’administration de la vitamine A et déparasitage des enfants de moins de 5 ans du 11 au 13 juin courant. L’amélioration du statut de la vitamine A des enfants de 6 à 59 mois augmente la chance de survie par la réduction de 25% de la mortalité attribuable aux maladies infantiles, a indiqué le superviseur du bureau régional de l’alimentation, de la nutrition et de la surveillance épidémiologique, Mamadou Sow.
Les autorités médicales entendent supplémenter en vitamine A et déparasiter au moins 85% des enfants de moins de 5 ans et faire la promotion de la consommation des aliments riches en vitamine A, a soutenu M. Sow ajoutant que la vitamine A est l’élément clé pour la croissance et le développement de l’enfant. La vitamine A contribue à la réduction de la mortalité infanto-juvénile, un risque de mortalité réduit de 50% pour la rougeole, d’environ 40% pour la diarrhée et de 30% pour l’incidence du paludisme. Cette vitamine protège l’enfant contre les maladies infectieuses et est essentielle pour la vision nocturne et permet d’éviter la cécité crépusculaire.
(Aps)
Le tétanos est une maladie grave provoquée par des spores toxiques libérées par le bacille de Nicolaier, a indiqué Mme Sarr ajoutant qu’elle tue plus de 450.000 nouveaux-nés par an dans le monde et 40.000 mères la contractent au cours de l’accouchement. Des cas surviennent au Sénégal principalement dans neuf districts sanitaires (Bambey, Linguère, Dahra, Kaffrine, Kaolack, Ndoffane, Tambacounda, Kédougou et Saraya), a-t-elle relevé. Plus de 60% des pays en développement ont toutefois atteint l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui est de moins d’un cas pour 1000 nouvelles naissances. Le Sénégal a pris l’engagement d’éliminer l’infection en vaccinant les femmes enceintes, en âge de reproduction vivant dans des régions à haut risque et de promouvoir l’hygiène à l’accouchement et les soins du cordon, a rappelé Bineta Bocoum Sarr.
Les vaccinateurs avaient réussi à vacciner lors de leur premier passage en mai dernier, 23.820 femmes à Dahra sur un objectif de 30.214, soit un taux de 79% et 18.304 à Linguère sur les 23.554 prévues, soit 78% de réussite, a-t-elle signalé rappelant l’objectif de 80%. Selon elle, les difficultés rencontrées étaient de plusieurs ordres dont l’insuffisance de la logistique roulante, du carburant alloué par le niveau central, la période de grande transhumance et au refus, par endroit, de la vaccination. Parallèlement à la campagne de vaccination contre le tétanos maternel et néonatal, la région médicale a également ouvert un autre front qui est l’administration de la vitamine A et déparasitage des enfants de moins de 5 ans du 11 au 13 juin courant. L’amélioration du statut de la vitamine A des enfants de 6 à 59 mois augmente la chance de survie par la réduction de 25% de la mortalité attribuable aux maladies infantiles, a indiqué le superviseur du bureau régional de l’alimentation, de la nutrition et de la surveillance épidémiologique, Mamadou Sow.
Les autorités médicales entendent supplémenter en vitamine A et déparasiter au moins 85% des enfants de moins de 5 ans et faire la promotion de la consommation des aliments riches en vitamine A, a soutenu M. Sow ajoutant que la vitamine A est l’élément clé pour la croissance et le développement de l’enfant. La vitamine A contribue à la réduction de la mortalité infanto-juvénile, un risque de mortalité réduit de 50% pour la rougeole, d’environ 40% pour la diarrhée et de 30% pour l’incidence du paludisme. Cette vitamine protège l’enfant contre les maladies infectieuses et est essentielle pour la vision nocturne et permet d’éviter la cécité crépusculaire.
(Aps)