La journée d’animation a permis de faire des échanges sur plusieurs domaines en vue d’éclairer les artisans .Les thèmes abordés, très divers, avaient trait à des questions relatives à la citoyenneté, la formation professionnelle, la souscription à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal, la souscription à la sécurité sociale, l’ouverture d’un compte bancaire, l’accès au crédit, la sécurité au travail, la gestion des ordures, la non-violence et le code de la route. Des experts et spécialistes de ces thèmes ont fait des exposés et répondu aux questions des participants.
Mactar Anta Diop, l’un des responsables de la Kora –Prd, a insisté sur le sens et le but de la coopération avec l’organisation nationale des professionnels du bois. Il a fait part de la mutualisation initiée au sein des menuisiers consistant à les doter de sites équipés dits des espaces –services métiers. En dehors de cette première option, il a révélé la collaboration du ministère français des affaires étrangères et l’organisation « Les Frères des Hommes » qui ont entrepris de former des maîtres artisans. Pour atteindre cet objectif, il a insisté sur les efforts faits dans la lutte contre l’analphabétisme pour le renforcement de capacités des apprentis .
Des sessions de formations de 30 semaines sont tenues pour les capaciter à la confection de devis, au dessin technique, à la sculpture sur meuble, à la typologie des meubles importés. Par rapport à ce dernier point, il n’a pas manqué de parler de la future collaboration avec les commerçants et l’Unacois pour une valorisation des produits artisanaux locaux. Au chapitre des réussites de son association, le responsable de la Kora-Pvd a cité l’exemple d’une organisation de femmes de Tambacounda qui sont parvenues à revenir sur la revalorisation du pagne traditionnel avec l’utilisation de machines appropriées pour la fabrication.
Eugène Faye, un des animateurs du centre Don Bosco de Thiès, considère que la formation des apprentis menuisiers et maîtres artisans est fondamentale. A l’en croire, la demande détermine le comportement à suivre de l’ouvrier. En fonction du client, il insiste pour dire que le menuisier est tenu de faire un dessin technique, un devis et déterminer un cubage du matériel dont il a besoin. Pour lui, un ouvrier du bois doit savoir lire un plan. Faisant le point de son centre, il a révélé que depuis 2008, on y est parvenu à la formation de 25 maîtres artisans et 25 apprentis. Amsatou Laye Diop, une jeune fille formée au centre Don Bosco de Thiès, a loué son savoir-faire et s’est targuée de réaliser des meubles divers comme des lits, chaises et tables-bancs après 5 années de formation.
Sud Quotidien
Mactar Anta Diop, l’un des responsables de la Kora –Prd, a insisté sur le sens et le but de la coopération avec l’organisation nationale des professionnels du bois. Il a fait part de la mutualisation initiée au sein des menuisiers consistant à les doter de sites équipés dits des espaces –services métiers. En dehors de cette première option, il a révélé la collaboration du ministère français des affaires étrangères et l’organisation « Les Frères des Hommes » qui ont entrepris de former des maîtres artisans. Pour atteindre cet objectif, il a insisté sur les efforts faits dans la lutte contre l’analphabétisme pour le renforcement de capacités des apprentis .
Des sessions de formations de 30 semaines sont tenues pour les capaciter à la confection de devis, au dessin technique, à la sculpture sur meuble, à la typologie des meubles importés. Par rapport à ce dernier point, il n’a pas manqué de parler de la future collaboration avec les commerçants et l’Unacois pour une valorisation des produits artisanaux locaux. Au chapitre des réussites de son association, le responsable de la Kora-Pvd a cité l’exemple d’une organisation de femmes de Tambacounda qui sont parvenues à revenir sur la revalorisation du pagne traditionnel avec l’utilisation de machines appropriées pour la fabrication.
Eugène Faye, un des animateurs du centre Don Bosco de Thiès, considère que la formation des apprentis menuisiers et maîtres artisans est fondamentale. A l’en croire, la demande détermine le comportement à suivre de l’ouvrier. En fonction du client, il insiste pour dire que le menuisier est tenu de faire un dessin technique, un devis et déterminer un cubage du matériel dont il a besoin. Pour lui, un ouvrier du bois doit savoir lire un plan. Faisant le point de son centre, il a révélé que depuis 2008, on y est parvenu à la formation de 25 maîtres artisans et 25 apprentis. Amsatou Laye Diop, une jeune fille formée au centre Don Bosco de Thiès, a loué son savoir-faire et s’est targuée de réaliser des meubles divers comme des lits, chaises et tables-bancs après 5 années de formation.
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