TOUBACOUTA / PROGRAMME NATIONAL DE SANTE COMMUNAUTAIRE Les partenaires déterminés à accompagner les populations

Le Consortium des ONG vient de boucler depuis hier Jeudi 4 Mars, sa réunion trimestrielle de trois (3) jours à Toubacouta, village situé à environ 60 Kms sur l’axe Karang dans la région de Fatick. Cette rencontre qui mobilisait l’ensemble des coordonnateurs de zone, des chargés de programme, superviseurs, agents de développement communautaire entre autres, répondait en effet au besoin de faire accéder du maximum de la population rurale à la santé, mais également d’accompagner les organisations communautaires le plus loin possible dans le programme de santé communautaire.



Destinées cependant à tirer le bilan périodique des douze (12) semaines d’exercices, et à dresser de nouvelles orientations, ces journées qui ont débuté mardi 2 mars dernier, devraient aussi permettre aux partenaires au développement de renforcer la coordination afin de mieux se saisir des questions de santé dans les zones les plus reculées.

C’est en effet toute une démarche qui tourne autour du projet « santé communautaire / PMI » initié en 2006 par l’USAID, dans le cadre d’un vaste programme multilatéral dont l’objectif principal visé, consiste surtout à accompagner les populations notamment rurales à trouver les solutions à l’ensemble des questions relevant de la santé publique dans leurs terroirs respectifs.

Ainsi pour 2010, un effectif de sept (7) régions a été choisi pour accueillir ce projet. Il s’agit de Thiès, Kaolack, Kaffrine, Louga, Kolda Sédhiou, et Ziguinchor. Partout au niveau de ces zones cibles, le collectif des partenaires intervenant dans le programme santé préconise d’intégrer des services de base au sein des cases de santé, renforcer le plan de couverture, tout en s’appuyant de manière efficiente sur la promotion de la planification familiale, de la prévention et de la formation.

Même si dans beaucoup de zones le problème d’accès à la santé cause encore d’énormes difficultés pour les populations avec l’avancée fulgurante de la pauvreté, l’organisation des intervenants étrangers cherche à augmenter de 60 points le pourcentage des malades pris en charge au sein des cases, et de 85 % la couverture et interventions liées au paludisme. Et cela, parmi les nombreux besoins que l’organisation s’est fixée durant ces cinq (5) années que le projet va durer

Sud Quotidien

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