Dakar, 6 avr (APS) - L'Association sénégalaise pour la défense es droits du malade (ASDDMA) a appelé, samedi à Dakar, à la solidarité nationale pour la prise en charge des maladies à soins coûteux par le biais d'un fonds de garantie devant être alimenté en prélevant un franc de chaque appel téléphonique.
"Nous appelons à la solidarité nationale pour prendre en charge les maladies à soins coûteux par la mise en place d'un fond de garantie médicale. Pour cela, nous proposons de prélever 1 franc par appel téléphonique émis. C'est peu pour celui qui émet l'appel mais c'est énorme du point de vue de la solidarité", a indiqué Mody Bosso Traoré, président de cette association.
Il animait un point de presse, au siège de la Rencontre africaine des droits de l'Homme (RADDHO), en prélude à la Journée mondiale de la Santé qui sera célébrée dimanche.
"Dans un but fédérateur, nous tendons la main à toutes les associations de défenses des droits des malades dans la jonction et la mutualisation de nos efforts respectifs pour une parfaite symbiose dans notre lutte commune", a ajouté M. Traoré, juriste, diplômé en droit public à l'université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Il a souligné l'urgence d'une adéquate prise en charge des couches vulnérables de la population, dont les malades chroniques qui constituent "un fardeau insupportable" pour les ménages sénégalais.
"Après l'hémodialyse, l'Etat doit subventionner les médicaments anticancéreux afin de permettre à tout nécessiteux d'accéder aux meilleurs protocoles de chimiothérapie", a estimé Mody Bosso Traoré, tout en déplorant l'inaccessibilité des soins et la prise en charge rapide des patients en cas d’urgence a qualifié d’inadmissible le fait de rejeter un patient pour défaut de paiement.
"Ne serait-ce que pour le respect de la dignité humaine, cette pratique doit être fortement sanctionnée. Il faut respecter la primauté des soins sur les formalités administratives en cas d'urgence", a-t-il plaidé.
"L'association sénégalais pour la défense des droits du malade s'intéresse au malade qui va dans une structure hospitalière et qu'on appelle patient, au malade qui présente une pathologie telle qu'il ne peut être sauvé ou pris en charge, aux personnes victimes d'accident de la circulation entres autres", mentionne-t-elle dans une déclaration remise à des journalistes.
"L'ASDDMA vise non seulement les malades mais aussi les personnes en bonne santé, car la prévention constitue un volet important de notre programme. On ne peut pas parler de droit à la santé sans parler de droit à la prévention. Il faut que les malades trouvent une tribune où ils pourront faire leurs réclamations ou leurs suggestions", ajoute-t-elle.
SDI/BK
"Nous appelons à la solidarité nationale pour prendre en charge les maladies à soins coûteux par la mise en place d'un fond de garantie médicale. Pour cela, nous proposons de prélever 1 franc par appel téléphonique émis. C'est peu pour celui qui émet l'appel mais c'est énorme du point de vue de la solidarité", a indiqué Mody Bosso Traoré, président de cette association.
Il animait un point de presse, au siège de la Rencontre africaine des droits de l'Homme (RADDHO), en prélude à la Journée mondiale de la Santé qui sera célébrée dimanche.
"Dans un but fédérateur, nous tendons la main à toutes les associations de défenses des droits des malades dans la jonction et la mutualisation de nos efforts respectifs pour une parfaite symbiose dans notre lutte commune", a ajouté M. Traoré, juriste, diplômé en droit public à l'université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Il a souligné l'urgence d'une adéquate prise en charge des couches vulnérables de la population, dont les malades chroniques qui constituent "un fardeau insupportable" pour les ménages sénégalais.
"Après l'hémodialyse, l'Etat doit subventionner les médicaments anticancéreux afin de permettre à tout nécessiteux d'accéder aux meilleurs protocoles de chimiothérapie", a estimé Mody Bosso Traoré, tout en déplorant l'inaccessibilité des soins et la prise en charge rapide des patients en cas d’urgence a qualifié d’inadmissible le fait de rejeter un patient pour défaut de paiement.
"Ne serait-ce que pour le respect de la dignité humaine, cette pratique doit être fortement sanctionnée. Il faut respecter la primauté des soins sur les formalités administratives en cas d'urgence", a-t-il plaidé.
"L'association sénégalais pour la défense des droits du malade s'intéresse au malade qui va dans une structure hospitalière et qu'on appelle patient, au malade qui présente une pathologie telle qu'il ne peut être sauvé ou pris en charge, aux personnes victimes d'accident de la circulation entres autres", mentionne-t-elle dans une déclaration remise à des journalistes.
"L'ASDDMA vise non seulement les malades mais aussi les personnes en bonne santé, car la prévention constitue un volet important de notre programme. On ne peut pas parler de droit à la santé sans parler de droit à la prévention. Il faut que les malades trouvent une tribune où ils pourront faire leurs réclamations ou leurs suggestions", ajoute-t-elle.
SDI/BK