Après les 2 précédentes éditions au Cameroun et en Côte d’Ivoire, l’Institut Nestlé nutrition Afrique (Nnia) a démarré, lundi dernier, à Saly Portudal, le 3ème Cours africain d’excellence en nutrition pédiatrique. C’est sous l’égide de l’Association des pédiatres de l’Afrique noire francophone.
« Nutrition maternelle et infantile : bâtir le futur au cours des 1.000 premiers jours ». Tel est le thème du 3ème Cours africain d’excellence en nutrition pédiatrique (Canup). Cette rencontre vise à réduire la mortalité infantile par une prise en charge des problèmes nutritionnels majeurs inhérents à la petite enfance. L’impact de la nutrition sur le développement futur est une évidence absolue, un challenge qui doit être relevé dès la petite enfance.
Pour la communauté pédiatrique, la réduction de la mortalité infantile demeure un challenge quotidien. Selon le directeur général de Nestlé Sénégal, c’est par une meilleure compréhension et une prise en charge des problèmes nutritionnels majeurs inhérents à la petite enfance que les garants de la santé infantile seront mieux outillés pour contribuer à l’atteinte de l’Omd4 relatif à la mortalité infantile. De l’avis de Denis Bouquay, la période allant de la grossesse jusqu’au 2ème anniversaire de l’enfant est cruciale en termes d’interventions nutritionnelles et constitue une opportunité susceptible de conditionner l’avenir de l’enfant.
L’avenir se prépare avant la naissance
Au cours de cette rencontre de 4 jours, des spécialistes de la nutrition pédiatrique ont assuré à une cinquantaine de participants venus de 13 pays de l’Afrique centrale et occidentale une formation médicale continue dans les domaines d’intérêt majeur et d’actualité en nutrition pédiatrique.
Parlant des objectifs du Canup, le professeur Simon Ategbo du Gabon a indiqué que le Cours est né d’une volonté d’offrir aux praticiens un enseignement de nutrition d’un haut niveau, de sorte que la nutrition soit inscrite dans leur agenda au quotidien. Pour qu’elle soit bien menée, il faut, à son avis, que les données novatrices soient connues. Dr Madelaine Folquet de l’Association des pédiatres de l’Afrique noire francophone a ajouté que la nutrition est essentielle si l’ont veut atteindre les Omd. « Si on veut réduire la mortalité maternelle et infantile, il faut une bonne nutrition », a-t-elle déclaré.
Quant au Pr. Ousmane Ndiaye, pédiatre spécialiste en néonatologie, par ailleurs secrétaire général de la Société sénégalaise de pédiatrie, il pense que les questions concernant le lien entre la malnutrition maternelle et infantile sont importantes ; l’avenir se préparant, selon lui, avant la naissance. La nutrition périnatale est capitale pour la survie de l’espèce, a-t-il affirmé. A cours terme, un enfant né dans de bonnes conditions est préservé de décès grâce à son poids normal. Malnutris, les enfants qui naissent programment leur maladie à l’âge adulte. Et ce sont ceux-là, une fois devenus adultes, qui contacteront plus certaines maladies, dont le diabète, l’hypertension artérielle…, et ont donc moins de chance de survivre. D’où la nécessité de prendre en compte le couple mère-enfant et faire une bonne information nutritionnelle.
Amath Sigui NDIAYE
Le Soleil
« Nutrition maternelle et infantile : bâtir le futur au cours des 1.000 premiers jours ». Tel est le thème du 3ème Cours africain d’excellence en nutrition pédiatrique (Canup). Cette rencontre vise à réduire la mortalité infantile par une prise en charge des problèmes nutritionnels majeurs inhérents à la petite enfance. L’impact de la nutrition sur le développement futur est une évidence absolue, un challenge qui doit être relevé dès la petite enfance.
Pour la communauté pédiatrique, la réduction de la mortalité infantile demeure un challenge quotidien. Selon le directeur général de Nestlé Sénégal, c’est par une meilleure compréhension et une prise en charge des problèmes nutritionnels majeurs inhérents à la petite enfance que les garants de la santé infantile seront mieux outillés pour contribuer à l’atteinte de l’Omd4 relatif à la mortalité infantile. De l’avis de Denis Bouquay, la période allant de la grossesse jusqu’au 2ème anniversaire de l’enfant est cruciale en termes d’interventions nutritionnelles et constitue une opportunité susceptible de conditionner l’avenir de l’enfant.
L’avenir se prépare avant la naissance
Au cours de cette rencontre de 4 jours, des spécialistes de la nutrition pédiatrique ont assuré à une cinquantaine de participants venus de 13 pays de l’Afrique centrale et occidentale une formation médicale continue dans les domaines d’intérêt majeur et d’actualité en nutrition pédiatrique.
Parlant des objectifs du Canup, le professeur Simon Ategbo du Gabon a indiqué que le Cours est né d’une volonté d’offrir aux praticiens un enseignement de nutrition d’un haut niveau, de sorte que la nutrition soit inscrite dans leur agenda au quotidien. Pour qu’elle soit bien menée, il faut, à son avis, que les données novatrices soient connues. Dr Madelaine Folquet de l’Association des pédiatres de l’Afrique noire francophone a ajouté que la nutrition est essentielle si l’ont veut atteindre les Omd. « Si on veut réduire la mortalité maternelle et infantile, il faut une bonne nutrition », a-t-elle déclaré.
Quant au Pr. Ousmane Ndiaye, pédiatre spécialiste en néonatologie, par ailleurs secrétaire général de la Société sénégalaise de pédiatrie, il pense que les questions concernant le lien entre la malnutrition maternelle et infantile sont importantes ; l’avenir se préparant, selon lui, avant la naissance. La nutrition périnatale est capitale pour la survie de l’espèce, a-t-il affirmé. A cours terme, un enfant né dans de bonnes conditions est préservé de décès grâce à son poids normal. Malnutris, les enfants qui naissent programment leur maladie à l’âge adulte. Et ce sont ceux-là, une fois devenus adultes, qui contacteront plus certaines maladies, dont le diabète, l’hypertension artérielle…, et ont donc moins de chance de survivre. D’où la nécessité de prendre en compte le couple mère-enfant et faire une bonne information nutritionnelle.
Amath Sigui NDIAYE
Le Soleil