Dakar, 6 avr (APS) – La secrétaire exécutive de l’Association des femmes africaines face au Sida (SWAA Sénégal), Rokhaya Nguer, a recommandé mardi aux femmes enceintes de prendre "obligatoirement" en compte l’intérêt et l’importance du dépistage pour elles-mêmes, mais également pour leur enfant.
"Dans le cadre de la prévention, le dépistage est une porte ouverte à la prise en charge, c’est pourquoi nous avons pensé faire un plaidoyer pour booster le dépistage de manière générale, mais surtout insister sur le dépistage du couple", a-t-elle indiqué.
La secrétaire exécutive de la SWAA Sénégal s’exprimait ainsi à l’ouverture d’une matinée de plaidoyer sur le Conseil de dépistage volontaire (CDV) du VIH chez les couples. Une rencontre initiée par la SWAA, en collaboration avec l’Alliance nationale contre le Sida (ANCS), son partenaire technique et financier.
Rokhaya Nguer a souligné que parmi les acteurs engagés dans la mise en œuvre du programme de la Prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME), il a été constaté un certain nombre de défis liés au faible taux de dépistage chez la femme enceinte. Selon elle, cette situation est due à la peur du dépistage chez certaines populations, en rapport avec diverses pesanteurs psychosociales.
"Dans nos sociétés, une femme ne peut pas se faire dépister sans s’en ouvrir à son mari, avoir sa permission et, souvent, celle de sa belle-famille", a expliqué le secrétaire exécutive de la SWAA. Partant de là, il faut une forte sensibilisation chez l’homme, a-t-elle relevé.
"Une personne bien sensibilisée adhère très facilement au dépistage", a dit Mme Nguer, expliquant que c’est la raison pour laquelle les femmes sont sensibilisées lorsqu’elles vont en consultation prénatale.
Les femmes ont maintenant acquis le réflexe d’accepter le dépistage, mais elles ont besoin d’être rassurées et souvent doivent demander la permission de leur mari.
"L’intérêt c’est de pouvoir les sensibiliser ensemble et davantage, pour booster l’acceptation du dépistage", a insisté Rokhaya Nguer, estimant qu’il faut, à ce sujet, renforcer l’information liée au dépistage chez la femme enceinte.
"C’est un intérêt pour son bébé, parce que lorsqu’on porte un enfant, on souhaite qu’il naisse en bonne santé", a-t-elle fait valoir, non sans relever l’existence d’un programme de prise en charge de la femme et de son enfant, pour éviter que la mère ne transmette le VIH à son enfant.
"Dans le cadre de la prévention, le dépistage est une porte ouverte à la prise en charge, c’est pourquoi nous avons pensé faire un plaidoyer pour booster le dépistage de manière générale, mais surtout insister sur le dépistage du couple", a-t-elle indiqué.
La secrétaire exécutive de la SWAA Sénégal s’exprimait ainsi à l’ouverture d’une matinée de plaidoyer sur le Conseil de dépistage volontaire (CDV) du VIH chez les couples. Une rencontre initiée par la SWAA, en collaboration avec l’Alliance nationale contre le Sida (ANCS), son partenaire technique et financier.
Rokhaya Nguer a souligné que parmi les acteurs engagés dans la mise en œuvre du programme de la Prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME), il a été constaté un certain nombre de défis liés au faible taux de dépistage chez la femme enceinte. Selon elle, cette situation est due à la peur du dépistage chez certaines populations, en rapport avec diverses pesanteurs psychosociales.
"Dans nos sociétés, une femme ne peut pas se faire dépister sans s’en ouvrir à son mari, avoir sa permission et, souvent, celle de sa belle-famille", a expliqué le secrétaire exécutive de la SWAA. Partant de là, il faut une forte sensibilisation chez l’homme, a-t-elle relevé.
"Une personne bien sensibilisée adhère très facilement au dépistage", a dit Mme Nguer, expliquant que c’est la raison pour laquelle les femmes sont sensibilisées lorsqu’elles vont en consultation prénatale.
Les femmes ont maintenant acquis le réflexe d’accepter le dépistage, mais elles ont besoin d’être rassurées et souvent doivent demander la permission de leur mari.
"L’intérêt c’est de pouvoir les sensibiliser ensemble et davantage, pour booster l’acceptation du dépistage", a insisté Rokhaya Nguer, estimant qu’il faut, à ce sujet, renforcer l’information liée au dépistage chez la femme enceinte.
"C’est un intérêt pour son bébé, parce que lorsqu’on porte un enfant, on souhaite qu’il naisse en bonne santé", a-t-elle fait valoir, non sans relever l’existence d’un programme de prise en charge de la femme et de son enfant, pour éviter que la mère ne transmette le VIH à son enfant.