Saly-Portudal (Mbour), 14 fév (APS) – Les contraintes rencontrées par les femmes sénégalaises pour accéder au foncier ne relève pas d'un problème juridique mais sociologique, a soutenu Macodou Sall, conservateur de la propriété foncière de Guédiawaye, une commune de la grande banlieue dakaroise.
"Tous nos textes de loi prônent une égalité par rapport à l'accès à la terre. En 2001, on est même allé plus loin en l'inscrivant dans la Constitution, pour dire que l'homme et la femme ont un égal accès à la terre", a-t-il souligné, lors d'un atelier ouvert jeudi à Mbour et consacré au système foncier sénégalais et aux différentes réformes foncières mises en œuvre.
Prévu pour deux jours, cette rencontre de partage avec les organes de presse est organisée par le Projet d'appui à la réforme de la gestion du foncier urbain (PAGEF), en partenariat avec le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES).
"Le non accès à la terre procède souvent de faiblesses économiques et sociologiques, et ça se passe plus en milieu rural qu'en milieu urbain. La femme, du fait d'une faiblesse économique, peut ne pas accéder à la terre", a relevé Macodou Sall.
Se disant contre toute forme discrimination dans ce domaine, le conservateur de la propriété foncière de Guédiawaye a dit que les luttes menées pour l'émancipation de la femme peuvent permettre de régler ce problème qui "n'est pas spécifique au droit de la terre".
"Ce déficit d'accès des femmes au foncier est un problème de déséquilibre entre l'homme et la femme dans la société", a fait valoir M. Sall.
ADE/BK
"Tous nos textes de loi prônent une égalité par rapport à l'accès à la terre. En 2001, on est même allé plus loin en l'inscrivant dans la Constitution, pour dire que l'homme et la femme ont un égal accès à la terre", a-t-il souligné, lors d'un atelier ouvert jeudi à Mbour et consacré au système foncier sénégalais et aux différentes réformes foncières mises en œuvre.
Prévu pour deux jours, cette rencontre de partage avec les organes de presse est organisée par le Projet d'appui à la réforme de la gestion du foncier urbain (PAGEF), en partenariat avec le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES).
"Le non accès à la terre procède souvent de faiblesses économiques et sociologiques, et ça se passe plus en milieu rural qu'en milieu urbain. La femme, du fait d'une faiblesse économique, peut ne pas accéder à la terre", a relevé Macodou Sall.
Se disant contre toute forme discrimination dans ce domaine, le conservateur de la propriété foncière de Guédiawaye a dit que les luttes menées pour l'émancipation de la femme peuvent permettre de régler ce problème qui "n'est pas spécifique au droit de la terre".
"Ce déficit d'accès des femmes au foncier est un problème de déséquilibre entre l'homme et la femme dans la société", a fait valoir M. Sall.
ADE/BK