Diourbel, 17 nov (APS) - La Journée nationale de l’éducation des filles a été célébrée lundi à Réo Mao, un village de la commune de Réfane, dans le département de Bambey (centre), où le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, a salué la détermination des populations, des femmes surtout, à "lutter contre les déperditions scolaires".
"Dans la mise en œuvre du Programme d’appui à l’éducation des filles, cette localité s’est distinguée par le dévouement de l’équipe pédagogique et l’implication de la communauté. L’engagement des femmes a permis de lutter contre les déperditions scolaires", s’est réjoui M. Thiam.
Il a loué les résultats obtenus par les populations de Réo Mao en matière de maintien des élèves, des jeunes filles surtout, à l’école.
"Réo Mao était une zone où les jeunes quittaient régulièrement l’école pour répondre aux besoins économiques de leur famille", a rappelé Serigne Mbaye Thiam.
"L’éducation des filles : facteur de paix, vecteur de développement" est le thème de cette l’édition 2014 de cette journée.
Le ministre de l’Education nationale a insisté sur "la nécessité de (…) la remise en question des valeurs et préjugés de la société", qui empêchent la scolarisation des filles.
"Je suis persuadé que l’école est le terreau fertile à travers lequel l’émergence des valeurs positives et du leadership des femmes est possible", a-t-il ajouté.
Il estime que c’"est une gageure pour le système éducatif sénégalais de faire de l’éducation des filles une sur-priorité".
De ce point de vue, il s’agit de se donner les moyens d’atteindre "les objectifs de paix durable et de stabilité sociale, sans lesquels aucun développement ne serait possible", a-t-il expliqué.
La présidente du conseil départemental de Bambey, Aida Mbodji, a évoqué "les faiblesses" de la région de Diourbel en matière de scolarisation et de maintien des filles à l’école.
"Même si la région de Diourbel enregistre 54,54 pour cent de filles à l’élémentaire et 51,5 pour cent de filles au cycle moyen, seules 43,24 pour cent des filles accèdent au cycle secondaire", a relevé Mme Mbodji.
"Le défi le plus important pour nous aujourd’hui, c’est de maintenir ces filles au cycle fondamental et même au-delà de l’enseignement moyen. Or, Diourbel enregistre un taux d’achèvement de 36,6 pour cent, le taux le plus faible du pays, après celui de Kaffrine. Le taux national est de 67,9 pour cent", a-t-elle signalé.
Le maire de Réfane, Djibril Thiaw, a préconisé, pour éradiquer "les déperditions scolaires", le rapprochement des élèves de leur établissement, par la construction d’un collège dans le village de Réo Mao et d’un lycée dans la commune.
MD/ESF
"Dans la mise en œuvre du Programme d’appui à l’éducation des filles, cette localité s’est distinguée par le dévouement de l’équipe pédagogique et l’implication de la communauté. L’engagement des femmes a permis de lutter contre les déperditions scolaires", s’est réjoui M. Thiam.
Il a loué les résultats obtenus par les populations de Réo Mao en matière de maintien des élèves, des jeunes filles surtout, à l’école.
"Réo Mao était une zone où les jeunes quittaient régulièrement l’école pour répondre aux besoins économiques de leur famille", a rappelé Serigne Mbaye Thiam.
"L’éducation des filles : facteur de paix, vecteur de développement" est le thème de cette l’édition 2014 de cette journée.
Le ministre de l’Education nationale a insisté sur "la nécessité de (…) la remise en question des valeurs et préjugés de la société", qui empêchent la scolarisation des filles.
"Je suis persuadé que l’école est le terreau fertile à travers lequel l’émergence des valeurs positives et du leadership des femmes est possible", a-t-il ajouté.
Il estime que c’"est une gageure pour le système éducatif sénégalais de faire de l’éducation des filles une sur-priorité".
De ce point de vue, il s’agit de se donner les moyens d’atteindre "les objectifs de paix durable et de stabilité sociale, sans lesquels aucun développement ne serait possible", a-t-il expliqué.
La présidente du conseil départemental de Bambey, Aida Mbodji, a évoqué "les faiblesses" de la région de Diourbel en matière de scolarisation et de maintien des filles à l’école.
"Même si la région de Diourbel enregistre 54,54 pour cent de filles à l’élémentaire et 51,5 pour cent de filles au cycle moyen, seules 43,24 pour cent des filles accèdent au cycle secondaire", a relevé Mme Mbodji.
"Le défi le plus important pour nous aujourd’hui, c’est de maintenir ces filles au cycle fondamental et même au-delà de l’enseignement moyen. Or, Diourbel enregistre un taux d’achèvement de 36,6 pour cent, le taux le plus faible du pays, après celui de Kaffrine. Le taux national est de 67,9 pour cent", a-t-elle signalé.
Le maire de Réfane, Djibril Thiaw, a préconisé, pour éradiquer "les déperditions scolaires", le rapprochement des élèves de leur établissement, par la construction d’un collège dans le village de Réo Mao et d’un lycée dans la commune.
MD/ESF