Rufisque, 8 mars (APS) - La coordinatrice de l’ONG Tostan, Rose Diop, a préconisé, mardi, à Rufisque, une mise en œuvre plus déterminée des mesures permettant de "garantir de manière effective" l’équité et l’égalité de genre.
"La discrimination faite aux femmes est une violation fondamentale des droits des femmes qui demeure généralisée et touche tous les pays. Des avancées considérables ont été certes notées’’, mais "il n’en demeure pas moins qu’il reste encore beaucoup de progrès à accomplir", a dit Rose Diop.
Mme Diop intervenait lors d’une cérémonie organisée par l’ONG Tostan, dans le cadre de la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars de chaque année.
Cette cérémonie s’est tenue à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) pour femmes de Rufisque, en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour la population (UNFPA, en anglais) et l’administration pénitentiaire.
"Les gouvernements ont signé un certain nombre de conventions internationales" visant à "mettre fin et à condamner" les violences dont les femmes font l’objet, mais il reste que dans "l’ordre juridique interne, les conventions ne sont pas toujours mises en œuvre", a relevé Mme Diop.
Le représentant-résidant adjoint de l’UNFPA au Sénégal, Boureima Diadié, a de son côté relevé le fait que "la détention des femmes reste une réalité encore méconnue et quelque fois sous-estimée".
"Bien que les femmes dans les liens de la détention ne constituent que 4% de la population carcérale, leur nombre ne cesse d’augmenter. Parmi ces femmes, il y a un nombre important de femmes enceintes, allaitantes ou même accompagnées de leurs enfants", a relevé M. Diadié.
Selon lui, une telle situation "justifie tout l’intérêt du projet de réinsertion sociale mis en œuvre par l’ONG Tostan avec l’appui de l’ambassade des Etats-Unies d’Amérique et de l’UNFPA".
"Ce projet dont bénéficient les femmes de la MAC de Rufisque contribuera à renforcer les capacités de cette frange vulnérable, mais aussi à prendre en charge ses besoins spécifiques, en matière de santé de reproduction", a-t-il indiqué.
IG/BK
"La discrimination faite aux femmes est une violation fondamentale des droits des femmes qui demeure généralisée et touche tous les pays. Des avancées considérables ont été certes notées’’, mais "il n’en demeure pas moins qu’il reste encore beaucoup de progrès à accomplir", a dit Rose Diop.
Mme Diop intervenait lors d’une cérémonie organisée par l’ONG Tostan, dans le cadre de la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars de chaque année.
Cette cérémonie s’est tenue à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) pour femmes de Rufisque, en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour la population (UNFPA, en anglais) et l’administration pénitentiaire.
"Les gouvernements ont signé un certain nombre de conventions internationales" visant à "mettre fin et à condamner" les violences dont les femmes font l’objet, mais il reste que dans "l’ordre juridique interne, les conventions ne sont pas toujours mises en œuvre", a relevé Mme Diop.
Le représentant-résidant adjoint de l’UNFPA au Sénégal, Boureima Diadié, a de son côté relevé le fait que "la détention des femmes reste une réalité encore méconnue et quelque fois sous-estimée".
"Bien que les femmes dans les liens de la détention ne constituent que 4% de la population carcérale, leur nombre ne cesse d’augmenter. Parmi ces femmes, il y a un nombre important de femmes enceintes, allaitantes ou même accompagnées de leurs enfants", a relevé M. Diadié.
Selon lui, une telle situation "justifie tout l’intérêt du projet de réinsertion sociale mis en œuvre par l’ONG Tostan avec l’appui de l’ambassade des Etats-Unies d’Amérique et de l’UNFPA".
"Ce projet dont bénéficient les femmes de la MAC de Rufisque contribuera à renforcer les capacités de cette frange vulnérable, mais aussi à prendre en charge ses besoins spécifiques, en matière de santé de reproduction", a-t-il indiqué.
IG/BK