Dakar, 13 nov (APS) - Le ministre de la Femme et de la Famille et de l'Enfance, Mariama Sarr, a rappelé, jeudi à Dakar, que toutes les femmes ont le droit de bénéficier de financements, précisant que ce sont ''les projets qui sont financées et non des individus.''
‘’On finance des projets et non des individus. Et nous allons faire le suivi évaluation en formant les femmes en gestion financière mais également en management pour qu’elles soient plus outillées’, a-t-elle dit, au cours de la seconde session ordinaire du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Maraiama Sarr répondait aux questions soulevées dans le rapport de la commission genre, de l’équité et de la bonne gouvernance avec comme thème : ‘’Droits de la femme : acquis, enjeux et perspectives’’ adopté le même jour.
Durant les débats, de nombreux conseillers ont soulevé la question du financement des femmes qui, selon eux, n'est pas effectif dans certaines régions.
Selon Mme Sarr, ''beaucoup de femmes reçoivent des financements et au bout de six mois se retrouvent dans l’incapacité de rembourser’’ .
Elle a rappelé que le Fonds taïwanais est devenu le Fonds national de crédits pour les femmes, avant de préciser que c’est un fonds ''confronté à beaucoup de difficultés car il fallait vérifier les notifications qui existaient auparavant''.
''C’est la raison pour laquelle je mets l’accent sur la formation des femmes qui doivent recevoir des financements mais aussi leur encadrement. Ceci permettra de jauger la contribution du ministère mais également la contribution des femmes dans le Plan Sénégal émergent (PSE)’’, a-t-elle expliqué.
Mme Sarr a en outre parlé de l’accès des femmes au foncier, rappelant qu’un programme d’autonomisation de la femme rurale est en cours, mais également la formation des élus locaux pour qu’ils prennent en compte l’aspect genre.
Le rapporteur Maimouna Isabelle Dieng Sène a fait état de la nécessité de ‘’développer des indicateurs sur le genre dans la préparation l’exécution et l’évaluation des projets du PSE en capitalisant toutes les bonnes pratiques en la matière’’.
Mme Sène a notamment fait des recommandations concernant l’élargissement du champ de compétence de l’Observatoire national de la parité (ONP) en lui conférant un pouvoir de régulation et d’accès aux données.
Elle a plaidé pour l’augmentation des ressources qui lui sont allouées en vue de l’optimisation de son fonctionnement car n’ayant qu’un budget annuel de 75 millions de FCFA.
MF/AD
‘’On finance des projets et non des individus. Et nous allons faire le suivi évaluation en formant les femmes en gestion financière mais également en management pour qu’elles soient plus outillées’, a-t-elle dit, au cours de la seconde session ordinaire du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Maraiama Sarr répondait aux questions soulevées dans le rapport de la commission genre, de l’équité et de la bonne gouvernance avec comme thème : ‘’Droits de la femme : acquis, enjeux et perspectives’’ adopté le même jour.
Durant les débats, de nombreux conseillers ont soulevé la question du financement des femmes qui, selon eux, n'est pas effectif dans certaines régions.
Selon Mme Sarr, ''beaucoup de femmes reçoivent des financements et au bout de six mois se retrouvent dans l’incapacité de rembourser’’ .
Elle a rappelé que le Fonds taïwanais est devenu le Fonds national de crédits pour les femmes, avant de préciser que c’est un fonds ''confronté à beaucoup de difficultés car il fallait vérifier les notifications qui existaient auparavant''.
''C’est la raison pour laquelle je mets l’accent sur la formation des femmes qui doivent recevoir des financements mais aussi leur encadrement. Ceci permettra de jauger la contribution du ministère mais également la contribution des femmes dans le Plan Sénégal émergent (PSE)’’, a-t-elle expliqué.
Mme Sarr a en outre parlé de l’accès des femmes au foncier, rappelant qu’un programme d’autonomisation de la femme rurale est en cours, mais également la formation des élus locaux pour qu’ils prennent en compte l’aspect genre.
Le rapporteur Maimouna Isabelle Dieng Sène a fait état de la nécessité de ‘’développer des indicateurs sur le genre dans la préparation l’exécution et l’évaluation des projets du PSE en capitalisant toutes les bonnes pratiques en la matière’’.
Mme Sène a notamment fait des recommandations concernant l’élargissement du champ de compétence de l’Observatoire national de la parité (ONP) en lui conférant un pouvoir de régulation et d’accès aux données.
Elle a plaidé pour l’augmentation des ressources qui lui sont allouées en vue de l’optimisation de son fonctionnement car n’ayant qu’un budget annuel de 75 millions de FCFA.
MF/AD