Le processus d’autonomisation des femmes par le renforcement de capacité est en cours dans le département de Médina Yéro Foulah, dans la région de Kolda. C’est ainsi que le Réseau Africain pour le Développement Intégré (RADI) a initié un forum à Fafacourou avec comme objectif de conscientiser les populations et les mobiliser pour une participation citoyenne des femmes et des filles à la gestion communautaire et à la construction de la paix, dans le respect de l’égalité de Genre.
Le Réseau Africain pour le Développement Intégré (RADI) a organisé un fora communautaire à Fafacourou, dans le département de Médina Yéro Foulah, avec comme objectif: cconscientiser les populations et les mobiliser pour une participation citoyenne des femmes et des filles à la gestion communautaire et à construction de la paix, dans le respect de l’égalité de Genre. Des femmes leaders, venues de Kolda, ont animé ce forum du Réseau Africain pour le Développement Intégré qui est appuyé par la Fondation New Field, cela dans le cadre d’un projet de 24 mois sur la promotion des droits de la femme.
Il s’agit de renforcer les capacités des femmes dans les zones rurales fortement enclavées pour leur permettre de mieux informer les leaders communautaires (autorités religieuses et coutumières, les élus) sur les textes juridiques liés à la démocratie, la citoyenneté et à la gouvernance locale et créer un espace de concertation sur les enjeux et défis de la participation des femmes et des filles rurales aux instances locales de décisions et de gestion. Et les emmener ainsi à prendre des engagements à promouvoir la citoyenneté active des femmes et des filles des zones d’interventions du projet.
Awa Kandé Diao, une des leaders des femmes à Kolda, une des animatrices, a insisté sur la participation des femmes dans les différentes instances de prise de décisions. «Il faudra accepter le combat pour y accéder car, les hommes, qui ne sont pas des rivaux, ne vont pas nous faire de la place. Il faudra arracher ses droits», explique Madame Diao.
Mariama Diamanka de la Plate forme des femmes pour la paix d’expliquer, par des exemples précis, des combats des femmes du Sud dans la construction de la paix en Casamance. Des exposés bien suivis par une assistance très intéressée. Un débat dynamique a suivi les exposés. Comment encrer les questions de droits humains dans une zone rurale où l’essentiel des femmes sont analphabètes? Comment pérenniser ces espaces d’échanges sur les droits humains dans ces zones? Voilà autant de questions et de défis à relever.
En attendant, des engagements ont été pris par des leaders communautaires pour une meilleure intégration des femmes dans les sphères de décisions et de gestions locales.
Abdou Diao
Sud Quotidien
Le Réseau Africain pour le Développement Intégré (RADI) a organisé un fora communautaire à Fafacourou, dans le département de Médina Yéro Foulah, avec comme objectif: cconscientiser les populations et les mobiliser pour une participation citoyenne des femmes et des filles à la gestion communautaire et à construction de la paix, dans le respect de l’égalité de Genre. Des femmes leaders, venues de Kolda, ont animé ce forum du Réseau Africain pour le Développement Intégré qui est appuyé par la Fondation New Field, cela dans le cadre d’un projet de 24 mois sur la promotion des droits de la femme.
Il s’agit de renforcer les capacités des femmes dans les zones rurales fortement enclavées pour leur permettre de mieux informer les leaders communautaires (autorités religieuses et coutumières, les élus) sur les textes juridiques liés à la démocratie, la citoyenneté et à la gouvernance locale et créer un espace de concertation sur les enjeux et défis de la participation des femmes et des filles rurales aux instances locales de décisions et de gestion. Et les emmener ainsi à prendre des engagements à promouvoir la citoyenneté active des femmes et des filles des zones d’interventions du projet.
Awa Kandé Diao, une des leaders des femmes à Kolda, une des animatrices, a insisté sur la participation des femmes dans les différentes instances de prise de décisions. «Il faudra accepter le combat pour y accéder car, les hommes, qui ne sont pas des rivaux, ne vont pas nous faire de la place. Il faudra arracher ses droits», explique Madame Diao.
Mariama Diamanka de la Plate forme des femmes pour la paix d’expliquer, par des exemples précis, des combats des femmes du Sud dans la construction de la paix en Casamance. Des exposés bien suivis par une assistance très intéressée. Un débat dynamique a suivi les exposés. Comment encrer les questions de droits humains dans une zone rurale où l’essentiel des femmes sont analphabètes? Comment pérenniser ces espaces d’échanges sur les droits humains dans ces zones? Voilà autant de questions et de défis à relever.
En attendant, des engagements ont été pris par des leaders communautaires pour une meilleure intégration des femmes dans les sphères de décisions et de gestions locales.
Abdou Diao
Sud Quotidien