Bien que disposant d’un énorme potentiel énergétique, le continent africain est de très loin le moins fourni en énergie. Ce qui handicape lourdement son industrialisation et par ricochet son émergence. C’est en réponse à ce faible accès à l’énergie et à cette dépendance vis-à-vis des sources énergétiques non-commerciales que s’est ouvert hier, mardi, à Dakar le 20ème Salon international de l’énergie et du pétrole en Afrique (Siepa) de deux jours. Mme le ministre du Pétrole et des énergies, Aissatou Sophie Gladima présidant l’ouverture des travaux du Siepa a fait savoir que « l’Afrique possède un formidable potentiel hydroélectrique pouvant générer 1300 térawattheures par an mais dont seulement 10% sont valorisés à ce jour ». Suite à cela, des objectifs de valorisation de nos ressources naturelles, de développement des énergies renouvelables et d’accroissement des interconnexions des réseaux électriques de nos pays demeurent plus que jamais des enjeux prioritaires pour compter dans le concert des nations. Sur ce, la ministre du Pétrole et des énergies a magnifié les efforts faits dans ce domaine par l’Omvs et l’Omvg qui « sont des exemples réussis d’intégration en Afrique ».
https://www.sudquotidien.sn/afrique-potentiel-hydroelectrique-seuls-10-utilises-sur-une-capacite-de-1300-terawattheures-par-an/
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