Kidira, 9 jan (APS) - Le ministre de l'Assainissement et de l’Hydraulique Mansour Faye a visité, vendredi, trois nouveaux forages devant approvisionner en eau plus de 10.000 habitants répartis entre 19 villages des départements de Goudiry et Kidira, pour un coût de plus de 165 millions de francs CFA, a constaté l’APS.
Les forages de Dendody Doka, Aïnoumadi et Diyabougou Mossi ont reçu la visite du ministre accompagné d’une délégation composée de responsables ses services techniques, des autorités administratives, d’élus, entre autres notables.
Ces trois forages ont coûté 165,7 millions de francs CFA, a relevé le chef du service régional de l’hydraulique de Tambacounda, Oumar Dème.
Les eaux souterraines sont très rares dans cette zone qui se situe sur un socle et où les forages sont très peu rentables, en raison aussi bien de la dispersion de l’habitat que de la faible densité de la population.
Le forage de Dendody Doka, dans la commune rurale de Boynguel, première étape de la tournée, est le plus grand des trois ouvrages, avec 150 m3. Il alimente, dans un premier temps, quatre villages, dont celui qui l’héberge.
Il s’agit, selon le secrétaire d'Etat à l’Hydraulique rurale, Diène Faye, de brancher d’abord les villages initialement prévus dans le programme – au nombre de 13 – avant de se lancer dans une extension progressive de réseau.
‘’Nous sommes dans une dynamique de donner de l’eau à un maximum de populations’’, a noté Mansour Faye, ajoutant que pour procéder à l’extension, il faudra compter aussi bien sur l’appui des partenaires que sur les revenus générés par la vente de l’eau aux usagers.
Il a promis que la doléance des habitants de disposer d’abreuvoirs pour le cheptel local sera prise en compte.
L’ouvrage de Diyabougou Mossi est, quant à lui, composé essentiellement d’un château qui permettra de relayer celui de Dendody pour alimenter d’autres villages situés dans cette zone de socle où les ressources en eau souterraine sont très rares.
A Aïnoumadi, le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR) Lansana Gagny Sakho a promis que les infrastructures hydrauliques seront mises en marches à partir du 15 février, mais avant cela, des dispositions seront prises pour alimenter ce village où est prévue le 1-er février une ziarra. Dans cette localité, réside une partie de la famille du marabout de Médina Gounass.
Le marabout Thierno Tahirou Diallo a souligné le problème d’eau que connaît l’axe Aïnoumadi-Youpé Amadi depuis fort longtemps. ‘’Donner de l’eau à tout ce monde est une aide divine’’, a-t-il dit.
Saïdou Thiam, président de l’Association des usagers de forage (ASUFOR) de Aïnoumadi a relevé que les seules sources d’eau dans la zone, hormis la pluie, sont les pompes manuelles et les puits dont une bonne partie sont dégradés.
Il a suggéré que soient effectués les branchements particuliers plus faciles à gérer, en attendant que les bornes-fontaines soient fonctionnelles, étant donné l’impatience des populations. Le secrétaire d'Etat à l’Hydraulique rurale a assuré que les branchements sociaux seront réalisés au plus tard dans deux mois.
Ces forages s’inscrivent le programme de 300 forages à réaliser en trois ans à travers le pays et sur lesquels, la région de Tambacounda est dotée d'un quota de 85 ouvrages.
ADI/AD
Les forages de Dendody Doka, Aïnoumadi et Diyabougou Mossi ont reçu la visite du ministre accompagné d’une délégation composée de responsables ses services techniques, des autorités administratives, d’élus, entre autres notables.
Ces trois forages ont coûté 165,7 millions de francs CFA, a relevé le chef du service régional de l’hydraulique de Tambacounda, Oumar Dème.
Les eaux souterraines sont très rares dans cette zone qui se situe sur un socle et où les forages sont très peu rentables, en raison aussi bien de la dispersion de l’habitat que de la faible densité de la population.
Le forage de Dendody Doka, dans la commune rurale de Boynguel, première étape de la tournée, est le plus grand des trois ouvrages, avec 150 m3. Il alimente, dans un premier temps, quatre villages, dont celui qui l’héberge.
Il s’agit, selon le secrétaire d'Etat à l’Hydraulique rurale, Diène Faye, de brancher d’abord les villages initialement prévus dans le programme – au nombre de 13 – avant de se lancer dans une extension progressive de réseau.
‘’Nous sommes dans une dynamique de donner de l’eau à un maximum de populations’’, a noté Mansour Faye, ajoutant que pour procéder à l’extension, il faudra compter aussi bien sur l’appui des partenaires que sur les revenus générés par la vente de l’eau aux usagers.
Il a promis que la doléance des habitants de disposer d’abreuvoirs pour le cheptel local sera prise en compte.
L’ouvrage de Diyabougou Mossi est, quant à lui, composé essentiellement d’un château qui permettra de relayer celui de Dendody pour alimenter d’autres villages situés dans cette zone de socle où les ressources en eau souterraine sont très rares.
A Aïnoumadi, le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR) Lansana Gagny Sakho a promis que les infrastructures hydrauliques seront mises en marches à partir du 15 février, mais avant cela, des dispositions seront prises pour alimenter ce village où est prévue le 1-er février une ziarra. Dans cette localité, réside une partie de la famille du marabout de Médina Gounass.
Le marabout Thierno Tahirou Diallo a souligné le problème d’eau que connaît l’axe Aïnoumadi-Youpé Amadi depuis fort longtemps. ‘’Donner de l’eau à tout ce monde est une aide divine’’, a-t-il dit.
Saïdou Thiam, président de l’Association des usagers de forage (ASUFOR) de Aïnoumadi a relevé que les seules sources d’eau dans la zone, hormis la pluie, sont les pompes manuelles et les puits dont une bonne partie sont dégradés.
Il a suggéré que soient effectués les branchements particuliers plus faciles à gérer, en attendant que les bornes-fontaines soient fonctionnelles, étant donné l’impatience des populations. Le secrétaire d'Etat à l’Hydraulique rurale a assuré que les branchements sociaux seront réalisés au plus tard dans deux mois.
Ces forages s’inscrivent le programme de 300 forages à réaliser en trois ans à travers le pays et sur lesquels, la région de Tambacounda est dotée d'un quota de 85 ouvrages.
ADI/AD