Dakar, 30 mai (APS) – Le Premier ministre sénégalais Aminata Touré a souligné, vendredi à Dakar, l'"impératif de coopération et de concertation" des pays africains, en matière de gestion des ressources en eau.
Mme Touré a également mis en relief la nécessité, pour les pays du continent, de veiller à la "régulation" des ressources hydriques.
Elle présidait la cérémonie d'ouverture de la neuvième assemblée générale du Conseil général des ministres africains chargés de l'eau (AMCOW, sigle anglais).
L'eau doit être l'objet de coopération et de concertation dans le contexte actuel où elle "ne peut plus être considérée comme un don inépuisable de la nature", en plus d'"être un facteur de conflits entre pays voisins", a ajouté Mme Touré, en présence d'une vingtaine de ministres africains chargés de l'hydraulique.
La réunion porte sur le thème: "Placer l'eau au cœur de l'agenda de développement 2015".
Aminata Touré a lancé aussi un appel à une meilleure utilisation de cette denrée. "Nous portons tous une part de responsabilité dans l'avenir de l'eau sur notre planète", a-t-elle dit, souhaitant que les Etats veillent à "la réduction des gaspillages" des ressources hydriques.
Elle a cité comme un bon exemple la coopération entre la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal, autour de l'Organisation de la mise en valeur du fleuve du Sénégal (OMVS).
La ministre nigériane des Ressources en eau, Sarah Reng Ochekpe, a pour sa part déploré "la faiblesse du budget alloué à l'eau et à l'assainissement" dans les pays membres de l'AMCOW.
La commissaire de l'Union africaine en charge de l'Economie rurale et de l'Agriculture, Tumusiime Rhoda-Peace, a également soulevé cette question. En Afrique, "il reste encore beaucoup à faire dans le domaine de l'assainissement surtout", a-t-elle signalé.
A la fin de l'assemblée générale, Mme Ochekpe, présidente par intérim de cette organisation depuis 2012, va passer le flambeau à son homologue sénégalais Pape Diouf, ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement.
Le Sénégal va assurer la présidence de l'AMCOW dans les deux prochaines années.
ESF/BK
Mme Touré a également mis en relief la nécessité, pour les pays du continent, de veiller à la "régulation" des ressources hydriques.
Elle présidait la cérémonie d'ouverture de la neuvième assemblée générale du Conseil général des ministres africains chargés de l'eau (AMCOW, sigle anglais).
L'eau doit être l'objet de coopération et de concertation dans le contexte actuel où elle "ne peut plus être considérée comme un don inépuisable de la nature", en plus d'"être un facteur de conflits entre pays voisins", a ajouté Mme Touré, en présence d'une vingtaine de ministres africains chargés de l'hydraulique.
La réunion porte sur le thème: "Placer l'eau au cœur de l'agenda de développement 2015".
Aminata Touré a lancé aussi un appel à une meilleure utilisation de cette denrée. "Nous portons tous une part de responsabilité dans l'avenir de l'eau sur notre planète", a-t-elle dit, souhaitant que les Etats veillent à "la réduction des gaspillages" des ressources hydriques.
Elle a cité comme un bon exemple la coopération entre la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal, autour de l'Organisation de la mise en valeur du fleuve du Sénégal (OMVS).
La ministre nigériane des Ressources en eau, Sarah Reng Ochekpe, a pour sa part déploré "la faiblesse du budget alloué à l'eau et à l'assainissement" dans les pays membres de l'AMCOW.
La commissaire de l'Union africaine en charge de l'Economie rurale et de l'Agriculture, Tumusiime Rhoda-Peace, a également soulevé cette question. En Afrique, "il reste encore beaucoup à faire dans le domaine de l'assainissement surtout", a-t-elle signalé.
A la fin de l'assemblée générale, Mme Ochekpe, présidente par intérim de cette organisation depuis 2012, va passer le flambeau à son homologue sénégalais Pape Diouf, ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement.
Le Sénégal va assurer la présidence de l'AMCOW dans les deux prochaines années.
ESF/BK