Les collectivités locales du Boudié et du Balantacounda (Sud du Sénégal) apprennent peu à peu à s’approprier les méthodes de gestion rationnelle des ressources halieutiques pour la survie des espèces marines au service de leurs communautés respectives et de l’environnement. Ce programme s’insère dans les interventions de IDEE Casamance (Intervention pour le développement écologique et l’environnement), en partenariat avec l’USAID Wula Nafaa de concert avec les services techniques de l’Etat.
Dans le cadre de la mise en œuvre du protocole qui lie le programme USAID Wula Nafaa à IDEE Casamance, un accent particulier est mis sur le renforcement de capacités des acteurs de la pêche et l’ébauche d’une cogestion des pêcheries de la ria (fleuve) Casamance. C’est ainsi que IDEE Casamance a appuyé les collectivités locales de Djirédji, Bambaly, Kaour, Djibanar, Simbandi Balante, Goudomp et Diattacounda à disposer d’une zone de pêche dans le Boudié et le Balantacounda dans le sud de la nouvelle région de Sédhiou.
Le (Project Manager) directeur du projet John Lucas Eichelsheim fait savoir que « la réglementation en vigueur est déposée dans une convention locale, validée par le Gouverneur de la région de Sédhiou. La stratégie d’application de la réglementation repose sur deux piliers : les Comités Villageois de Gestion (acteurs de la pêche et populations riveraines), une autorégulation « FANSOUNG-CHARIANGHO » ( en mandingue) assurée par les comités villageois de gestion dont la zone d’intervention est limitée au village dans lequel les infractions sont réglées à l’amiable ».
Des moyens de suivi très dynamiques !
A en croire John Lucas Eichelsheim le responsable « des sorties de l’embarcation du Centre de Pêche de Goudomp, sous l’autorité du Service des Pêches Continentales de Sédhiou ou autres agents assermentés, impose le respect de la réglementation de la convention locale aux récalcitrants ou étrangers ».
Cette zone de pêche de Boudié/Balantacounda est délimitée à l’Ouest par le bolon de Diagnon/Singuère et la zone localement appelée Mankoudiara Noung. A l’Est par le bolon de Massaria et l’embarcadère de Niafor, soit quelque 44 kilomètres de longueur suivant le canal. La gestion de la zone de pêche de Boudié/Balantacounda est confiée au Cadre de Concertation de cette zone de pêche de Boudié/Balantacounda, érigé en Association dénommée Cadre de Concertation de la zone de pêche de Boudié/Balantacounda. Le Cadre de Concertation se compose de délégations des Communautés Rurales de Bambaly, Djirédji, Kaour, Djibanar et Simbandi Balante et des délégations des communes de Diattacounda et Goudomp.
Cette structure a proposé une convention locale pour la zone de pêche dont l’essentiel est l’interdiction formelle de l’utilisation du monofilament appelé thiass, longueur maximale d’un filet à 300 mètres, la bande du fleuve entre Sindian et Goudomp est complètement interdite à toute pêche.
Enfin, la réglementation en vigueur s’impose par force de loi et l’autorégulation. Chaque collectivité locale installe des comités villageois de gestion qui assurent l’autorégulation de la réglementation en vigueur par ses habitants. Une embarcation est à la disposition du Cadre de concertation qui va effectuer des sorties régulières de surveillance.
Sud Quotidien
Dans le cadre de la mise en œuvre du protocole qui lie le programme USAID Wula Nafaa à IDEE Casamance, un accent particulier est mis sur le renforcement de capacités des acteurs de la pêche et l’ébauche d’une cogestion des pêcheries de la ria (fleuve) Casamance. C’est ainsi que IDEE Casamance a appuyé les collectivités locales de Djirédji, Bambaly, Kaour, Djibanar, Simbandi Balante, Goudomp et Diattacounda à disposer d’une zone de pêche dans le Boudié et le Balantacounda dans le sud de la nouvelle région de Sédhiou.
Le (Project Manager) directeur du projet John Lucas Eichelsheim fait savoir que « la réglementation en vigueur est déposée dans une convention locale, validée par le Gouverneur de la région de Sédhiou. La stratégie d’application de la réglementation repose sur deux piliers : les Comités Villageois de Gestion (acteurs de la pêche et populations riveraines), une autorégulation « FANSOUNG-CHARIANGHO » ( en mandingue) assurée par les comités villageois de gestion dont la zone d’intervention est limitée au village dans lequel les infractions sont réglées à l’amiable ».
Des moyens de suivi très dynamiques !
A en croire John Lucas Eichelsheim le responsable « des sorties de l’embarcation du Centre de Pêche de Goudomp, sous l’autorité du Service des Pêches Continentales de Sédhiou ou autres agents assermentés, impose le respect de la réglementation de la convention locale aux récalcitrants ou étrangers ».
Cette zone de pêche de Boudié/Balantacounda est délimitée à l’Ouest par le bolon de Diagnon/Singuère et la zone localement appelée Mankoudiara Noung. A l’Est par le bolon de Massaria et l’embarcadère de Niafor, soit quelque 44 kilomètres de longueur suivant le canal. La gestion de la zone de pêche de Boudié/Balantacounda est confiée au Cadre de Concertation de cette zone de pêche de Boudié/Balantacounda, érigé en Association dénommée Cadre de Concertation de la zone de pêche de Boudié/Balantacounda. Le Cadre de Concertation se compose de délégations des Communautés Rurales de Bambaly, Djirédji, Kaour, Djibanar et Simbandi Balante et des délégations des communes de Diattacounda et Goudomp.
Cette structure a proposé une convention locale pour la zone de pêche dont l’essentiel est l’interdiction formelle de l’utilisation du monofilament appelé thiass, longueur maximale d’un filet à 300 mètres, la bande du fleuve entre Sindian et Goudomp est complètement interdite à toute pêche.
Enfin, la réglementation en vigueur s’impose par force de loi et l’autorégulation. Chaque collectivité locale installe des comités villageois de gestion qui assurent l’autorégulation de la réglementation en vigueur par ses habitants. Une embarcation est à la disposition du Cadre de concertation qui va effectuer des sorties régulières de surveillance.
Sud Quotidien