PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT : Un four solaire à la cantine scolaire de Palmarin
La cantine scolaire de l’école publique de Palmarin-Facao vient d’être dotée d’un four solaire. L’objectif étant de réduire la coupe des espèces ligneuses dans une zone marquée par la forte salinisation des terres.
Des plaques étincelantes, un soleil radieux, une niche en verre où une marmite, contenant 15 litres d’eau, bout pour servir à humidifier le couscous à base de maïs qui sert de repas pour les quelque 250 élèves fréquentant les six classes que compte l’école publique de Palmarin-Facao.
Avec cette contenance, 15 kilogrammes de riz destinés au repas de 50 enfants sont tout aussi possible à préparer. Le directeur de l’école élémentaire, Abdou Senghor, souligne que ce cuiseur solaire offert par une association française dénommée « Culture, voyages, aides au développement » (Cvad) constitue « un autre maillon de la chaîne de solidarité établie entre son école et ladite association ». « Ce cuiseur nous aide à mieux supporter le coût élevé du bois de chauffe utilisé pour cuisiner et qui crève le budget de notre cantine scolaire », dit-il. Outre le cuiseur, 36 pieds de cocotiers nains ont été plantés avec les élèves dans le jardin de l’école. « Cet investissement permettra à notre école de gagner de l’argent d’ici 3 à 4 ans en vendant les fruits produits par ces cocotiers », ajoute Abdou Senghor.
L’enthousiasme des enfants, qui ont exprimé leur engagement à participer pleinement dans la sauvegarde de leur environnement scolaire et naturel, a beaucoup séduit François Zuber, membre de l’association française et concepteur de ce modèle de cuiseur solaire. « Notre ambition est de pouvoir faciliter la vulgarisation de ce cuiseur », soutient-il. Pour lui, l’essentiel est de pouvoir, à travers des formations d’artisans locaux, faire en sorte que cet outil soit à la portée des bourses sénégalaises qui désirent s’en procurer. « Cela évitera aux femmes des îles du Saloum de se rabattre sur de la bouse de vache pour cuisiner », relève-t-il.
Mbaye Ba
Le Soleil
Des plaques étincelantes, un soleil radieux, une niche en verre où une marmite, contenant 15 litres d’eau, bout pour servir à humidifier le couscous à base de maïs qui sert de repas pour les quelque 250 élèves fréquentant les six classes que compte l’école publique de Palmarin-Facao.
Avec cette contenance, 15 kilogrammes de riz destinés au repas de 50 enfants sont tout aussi possible à préparer. Le directeur de l’école élémentaire, Abdou Senghor, souligne que ce cuiseur solaire offert par une association française dénommée « Culture, voyages, aides au développement » (Cvad) constitue « un autre maillon de la chaîne de solidarité établie entre son école et ladite association ». « Ce cuiseur nous aide à mieux supporter le coût élevé du bois de chauffe utilisé pour cuisiner et qui crève le budget de notre cantine scolaire », dit-il. Outre le cuiseur, 36 pieds de cocotiers nains ont été plantés avec les élèves dans le jardin de l’école. « Cet investissement permettra à notre école de gagner de l’argent d’ici 3 à 4 ans en vendant les fruits produits par ces cocotiers », ajoute Abdou Senghor.
L’enthousiasme des enfants, qui ont exprimé leur engagement à participer pleinement dans la sauvegarde de leur environnement scolaire et naturel, a beaucoup séduit François Zuber, membre de l’association française et concepteur de ce modèle de cuiseur solaire. « Notre ambition est de pouvoir faciliter la vulgarisation de ce cuiseur », soutient-il. Pour lui, l’essentiel est de pouvoir, à travers des formations d’artisans locaux, faire en sorte que cet outil soit à la portée des bourses sénégalaises qui désirent s’en procurer. « Cela évitera aux femmes des îles du Saloum de se rabattre sur de la bouse de vache pour cuisiner », relève-t-il.
Mbaye Ba
Le Soleil
