Le développement de la commune de Medina Wandifa, département de Bounkiling, est étouffé par son poids démographique dû à sa position de ville carrefour. L’eau, l’électricité, la santé et l’éducation sont autant de secteurs qui ont du mal à prospérer. Pour faire face à ces difficultés, les fils de cette nouvelle commune, expatriés en Europe, ont décidé de s’investir dans le développement de leur localité.
(Correspondance) - Avec ses quinze mille habitants, le développement de la nouvelle commune de Medina Wandifa reste étouffé par de nombreuses difficultés. Sa position de ville-carrefour entre la Casamance, la Gambie et le reste du Sénégal, explique en partie l’explosion démographique qu’elle a connu ces dix dernières années. Les infrastructures sociales de base, jadis en place, ne sont plus en mesure de satisfaire la demande actuelle. Du coup, la pauvreté continue de gagner du terrain dans cette collectivité locale du département de Bounkiling.
C’est pour faire face à cette précarité sociale sans précédent, que les fils de la localité, résidents et expatriés, ont décidé d’unir leurs forces autour d’une association dénommée : ‘Action pour le développement de Medina Wandifa’. Son président, un émigré de France, entend à travers cette association établir un pont entre sa ville natale et plusieurs localités de l’Europe. ‘Pour développer notre ville qui dispose pourtant d’énormes potentialités sur le plan économique et social, il faut mettre l’accent sur la coopération décentralisée. C’est dans ce souci que nous avons décidé de mettre en place cette association afin de contribuer à notre manière au développement de notre cité’, explique Massane Dibané. Et d’ajouter : ‘Nous avons déjà pris contact avec plusieurs organismes internationaux qui sont prêts à nous appuyer, mais il faut d’abord mettre en place un cadre formel capable de donner forme à toutes ces idées. Nous avons l’intime conviction que pour arriver à développer cette commune, il faut l’implication de tous les fils et où qu’ils se trouvent’, soutient-il.
Mais, parmi les nombreuses difficultés qui assaillent le développement de cette nouvelle commune, la priorité de l’association ‘Action pour le développement de Medina Wandifa’ demeure l’éternelle question de l’accès à l’eau potable. ‘Nous savons que notre commune rencontre en ce moment d’énormes difficultés. Mais la question de l’eau est cruciale. Ce problème, nous le vivons depuis près d’une décennie. Une ville comme Medina Wandifa, qui a dépassé les quinze mille habitants, ne peut pas continuer à vivre dans cette situation. C’est pourquoi, en priorité, nous comptons régler définitivement cette question avec les plus hautes autorités du pays qui nous ont promis un soutien et d’autres Ong que nous avons contactées’, note Massane Dibané.
Selon lui, en plus de l’accès à l’eau potable, les membres de ladite structure comptent s’investir dans les secteurs de la santé et de l’éducation. ‘Le seul poste de santé dont nous disposons n’est plus en mesure d’assurer une couverture sanitaire correcte. Nous envisageons également la création d’un lycée technique professionnel. L’électricité et la voirie sont aussi des domaines dans lesquels nous allons intervenir. Parce qu’il est inadmissible de voir certaines maisons, qui se situent à moins de 200 mètres du centre ville, être dépourvues de courant’, déplore le président de l’association.
Le maire de la commune de Medina Wandifa n’a pas manqué de saluer et d’encourager cette initiative qui vient, selon lui, appuyer les efforts des autorités municipales. Alkaly Faty se dit ‘prêt à accompagner toute activité venant de cette association’.
Moctar DIALLO
Wal Fadjri
(Correspondance) - Avec ses quinze mille habitants, le développement de la nouvelle commune de Medina Wandifa reste étouffé par de nombreuses difficultés. Sa position de ville-carrefour entre la Casamance, la Gambie et le reste du Sénégal, explique en partie l’explosion démographique qu’elle a connu ces dix dernières années. Les infrastructures sociales de base, jadis en place, ne sont plus en mesure de satisfaire la demande actuelle. Du coup, la pauvreté continue de gagner du terrain dans cette collectivité locale du département de Bounkiling.
C’est pour faire face à cette précarité sociale sans précédent, que les fils de la localité, résidents et expatriés, ont décidé d’unir leurs forces autour d’une association dénommée : ‘Action pour le développement de Medina Wandifa’. Son président, un émigré de France, entend à travers cette association établir un pont entre sa ville natale et plusieurs localités de l’Europe. ‘Pour développer notre ville qui dispose pourtant d’énormes potentialités sur le plan économique et social, il faut mettre l’accent sur la coopération décentralisée. C’est dans ce souci que nous avons décidé de mettre en place cette association afin de contribuer à notre manière au développement de notre cité’, explique Massane Dibané. Et d’ajouter : ‘Nous avons déjà pris contact avec plusieurs organismes internationaux qui sont prêts à nous appuyer, mais il faut d’abord mettre en place un cadre formel capable de donner forme à toutes ces idées. Nous avons l’intime conviction que pour arriver à développer cette commune, il faut l’implication de tous les fils et où qu’ils se trouvent’, soutient-il.
Mais, parmi les nombreuses difficultés qui assaillent le développement de cette nouvelle commune, la priorité de l’association ‘Action pour le développement de Medina Wandifa’ demeure l’éternelle question de l’accès à l’eau potable. ‘Nous savons que notre commune rencontre en ce moment d’énormes difficultés. Mais la question de l’eau est cruciale. Ce problème, nous le vivons depuis près d’une décennie. Une ville comme Medina Wandifa, qui a dépassé les quinze mille habitants, ne peut pas continuer à vivre dans cette situation. C’est pourquoi, en priorité, nous comptons régler définitivement cette question avec les plus hautes autorités du pays qui nous ont promis un soutien et d’autres Ong que nous avons contactées’, note Massane Dibané.
Selon lui, en plus de l’accès à l’eau potable, les membres de ladite structure comptent s’investir dans les secteurs de la santé et de l’éducation. ‘Le seul poste de santé dont nous disposons n’est plus en mesure d’assurer une couverture sanitaire correcte. Nous envisageons également la création d’un lycée technique professionnel. L’électricité et la voirie sont aussi des domaines dans lesquels nous allons intervenir. Parce qu’il est inadmissible de voir certaines maisons, qui se situent à moins de 200 mètres du centre ville, être dépourvues de courant’, déplore le président de l’association.
Le maire de la commune de Medina Wandifa n’a pas manqué de saluer et d’encourager cette initiative qui vient, selon lui, appuyer les efforts des autorités municipales. Alkaly Faty se dit ‘prêt à accompagner toute activité venant de cette association’.
Moctar DIALLO
Wal Fadjri